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* l'[[Agence multilatérale de garantie des investissements]] (MIGA) ;
* le [[Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements]] (CIRDI).
 
Le siège de la Banque mondiale se trouve à [[Washington (district de Columbia)|Washington, D.C.]] et le local à [[Genève]] en [[Suisse]].
 
La Banque mondiale est dirigée par un directeur général et présidée par le président du Groupe de la Banque mondiale. Tous deux sont élus par le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale.
 
Elle fait partie des [[Système des Nations unies#Institutions spécialisées des Nations unies|institutions spécialisées]] du système de l'[[Organisation des Nations unies]] (ONU). Elle publie tous les ans une contribution sur un thème du développement dans son Rapport sur le développement dans le monde. C’est aussi un important employeur de chercheurs (un quart environ de ses 9 200 collaborateurs ont un doctorat)<ref name=Nature2019/>.
 
C'est le premier prêteur d’argent d'origine publique au monde<ref name=Nature2019/>. La [[Banque internationale pour la reconstruction et le développement|BIRD]], le principal organe de la Banque mondiale, compte actuellement 189 pays membres<ref>{{lien web |titre=Organisation |url=http://www.banquemondiale.org/fr/about/leadership |site=World Bank |consulté le=01-09-2020}}.</ref>.
 
La Banque mondiale est dirigée par un directeur général et présidée par le président du Groupe de la Banque mondiale. Tous deux sont élus par leles Conseil despays administrateurs du Groupe. de la Banque mondiale.
 
Dans le cadre d'un accord diplomatique tacite, la Banque mondiale est toujours dirigée par un américain, alors que le [[Fonds monétaire international|FMI]] est toujours dirigé par un européen.
 
Le siège de la Banque mondiale se trouve à [[Washington (district de Columbia)|Washington, D.C.]] et le local à [[Genève]] en [[Suisse]].
 
== Histoire ==
[[Fichier:The World Bank Group building.JPG|thumb|Le bâtiment du Groupe de la Banque mondiale à [[Washington (district de Columbia)|Washington]].]]
[[Fichier:World Bank building at Washington.jpg|thumb|Le bâtiment du Groupe de la Banque mondiale à [[Washington (district de Columbia)|Washington]].]]
Elle futest créée le {{date|27|décembre|1945}} sous le nom de ''[[Banque internationale pour la reconstruction et le développement|Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD)]]'' après signature des [[accords de Bretton Woods]] le {{date|22|juillet|1944}}. Le {{date|9|mai|1947}}, elle approuvaapprouve son premier prêt, qui futest accordé à la [[France]] pour un montant de 250 millions de dollars américains<ref>[http://go.worldbank.org/V08DVO07G0 Historique sur le site officiel].</ref>. Au départ, l'économiste britannique [[John Maynard Keynes]] s'oppose à la création de la Banque mondiale, puis il se rallie à cette idée en réalisant le bénéfice que cette banque peut apporter à la reconstruction de la [[Grande-Bretagne]] après la [[Seconde Guerre mondiale]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Pierre|nom1=Beaudet|prénom2=Paul|nom2=Haslam|titre=Enjeux et défis du développement international|éditeur=University of Ottawa Press|date=2014-09-20|pages totales=493|isbn=978-2-7603-2177-9|présentation en ligne=https://books.google.tn/books?id=6OW9BQAAQBAJ&pg=PA170&dq=banque+mondiale+origine|consulté le=2017-11-21}}.</ref>.
 
La Banque mondiale a étéest créée principalement pour aider l'[[Europe]] et le [[Japon]] dans leur reconstruction, au lendemain de la [[Seconde Guerre mondiale]], mais avec le mouvement de décolonisation des années 1960, elle se fixafixe un objectif supplémentaire, celui d'encourager la croissance économique des [[pays en voie de développement]] africains, asiatiques et latino-américains : ainsi, depuis 1945, l'[[Inde]] a bénéficié d'un montant cumulé de prêts de plus de 111 milliards de dollars, et la [[Chine]], de 62 milliards<ref>{{Article|langue=fr|nom=Armelle Bohineust|titre=La Banque mondiale est-elle utile ?|périodique=[[Le Figaro]]|jour=9|mois=avril|année=2019|page=17|consulté le=3 juillet 2019}}.</ref>.
 
Au départ, la Banque mondiale afinance principalement financé de grands projets d'infrastructures (centrales électriques, autoroutes, aéroports{{etc.}}). Avec le rattrapage économique du [[Japon]] et de l'[[Europe]], la Banque mondiale s'est intéresséeintéresse exclusivement aux [[pays en développement]]. Depuis les années 1990, elle finance aussi les pays [[Post-communisme|postcommunistes]].
 
L'appellation ''Groupe de la Banque mondiale'' désigne depuis juin 2007 cinq institutions<ref>[http://go.worldbank.org/C29JBR00U0 À propos sur le site officiel].</ref> :
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* l'[[Agence multilatérale de garantie des investissements]] (MIGA), fondée en [[1988]], pour la sécurisation des prêts.
 
Les objectifs de la Banque mondiale ont évoluéévoluent au cours des années. Elle a délaissédélaisse l'objectif unique de [[croissance économique]] et a récemmentmet misdésormais l'accent sur un objectif ambitieux : mettre fin à l'extrême pauvreté d'ici à 2030, en abaissant le pourcentage de la population mondiale qui dispose de moins de 1,90 dollar par jour pour vivre. Elle favorise aussi la création des très petites entreprises. Elle se focalise également sur des problématiques comme l'environnement, les pandémies ou la dette. Elle s'est récemment mobilisée en faveur du [[Réchauffement climatique|climat]], et entend investir pour cette cause 200 milliards de dollars de [[2021]] à [[2025]]. Elle a soutenu l'idée que l'eau potable, l'éducation et le [[développement durable]] sont des facteurs essentiels à la croissance économique, et a commencé à investir massivement dans de tels projets. En réponse aux critiques, la Banque mondiale a adopté une série de politiques en faveur de la sauvegarde de l'environnement et du social, visant à s'assurer que leurs projets n'aggravaient pas le sort des populations des pays aidés. En dépit de ces politiques, les projets de la Banque mondiale sont souvent critiqués par les [[Organisation non gouvernementale|organisations non gouvernementales]] (ONG) pour ne pas lutter efficacement contre la pauvreté, et négliger les aspects sociaux et environnementaux.
 
En [[1981]], la Banque mondiale publie un rapport sur le développement accéléré en [[Afrique subsaharienne]], dit ''rapport Berg''<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Joseph|nom1=Mbandza|titre=Pauvreté et modèles de croissance en Afrique subsaharienne|sous-titre=le cas du Congo-Brazzaville (1945-2000)|éditeur=Éditions Publibook|année=2004|pages totales=501|isbn=978-2-7483-0530-2|présentation en ligne=https://books.google.tn/books?id=-PdD0vluVRMC&pg=PA16&dq=banque+mondiale+origine|consulté le=2017-11-21}}.</ref>.
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Selon la charte fondatrice, les prêts sont versés en fonction de considérations purement économiques, le régime politique du pays bénéficiaire n'étant pas pris en compte. Ce dernier point a cependant évolué depuis les [[années 2000]], notamment grâce à l'influence de l'administration [[George W. Bush|Bush]] : {{citation|L'idée selon laquelle des aides ne devraient être accordées à un pays en difficulté que sous certaines conditions relatives à l’utilisation de cette aide (en termes de bonne gestion, mais aussi de respect des droits de l’homme, par exemple) est maintenant largement admise}}<ref name="docfra">[http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/banque-mondiale-fmi/debats.shtml La documentation française : Critiques des institutions financières internationales et propositions de réforme].</ref>.
 
En [[2014]], elle a accordéaccorde 65,6 milliards de dollars de prêts, dons, prises de participations et garanties, dont 20,9 milliards en [[Afrique]] et au [[Moyen-Orient]].

En [[2018]], elle a accordéaccorde à l'[[Inde]] 859 millions de [[Dollar américain|dollars américains]] et à la [[Chine]] 370 millions de dollars américains, de prêts de la [[Banque internationale pour la reconstruction et le développement|BIRD]]<ref>{{lien web|langue=en|titre=Country snapshot |url=https://data.worldbank.org/country/china?view=chart |site=World bank country snapshot website |éditeur=World Bank / IBRD |consulté le=5 novembre 2018}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en|titre=List of official reports - World bank projects in China |url=http://projects.worldbank.org/search?lang=en&searchTerm=&countrycode_exact=CN |site=projects.worldbank.org|consulté le=5 novembre 2018}}</ref>.

En [[2021]], la Banque mondiale gèle un prêt de 246 millions de dollars à destination du [[Liban]]<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=La Banque Mondiale gèle un prêt de 246 millions de dollars à destination du Liban |url=https://libnanews.com/la-banque-mondiale-gele-un-pret-de-246-millions-de-dollars-a-destination-du-liban/ |site=Libnanews|date=2021-05-24 |consulté le=2021-05-25}}</ref>.
 
En [[2022]], la Banque mondiale prépare une aide de 3 milliards d'[[Euro|euros]] à l'[[Ukraine]], en lien avec l'[[Invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022|invasion russe]].
 
En 2024, le Sénégalais Ousmane Dione remplace le Tunisien Ferid Belhaj en tant que vice-président dédié à la région Moyen-Orient et Afrique du Nord<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Dione un vice président de la banque mondiale ingénieur et conciliateur |url=https://www.jeuneafrique.com/1559684/economie-entreprises/ousmane-dione-un-vice-president-de-la-banque-mondiale-ingenieur-et-conciliateur/ |site=Jeune Afrique |date=18 avril 2024 |consulté le=20 avril 2024}}</ref>.
 
== Rôle et missions ==
Après la reconstruction de l'[[Europe]] et du [[Japon]], son action s'est progressivement orientée vers les pays en développement, et en particulier les [[pays les moins avancés]] (PMA), sur des axes comme l'[[éducation]], l'[[agriculture]], l'industrie, la santé… et plus récemment vers le climat et l'environnement.
 
La Banque mondiale a pour mission de soutenir des projets innovantinnovants ou risqués que des investisseurs classiques n’oseraient pas financer, tels que des actions de reconstruction de zones dévastées par des conflits ou des catastrophes, ou encore la protection du climat et l’[[adaptation au dérèglement climatique]] (ex irrigation au goutte -à -goutte alimentée par des [[modules photovoltaïques]] aidés au [[Niger]]). Rien qu’en 2018, l'[[Société financière internationale|IFC]] a aidé à hauteur d’environ 23 milliards de dollars des pays en développement<ref name=Nature2019/>.
 
En plus des prêts accordés, elle finance également (directement ou indirectement) des projets d'[[Organisation non gouvernementale|ONG]], et conduit de nombreuses recherches en rapport avec le développement de chaque pays. Ainsi, c'est la Banque mondiale qui mesure l'[[Indicateur de développement humain]] (IDH) dans différents pays et zones géographiques, ou qui conduit avec l'[[Unicef]] des études thématiques sur l'[[eau]] et l'[[assainissement]]. La BM propose enfin des programmes d'assistance conjoncturels aux pays sous-développés touchés par des crises sanitaires ou bactériologiques à travers son [[Pandemic Emergency Financing Facility]]<ref name=":02">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Kathleen|nom1=Beegle|prénom2=Luc|nom2=Christiaensen|titre=Accélérer la réduction de la pauvreté en Afrique|éditeur=World Bank Publications|date=2019-10-09|isbn=978-1-4648-1437-2|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=KCm7DwAAQBAJ&pg=PT399&dq=m%C3%A9canisme+de+financement+d'urgence+en+cas+de+pand%C3%A9mie&hl=en&sa=X&ved=2ahUKEwi0kaOmmpztAhUCJBoKHaMFDNYQ6AEwAHoECAYQAg#v=onepage&q=m%C3%A9canisme%20de%20financement%20d'urgence%20en%20cas%20de%20pand%C3%A9mie&f=false|consulté le=2020-11-24}}</ref>.
 
=== Actions pour le climat et l'environnement ===
En [[2018]], la Banque mondiale a dépensédépense 67 milliards de [[Dollar américain|dollars US]] dans le monde, dont pour l'atténuation des changements climatiques, la conservation des forêts, la santé publique et les universités. Fin 2018, elle a décidé de doubler ses prêts pour la lutte contre le changement climatique, les portant à 200 milliards de dollars entre [[2021]] et [[2025]], conformément aux [[Accord de Paris sur le climat|accords de Paris sur le climat]]<ref name=Nature2019/>.
 
=== Conditionnalité des aides ===
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|{{USA-d}} [[David Malpass]]|| {{date-|9 avril 2019}} - {{date-|1 juin 2023}}||
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|{{USA-d}} [[Ajay Banga]]|| {{date-|2 juin 2023}}<ref>{{lien web |auteur1=OC |titre=Ajay Banga élu nouveau président de la Banque mondiale |url=https://www.bfmtv.com/economie/international/ajay-banga-elu-nouveau-president-de-la-banque-mondiale_AD-202305030717.html |site=bfmtv.com |périodique=BFM Business |date=03-05-2023 |consulté le=24-11-2023}}.</ref> - ||
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Un reproche fréquent est que de nombreux projets soutenus par la Banque ont plutôt soutenu de grandes multinationales que les besoins des populations locales, et que beaucoup de ces projets ont été à ''forte [[intensité carbone]]'' (basés sur les [[énergies fossiles]]) ou susceptibles de dégrader l’eau, l'air, les sols, la [[biodiversité]], les [[écosystème]]s et la [[santé environnementale|santé]] des populations, sans garanties suffisantes [[éviter-réduire-compenser|d’évitement, de réduction ou de juste compensation des impacts négatifs]] de ses actions<ref name=Nature2019/>.
 
Ainsi, après 10 ans de tergiversation juridique, en février 2019 la [[Cour suprême des États-Unis]] a jugé (décision décision 7–1 de la cour) que la Banque mondiale pouvait être poursuivie en justice pour dommages à l’environnement, réfutant une demande d'immunité de poursuites faite par la Banque mondiale. Cette jurisprudence a été saluée par divers groupes promouvant la justice sociale et/ou environnementale<ref name=Nature2019/>. Selon Vijaya Ramachandran (qui a été employée par la Banque mondiale et qui est consultante auprès de l'IFC), plutôt que de se plaindre d'un éventuel risquesrisque de salves de poursuites, le [[Groupe de la Banque mondiale]] devrait accepter la responsabilité de ses erreurs quand il finance des projets qui sapent sa raison d’être, c’est-à-dire éliminer la [[pauvreté]] et à améliorer les [[conditions de vie]] dans plus de 170 pays<ref name=Nature2019/>.
 
L’origine de ce jugement est le financement par la Société financière internationale (IFC) l’une des branches du secteur privé de la société Banque mondiale d’un prêt de 450 millions de dollars qui a permis en 2008 à la « ''Coastal Gujarat Power''" » de démarrer une nouvelle [[centrale à charbon]] très polluante dans la ville indienne de [[Mundra]]. Outre que cette usine pollue l’air et les eaux souterraines au point que beaucoup de gens ont du déménager pour s’en éloigner, elle contribue au réchauffement climatique, et son système de refroidissement a réchauffé l’eau et un [[estuaire]] en tuant des poissons et dégradant des [[mangrove]]s protégeant la côte contre la mer. Des milliers d’agriculteurs, habitants et pêcheurs ont été lésés par cette dégradation de leur environnement. Certains ont en 2011 décidé de porter plainte contre l'IFC au motif qu’elle n’a pas mis en œuvre les mesures de protection de l'environnement qu'elle avait imposées à la compagnie d'électricité pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs imprévus du projet<ref name="Nature2019" />.
 
Un arbitrage indépendant dédié aux litiges issus des financements de l'IFC, a été rendu par l'[[ombudsman]] conseiller en conformité (CAO<ref>CAO est l’acronyme de « Compliance Advisor Ombudsman »</ref>), dans un rapport de 2013, concluant d’une part que certains plaignants n'avaient pas été consultés ou pris en compte, et d’autre part que le impactsl'impact sur le milieu aquatiquesaquatique avaient été sous-estimés ; et qu’en outre l'IFC n’avait pas ensuite correctement surveillé la compagnie d’électricité. l'IFC a publié un plan d’action, mais sans agir sur le fond. En 2017, alors qu’une plainte groupée était déposée devant la justice américaine avec l’aide de l’ONG ''[[EarthRights International]]'' (basée à [[Washington (district de Columbia)|Washington, D.C.]]), le CAO s’est à nouveau inquiété de « la nécessité, non résolue, d'adopter une approche rapide, participative et expressément corrective pour évaluer et gérer les impacts du projet »<ref name="Nature2019" />.
 
L'IFC a alors cherché à se réfugier derrière le droit pour les organisations internationales basées aux États-Unis d’être protégées des poursuites pour « activité commerciale ». Mais cette immunité est limitée, et la [[Cour suprême des États-Unis|Cour suprême]] a dans ce cas finalement renvoyé l’affaire devant les juridictions inférieures. Cette jurisprudence ouvre la possibilité d’autres poursuites contre l'IFC<ref name="Nature2019" />.
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|wikinews=Catégorie:Banque mondiale
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=== Bibliographie ===
*{{Ouvrage|prénom1=Galit A.|nom1=Sarfaty|titre=Values in translation: human rights and the culture of the World Bank|éditeur=Stanford University Press|collection=Stanford studies in human rights|date=2012|isbn=978-0-8047-6351-6|isbn2=978-0-8047-6352-3}}
 
=== Articles connexes ===