« Georges Belmont » : différence entre les versions

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{{Voir homonymes|Belmont}}
{{Infobox Biographie2|charte=journaliste}}
'''Georges Belmont''' (patronyme de remplacement choisi par Georges Pelorson après la [[Seconde Guerre mondiale]]<ref name="FONK330">[[Romuald Fonkoua]], ''Aimé Césaire (1913-2008)'', [[éditions Perrin]], coll. « Tempus », 2013, p. 330</ref>), né le {{date|19 juillet 1909}} à [[Belley]]<ref>{{lien web |titre=FRAD001_EC 2014 19 - Belley 1909 - 1909&nbsp;FRAD001_EC 2014 19 - 1909 |url=http://www.archives.ain.fr/ark:/22231/vtad39b69fa6eee7d78/daogrp/0/16 |site=Archives de l'Ain - un site du Département de l'Ain |consulté le=14-08-2020}}.</ref> et mort le {{date de décès|26|décembre|2008}} à [[Paris]]<ref>[https://deces.matchid.io/id/0C0EPrfPtIfg Relevé des fichiers de l'Insee]</ref>, est un [[journaliste]], éditeur et traducteur [[France|français]].
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}}
 
'''Georges Belmont''' (patronyme de remplacement choisi par Georges Pelorson après la [[Seconde Guerre mondiale]]<ref name="FONK330">[[Romuald Fonkoua]], ''Aimé Césaire (1913-2008)'', [[éditions Perrin]], coll. « Tempus », 2013, p. 330</ref>), né le {{date|19 juillet 1909}} à [[Belley]]<ref>{{lien web |titre=FRAD001_EC 2014 19 - Belley 1909 - 1909&nbsp;FRAD001_EC 2014 19 - 1909 |url=http://www.archives.ain.fr/ark:/22231/vtad39b69fa6eee7d78/daogrp/0/16 |site=Archives de l'Ain - un site du Département de l'Ain |consulté le=14-08-2020}}.</ref> et mort le {{date de décès|26|décembre|2008}} à [[Paris]], est un [[journaliste]], éditeur et traducteur [[France|français]].
 
== Biographie ==
=== Études et carrière avant la guerre ===
Fils de Jean Pelorson et de Marguerite, née Mounet, il fait ses études au [[Lycéelycée Louis-le-Grand|Lycée Louis le Grand]], puis, du {{1er}} octobre 1928 au 18 juillet 1931, est entreélève à l'[[École normale supérieure (Paris)|École normale supérieure]] pendant 1 an.
 
IlPendant faitcette ensuitepériode, il fait undeux séjourséjours à [[Dublin]], où il occupe une chaire de Françaisfrançais au [[Trinity College (Dublin)|Collège Trinity College]]<ref name="ref_auto_1">Archives nationales, AJ/16/9033 - Dossier Mr. Pelorson, Georges.</ref>. Il y épouse le 2717 août 1931 Madame Marcelle Ellen Pauline O'ConnelleConnell, née Graham, d'origine britannique. Il n'eut pas d'enfant<ref name="auto-généré1">Archives nationales, F/17/29426 - Dossier 1082, Mr. Pelorson.</ref>.
 
Dès 19381932, il entreprend des activités journalistiques et littéraires, collaborant à un certain nombre de revues scientifiques. Il est notamment chef du service de politique étrangère au quotidien ''[[Paris-Midi]]'' de 1932 à 1940<ref>Archives nationales, F/17/29246 - Dossier 1082, Mr. Pelorson.</ref>. Ayant des conceptions personnelles sur l'éducation de la Jeunesse, il publie en 1938 un ouvrage intitulé ''L'Enfant et la Nation''<ref name="auto-généré2">Archives nationales, 20160487/2 – Dossier Georges Pelorson.</ref>. Il crée avec [[Raymond Queneau]] la revue ''[[Volontés (revue)|Volontés]]''<ref>[[Romuald Fonkoua]], '' Aimé Césaire (1913-2008)'', [[éditions Perrin]], coll. « Tempus », 2013, p. 53</ref>. Par ailleurs, il est professeur depuis octobre 1935 à l'[[école bilingue de Neuilly]], et y succède à son père au poste de directeur en 1937<ref name="ref_auto_1" />.
 
Il a eu l'occasion d'interviewer la servante de [[Marcel Proust]], [[Céleste Albaret|Célestine]].
Mobilisé en septembre 1939, il est fait prisonnier et libéré sur parole. Il est employé de janvier 1941 à avril 1942 comme [[chef du bureau de presse et de propagande en zone occupée]] du [[Secrétariat Général à la Jeunesse|secrétariat général à la jeunesse]]. Maréchaliste et défenseur d’une « [[Révolution nationale]] » portée par les jeunes, il y propage surtout l’idée d’unir les multiples mouvements de jeunesse français en s’inspirant du modèle allemand. Pendant cette période il tient plusieurs conférences notamment au [[Vélodrome d'Hiver|Vélodrome d’Hiver]] et à la [[salle Pleyel]]. Le 22 juin 1941, par exemple, il fait devant 5000 jeunes à la [[salle Wagram]] un appel à l’unification de la jeunesse en demandant à cette dernière de choisir entre « le héros de Verdun et l’homme de Dakar et de Syrie »<ref>Archives nationales, 20160487/2 – Dossier Georges Pelorson.</ref>.
 
=== Sous l'Occupation ===
{{Citation bloc|Et lorsque je dis unité, je ne dis pas seulement union. Je veux dire communion absolue, définitive dans une seule foi, sous un même drapeau, aux ordres d'un seul Chef. Ne nous faisons pas d'illusions, c'est à ce seul prix que la Jeunesse française pourra relever ce Pays. […] Vous êtes les jeunes du Maréchal. Vous ne lui devez pas seulement le respect qui revient à l'intégrité de son âge; vous ne lui devez pas seulement le culte qui revient aux héros; vous lui devez l'ardeur de tout votre enthousiasme.|Georges Pelorson, tract à destination de la jeunesse, 1941.}}
Mobilisé enle septembre15 1939avril 1940<ref name="auto-généré1" />, il est fait prisonnier et libéré sur parole. Il estassume employédu de29 janvieravril 1941 à avril 1942 commela Direction du [[chef du bureau de presse et de propagande en zone occupée|bureau de la propagande]] du [[Secrétariat Général à la Jeunesse|secrétariat général à la jeunesseJeunesse]] pour la zone occupée<ref name="auto-généré1" />. Maréchaliste et défenseur d’une « [[Révolution nationale]] » portée par les jeunes, il y propage surtout l’idée d’unir les multiples mouvements de jeunesse français en s’inspirant du modèle allemand. Pendant cette période, il tient plusieurs conférences, notamment au [[Vélodrome d'Hiver|Vélodrome d’Hiver]] et à la [[salle Pleyel]]. Le 22 juin 1941, le jour du début de l'[[Opération Barbarossa|invasion]] de l'[[Union soviétique]] par exemplel'[[Allemagne nazie]], il fait devant 50005 000 jeunes à la [[salle Wagram]] un appel à l’unification de la jeunesse en demandant à cette dernière de choisir entre « le héros de Verdun et l’homme de Dakar et de Syrie »<ref>Archives nationales,name="auto-généré2" 20160487/2 – Dossier Georges Pelorson.</ref>.
 
{{Citation bloc|Et lorsque je dis unité, je ne dis pas seulement union. Je veux dire communion absolue, définitive dans une seule foi, sous un même drapeau, aux ordres d'un seul Chef. Ne nous faisons pas d'illusions, c'est à ce seul prix que la Jeunesse française pourra relever ce Pays. […] Vous êtes les jeunes du Maréchal. Vous ne lui devez pas seulement le respect qui revient à l'intégrité de son âge; vous ne lui devez pas seulement le culte qui revient aux héros; vous lui devez l'ardeur de tout votre enthousiasme.|Georges Pelorson, tract à destination de la jeunesse, 1941<ref>Archives nationales, [https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/ir/consultationIR.action?irId=FRAN_IR_054916&udId=c-5msl7k8vi--4xhzbirl189n&details=true&gotoArchivesNums=false&auSeinIR=true Z/4/118 - Dossier 159] - Tract 9.</ref> .}}
 
EnPar avrildécret du 6 juin 1942, il devient l'adjoint de [[Georges Lamirand]], secrétaire général à la jeunesseJeunesse<ref name="auto-généré1" />. Il conserve ce poste de secrétaire- général adjoint à la jeunesseJeunesse jusqu'en mars 1943. Poursuivant son objectif d’un mouvement de jeunesse unique, Pelorson fonde l’organisation des [[Equipes Nationales|Équipes Nationales]], encadrant les jeunes de tous groupements en leur confiant des tachestâches de service civique. Elle sera un échec et profondément réformerréformée en {{date|mai 1943}}.
 
En parallèle, Lamirand et Pelorson entrent rapidement en conflit en raison de divergences d’opinions, le premier voulant maintenir la pluralité des mouvements de jeunesse. En opposition avec le secrétaire général, Pelorson se retrouve dans un même camp avec des collaborateurs convaincus reprochant à Lamirand sa tiédeur sur le plan de la collaboration. Des liens personnels qu’il établit avec certains d’euxd’entre eux, notamment [[Jean-Pierre Oger]], chargé du mouvement [[Jeunesses de France]], lui sont reprochés par la suite<ref>Archives nationales,name="auto-généré2" 20160487/2 – Dossier Georges Pelorson.</ref>.{{Citation bloc|AprèsIl sonest retourmembre dde l'Irlandeassociation endes 1939,« son[[Amis itinérairedu leMaréchal]] conduit»<ref àname="auto-généré2" la/> Collaborationet active. Chargé en février 1941, d'organiserreçoit la propagande[[Ordre pour les jeunes en zone occupée, il devient secrétaire général adjoint àde la JeunesseFrancisque|Francisque]]<ref>{{Ouvrage sous l'autorité du|langue=fr |auteur1=[[GeorgesHenry LamirandCoston]]. Il|titre=L'Ordre fonde en juin 1942 les « Équipes nationales ». Aprèsde la Libération, il change de patronymeFrancisque et sela faitrévolution appelernationale Georges|éditeur=Déterna Belmont.|[[Romualdcollection=Documents Fonkoua]],pour l''Aiméhistoire Césaire|lieu=Paris (1913-2008)'',|année=2002 [[éditions|pages Perrin]],totales=172 coll.|passage=147 « Tempus », 2013, p|isbn=2-913044-47-6}}. 330</ref name="FONK330"/>}}.
L'expression "collaboration active", employée par Romuald Fonkoua, désigne d'ordinaire soit le milieu des collaborationnistes parisiens, soit le personnel vichyssois le plus engagé dans la voie de la collaboration avec l'Allemagne. Il ne paraît pas très approprié pour désigner le milieu du Secrétariat général à la jeunesse, qui était plutôt un vivier de "vichysto-résistants", pour reprendre l'expression d'Olivier Wieviorka. Il est membre de l'association des « [[Amis du Maréchal]] »<ref>Archives nationales, 20160487/2 – Dossier Georges Pelorson.</ref> et reçoit la [[Ordre de la Francisque|Francisque]]<ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=[[Henry Coston]] |titre=L'Ordre de la Francisque et la révolution nationale |éditeur=Déterna |collection=Documents pour l'histoire |lieu=Paris |année=2002 |pages totales=172 |passage=147 |isbn=2-913044-47-6}}.</ref>.
 
Après la démission de Georges Lamirand, l'emploi de secrétaire général adjoint est supprimé le {{date|24 mars 1943}}. Pelorson aurait ensuite fait appel à Laval pour le nommer [[commissaire général pour le travail de Jeunes Français à Berlin]]. Ce dernier s’y refusant, Pelorson aurait joué de ses contacts à l’ambassade d’Allemagne et aurait même effectué un voyage en Allemagne sans en avertir ses supérieurs. Il ne réussit cependant pas à décrocher le poste et cette manœuvre aurait fortement mécontenté [[Abel Bonnard]]<ref>Archives nationales, [https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/ir/consultationIR.action?irId=FRAN_IR_001587&udId=d_2_289&details=true&gotoArchivesNums=false&auSeinIR=true F/17/16959] - Dossier Pelorson.</ref>.
Arrêté à la [[Libération de la France|Libération]] pour actes de collaboration, il est interné au [[camp de Drancy]]. Finalement libéré le 6 février 1945, après une enquête de police préliminaire infructueuse, il prend la fuite et ne reparait plus à son domicile au 29 rue de Bellechasse à Paris. Par conséquent, un mandat d'arrêt est décerné le 8 juillet 1946, mais toutes les recherches dans le [[Seine (département)|département de la Seine]] pour le retrouver restent vaines<ref>Archives nationales, 20160487/2 – Dossier Georges Pelorson.</ref>. Le 24 décembre de cette année, il est déclaré coupable d’[[Intelligence avec l'ennemi|intelligence avec l’ennemi]] et condamné par [[contumace]] à 15 ans de travaux forcés, la confiscation totale de ces biens et la [[dégradation nationale]].
 
=== Après la Libération ===
S’étant constitué à la police le 26 juin 1952, la cessation des recherches est déclaré le même jour. Le 20 janvier 1954 un jugement du [[Tribunal permanent des forces armées|tribunal permanent des forces armées de Paris]] acquitte Pelorson de l’accusation d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État. Il est immédiatement libéré<ref>Archives nationales, [https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/ir/consultationIR.action?irId=FRAN_IR_055095&udId=d_4174876&details=true&gotoArchivesNums=false&auSeinIR=true Z/6/417 – Dossier 4224].</ref>.
Arrêté à la [[Libération de la France|Libération]] pour actes de collaboration, il est interné au [[camp de Drancy]]. Finalement libéré le 6 février 1945, après une enquête de police préliminaire infructueuse, il prend la fuite et ne reparait plus à son domicile, situé au 29 rue de Bellechasse à Paris. Par conséquent, un mandat d'arrêt est décerné le 8 juillet 1946, mais toutes les recherches dans le [[Seine (département)|département de la Seine]] pour le retrouver restent vaines<ref>Archives nationales,name="auto-généré2" 20160487/2 – Dossier Georges Pelorson.</ref>. Le 24 décembre de cette année, il est déclaré coupable d’[[Intelligence avec l'ennemi|intelligence avec l’ennemi]] et, condamné par [[contumace]] à 15quinze ans de travaux forcés, à la peine de [[dégradation nationale]], et à la confiscation totale de cesses biens. etAprès la [[dégradationLibération, nationale]]il change de patronyme et se fait appeler Georges Belmont.
 
S’étant constituélivré à la police le {{date|26 juin 1952}}, la cessation des recherches est déclarédéclarée le même jour. Le {{date|20 janvier 1954}}, un jugement du [[Tribunal permanent des forces armées|tribunal permanent des forces armées de Paris]] l'acquitte Pelorson de l’accusation d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État. Il est immédiatement libéré<ref>Archives nationales, [https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/ir/consultationIR.action?irId=FRAN_IR_055095&udId=d_4174876&details=true&gotoArchivesNums=false&auSeinIR=true Z/6/417 – Dossier 4224].</ref>.
 
Il fréquente [[André Gide]], [[Samuel Beckett]], [[James Joyce]], et après la Seconde Guerre mondiale devient traducteur. Outre Beckett et Joyce, il traduit [[William Irish]], [[Evelyn Waugh]], [[Henry Miller]], [[James Hadley Chase]] et [[Anthony Burgess]]<ref>[http://www.livreshebdo.fr/actualites/DetailsActuRub.aspx?id=2560 ''Georges Belmont est mort''], 30 décembre 2008, ''[[Livres-Hebdo|Livres Hebdo]]''.</ref>.
 
Journaliste, Georges Belmont collabore à ''[[Paris Match]]'', ''[[Marie Claire]]'' et ''[[Jours de France]]''. En 1960, il interviewe [[Marilyn Monroe]].
 
Journaliste à Paris-Midi, Paris-Soir (1932-40), Directeur de l’école bilingue de Neuilly-sur-Seine, Poète, Critique, Essayiste, textes dans la Nouvelle revue française, Mesures, Transition, la Revue de Paris (1932-40), Directeur et Cofondateur avec Raymond Queneau, Henry Miller, Le Corbusier, Frédéric Joliot-Curie, de la revue Volontés (1938-40), Directeur littéraire aux éditions Robert Laffont (1945-53), Journaliste à Paris-Match, Rédacteur en chef de Jours de France, de Marie-Claire et de l’Action Automobile, Directeur de la rédaction de Arts (1953-64), Editeur conseil aux éditions Robert Laffont (1964-79), Directeur littéraire des éditions Acropole (1980-85), Traducteur de Graham Greene, Evelyn Waugh, Anthony Burgess, Henry James, Henry Miller, Erica Jong, Œuvres : Essai sur une réforme de l’enseignement en France (1940); poèmes : Connaissance (1937), l’Honneur de vivre (1972); romans : le Grand Pressoir (1957), Chris (1963), Un homme au crépuscule (1965), Ex (1969)
 
Il dirige la collection de littérature étrangère « Pavillons » chez [[Éditions Robert Laffont|Robert Laffont]]. Avec [[Pierre Belfond]] et Jean-Paul Naddeo, il fonde les [[éditions Acropole]].
 
[[Fichier:Georges BELMONT.jpg|vignette|Tombe au cimetière du Montparnasse.]]
Il meurtMort dans sa centième année, etil est inhumé à [[Paris]], au [[cimetière du Montparnasse]] (division 7 ou 20)<ref>''Le Monde'' du 3 janvier 2009, carnet.</ref>. Son nom ne figure pas sur la tombe ; seule celui de son épouse Josée Belmont, née Caliot (1914-1988), est inscrit.
 
== Œuvres ==
*''Essai sur une réforme de l'enseignement en France'', 1940
* ''Souvenirs d'outre-monde. Histoire d'une naissance'' (autobiographie), éditions Calmann-Lévy, 2001 {{ISBN|9782702132425}}
*Poèmes : ''Connaissance'' (1937), ''l’Honneur de vivre'' (1972)
*Romans : ''Le Grand Pressoir'' (1957), ''Chris'' (1963), ''Un homme au crépuscule'' (1965), ''Ex'' (1969)
* ''Souvenirs d'outre-monde. Histoire d'une naissance'' (autobiographie), éditions Calmann-Lévy, 2001 {{ISBN|9782702132425}}
{{Citation bloc|Depuis que traîne en moi l'idée d'écrire ma mémoire, il m'est arrivé par intervalles oppressants, la nuit, d'avoir la sensation de dormir ma vie passée... Il m'a été ainsi donné de rêver une grande part, souvent obscurcie jusqu'alors, de mon enfance ; ou de me revoir marchant en compagnie de [[James Joyce]], à Paris, par un clair et chaud après-midi d'avril, vers le pont de la Concorde ; ou bien, tard une nuit de vent sans lune, avec [[Samuel Beckett]], le long de la rivière Liffey, vers la masse madréporique et plus noire du Phoenix Park de Dublin. Parfois, il n'y manque pas même la parole...|''Souvenirs d'outre-monde'', présentation aux éditions Calmann-Lévy<ref>[http://calmann-levy.fr/livres/souvenirs-doutre-monde/ ''Souvenirs d'outre-monde'', présentation aux éditions Calmann-Lévy]</ref>}}
 
== Notes et références ==
{{référencesRéférences}}
 
== Liens externes ==
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{{CLEDETRI:Belmont, Georges}}
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[[Catégorie:Pseudonyme]]
[[Catégorie:Élève de l'École normale supérieure]]
[[Catégorie:Élève du lycée Louis-le-Grand]]
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[[Catégorie:Naissance à Belley]]
[[Catégorie:Décès en décembre 2008]]
[[Catégorie:Décès à 99 ans]]
[[Catégorie:Décès dans le 13e arrondissement de Paris]]
[[Catégorie:PersonnalitéDécès inhuméeà au99 cimetière du Montparnasseans]]
[[Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière du Montparnasse (division 20)]]