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'''Jacques-Louis David père d'Alexendra David Neel''' est un [[artiste peintre|peintre]] et [[Convention nationale|conventionnel]] français né le {{date|30|août|1748}} à [[Paris]] et mort le {{date|29|décembre|1825}} à [[Bruxelles]]. Il est considéré comme le chef de file du mouvement [[Néo-classicisme|néo-classique]], dont il représente le [[peinture néo-classique|style pictural]]. Il opère une rupture avec le style galant et libertin de la peinture [[rococo]] du {{XVIIIe siècle}} représentée à l'époque par [[François Boucher]] et [[Charles André van Loo|Carle Van Loo]], et revendique l’héritage du [[classicisme]] de [[Nicolas Poussin]] et des idéaux esthétiques [[Grèce antique|grecs]] et [[Rome antique|romains]], en cherchant, selon sa propre formule, à « régénérer les arts en développant une peinture que les classiques grecs et romains auraient sans hésiter pu prendre pour la leur<ref>{{harvsp|Michel|1988|p=161|id=Michel1988}} ''Note sur la nudité de mes héros''.</ref> ».
 
Formé à l'[[Académie royale de peinture et de sculpture]], il devient en [[1784]] un peintre renommé avec ''[[Le Serment des Horaces]]''. Membre de l'Académie royale, il combat cette institution sous la [[Révolution française|Révolution]] et entame en parallèle à sa carrière artistique une activité politique en devenant député à la [[Convention nationale|Convention]] et organisateur des [[Fête révolutionnaire|fêtes révolutionnaires]]. Son engagement l'amène à [[Votes sur la mort de Louis XVI|voter la mort du roi Louis XVI]], et son soutien pour [[Maximilien de Robespierre]] lui vaudra, à la [[Chute de Robespierre|chute de celui-ci]], d'être emprisonné lors de la [[réaction thermidorienne]]. Ses activités politiques prennent fin sous le [[Directoire]], il devient membre de l'[[Institut de France|Institut]] et se prend d'admiration pour [[Napoléon Ier|Napoléon Bonaparte]]. Il se met à son service quand celui-ci accède au [[Premier Empire|pouvoir impérial]], et il réalise pour lui sa plus grande composition ''[[Le Sacre de Napoléon]]''.