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Le '''château du Belvédère''', ou '''château du Stuyvenberg''' (en [[néerlandais]] : ''Kasteel Belvédère''), situé dans la [[Commune (Belgique)|commune]] [[Belgique|belge]] de [[Ville de Bruxelles|Bruxelles-ville]] en [[Région de Bruxelles-Capitale|région bruxelloise]], a été construit en [[1788]] dans le style [[Palladianisme|néo-palladien]] alors en vogue en [[Europe]]. Son [[architecte]], [[Antoine Payen (l'Aîné)|Antoine Payen l'Aîné]], a dessiné d'autres châteaux dont celui de [[Château de Laeken|Laeken]]. Depuis 1959, c'est la résidence d'[[Albert II (roi des Belges)|Albert II]] et [[Paola Ruffo di Calabria|Paola de Belgique]].

Le château du Belvédère se trouve à [[Bruxelles-ville]], capitale de la Belgique située en région bruxelloise, dans le nord de cette dernière. Avec le [[château de Laeken]], il est l'un des monuments royaux les plus représentatifs de Belgique et du [[parc de Laeken]] ; il est plus précisément situé dans le parc du Stuyvenberg.

Il fut construit en 1788 pour [[Édouard de Walckiers]], receveur général et conseiller des Finances des Pays-Bas autrichiens<ref name="state">''{{ouvrage|titre=Historical dictionary of Brussels'',|auteur= Paul F. State, |année=2004}}.</ref> par l'architecte [[Antoine Payen l'Aîné]] inspiré par la [[Villa Rotonda|Villa Capra]] de [[Vicence]], œuvre du [[Andrea Palladio|Palladio]]<ref>{{ouvrage|auteur=[[Carlo Bronne]], ''|titre=Financiers et comédiens au {{XVIIIe}} siècle'',|lieu= Bruxelles,|année= 1969, p. |passage=159 :{{citation|extrait=L'architecte passe pour s'être souvenu particulièrement de la Villa Capra, à Vicence, due à André Palladio.}}.</ref>. Il n'était à l'origine qu'un pavillon de campagne avec une vaste rotonde, sur un lieu-dit ''côteaucoteau de Caillou''<ref>{{ouvrage|auteur=K. F. Wiebeking, ''|titre=Architecture civile théorique et pratique'', vol. |volume=5, |lieu=Munich, |éditeur=Lindauer, |année=1829,|lire [en ligne=https://books.google.be/books?id=XJ8aAAAAYAAJ&pg=PA176&dq=caillou+laeken&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjN_r3Y1rTRAhXBVhoKHXcPDFUQ6AEIQTAI#v=onepage&q=caillou%20laeken&f=false p.|passage= 176]}}.</ref>.

Vivant en exil à [[Paris]], Édouard de Walckiers s'empêtre dans la débâcle de la [[Révolutionrévolution brabançonne]] qu'il finance en vain et meurt ruiné. Sa demeure laekenoise, d'un classicisme épuré, est vendue par ses héritiers à [[Jean-Baptiste Cartinel]]. Ambitieux, ce dernier agrandit la propriété à {{nobr|8 hectares}} et la surnomme désormais le petit Laeken<ref>DEMEY ({{ouvrage|nom1=Demey|prénom1=Th.), ''|titre=Léopold II, la marque royale sur Bruxelles'',|lieu=Bruxelles, |éditeur=Badeaux, |année=2009, pp. |passage=394 à 396}}</ref>.

Le {{date-|29 octobre 1867}}, aux termes de longues négociations toujours empreintes de courtoisie, le domaine est racheté pour {{formatnum:500000}} francs-or (env. {{nombre|4,53 |millions}} d'€ au cours de l'or le 6 nov.novembre 2013) par [[Léopold II de Belgique|Léopold II]]. Alors que le roi avait d'abord songé à y installer sa sœur, l'impératrice Charlotte, pendant la saison d’hiver, Haussy y séjournera finalement jusqu'à sa mort. Un peu plus tard, [[Léopold II de Belgique|Léopold II]], qui n’envisage plus d'usage particulier pour la propriété, accepte de l'amputer largement au profit du [[parc royal de Laeken]].