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La dynastie des seigneurs de La Garnache débute vers 1045, sous la dépendance du [[liste des vicomtes de Thouars|vicomte de Thouars]] et s'étend sur un vaste territoire (Beauvoir, [[Bois-de-Céné]], îles de l'[[île d'Yeu]] et [[Noirmoutier-en-l'Île|Noirmoutier]], Sallertaine...). Jusqu'en 1214, six seigneurs édifièrent et fortifièrent le puissant château, avant que terres et bâtiments ne passent successivement aux familles de [[Belleville (Deux-Sèvres)|Belleville]], de [[Clisson]] de [[Parthenay]] et de [[Rohan (Morbihan)|Rohan]], puis de [[Maison de Rohan#Branche de Rohan-Soubise|Rohan-Chabot]]. Au {{s-|XV|e}} la seigneurie de La Garnache était rattachée à la [[vicomte de Thouars|vicomté de Thouars]] qui appartenait à la [[famille d'Amboise|famille d'Amboise. Elle passa ensuite aux ducs de Villeroy jusqu'à la Révolution.]].
 
La ville est disputée pendant les [[guerres de religion (France)|guerres de religion]] entre les [[calvinistes]] et les [[catholiques]]. Ce fief, faisant partie du Bas-Poitou, dont il ne reste, de son château, que deux tours et les ruines du donjon médiéval, donne son nom à [[Françoise de Rohan]], duchesse de Loudun, que le parti [[Guise|lorrain]] nomme alors ''la Dame de La Garnache''. Le fils qu'elle a eu des amours du duc de Nemours - avec qui elle s'était mariée en secret, - et qui usurpe le titre d'Henri de Genevois, s'empare du château en 1585. Il est repris en 1588 par les troupes du roi de France Henri III au cours de combats acharnés, en plein hiver, plus de 300 morts côté catholique<ref>Agrippa d'Aubigné</ref>. En 1622, après la Bataille de l'île de Riez contre Soubise, [[Louis XIII]] ordonne le démantèlement de la forteresse.
 
[[François-Athanase Charette de La Contrie]], futur chef de l’[[Armée catholique et royale de Vendée|Armée catholique et royale]], s’établit à La Garnache, au château de Fonteclose, après son mariage, en 1790. Le 14 mars 1793, les paysans qui venaient de s'insurger contre la République viennent le chercher pour en faire leur chef.