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La Rhétie fut conquise par les Romains et déclarée province romaine en [[-15|15 {{avjc}}]]. Une voie romaine traversait la région du nord au sud, traversant les [[Alpes]] par la passe de Splügen et suivant le bord des plaines inondables situées le long de la rive droite du [[Rhin]], des– plaines restées longtemps inhabitées pendant longtemps à cause des inondations fréquentes. Des villas romaines mises au jour à [[Schaanwald]] et [[Nendeln]] et un fort érigé par les Romains au {{s|IV}} pour se protéger contre les attaques des [[Alamans]] témoignent de la densité de la colonisation.

La région fut incorporée à l'[[Carolingiens|empire Carolingien]] et devint un comté franc en [[806]]. Au {{s|X}}, la Rhétie était dirigédirigée par les comtes de [[Bregenz]], dont la lignée s'éteignit en [[1152]]. L'ancienne Rhétie fut ensuite divisée en différents comtés au fil des générations.

Lorsque le duché de [[Souabe]] perdit son Ducduc en [[1268]], tous les vassaux de ce duché devinrent des vassaux directs du trône impérial.

Le comté de [[Vaduz]] fut formé en [[1342]] en tant que petite subdivision du comté de Werdenberg de la dynastie de Montfort de Vorarlberg. À partir de [[1416]], le territoire est dirigé par les barons de Brandis. Ceux-ci fixèrent définitivement les frontières du Liechtenstein en acquérant la partie septentrionnaleseptentrionale de la seigneurie de Schellenberg, : ainsi les frontières du Liechtenstein sont restées identiques depuis 1434. <br/>

En 1510, le dernier baron de Brandis vendit les domaines de Vaduz et de Schellenberg aux comtes de [[Sulz]]. ÉtablitÉtablis à Klettgau, ils dirigèrent ces domaines de l'extérieur. Catholiques romains, ils se firent forts de préserver la fidélité à Rome dans le comté pendant la [[Réforme protestante|Réforme]].

Le {{s|XV}} fut témoin de trois guerres, mais la période noire intervint au {{s|XVII}}, avec des épidémies, des retombées de la [[guerre de Trente Ans]], – même si le Liechtenstein ne fut pas impliqué directement –, et, de plussurcroît, à cause d'une [[chasse aux sorcières]] durant laquelle plus de 100cent personnes furent persecutéespersécutées et executéesexécutées.

En 1613, les comtes de Sulz vendirent les comtés de Vaduz et de Schellenberg aux comtes de Hohenems qui souhaitaient créer un état-tampon entre la Suisse et l'Autriche. Depuis 1608, les dirigeants du Liechtenstein étaientavaient été élevés au rang de Princeprinces, quoiquemais ce titre ne suffisesuffisait pas à permettre leur entrée au Conseil des Princes.

La [[Liste des princes de Liechtenstein|dynastie Liechtenstein]] possédait de vastes étendues de terres, principalement en [[Moravie]], en [[Basse-Autriche]] et en [[Styrie (duché)|Styrie]]. Cependant ces grands et riches territoires étaient des fiefs dépendant de l'autorité d'autres seigneurs, notamment de diverses branches des [[Habsbourg]], dont les Liechtenstein étaient de proches conseillers, et aucunesaucun n'étaientétait détenuesdétenu directement par l'Empereur. C'est pourquoi, la dynastie Liechtenstein n'avaitne pouvait pas la moindre chance d'obtenir un siège à la [[diète d'Empire]], au Reichstag, ni de jouir du prestige et de l'influence que cela engendrait. Afin ded'avoir pouvoirune prétendrechance d'accéder au Conseil des Princes, leur attention futse portéeporta sur les domaines de Vaduz et de Schellenberg. Le Prince [[Johann Adam Andreas de Liechtenstein]] acheta le domaine de [[Schellenberg]] en [[1699]] et le [[Vaduz|comté de Vaduz]] en [[1712]]. En achetantacquérant ce petit territoire composé de villages de montagnes, qui était directement subordonnéessubordonné au Saint-Empire depuis qu'il n'y avait plus de duc de [[Souabe]], le Princeprince de Liechtenstein arriva à ses fins.<br/>

Le territoire prit alors le nom de la famille dirigeant le pays. LaC'est donc la dynastie Liechtenstein qui donna donc son nom à la principauté (et non l'inverse);, elle tirenom son nomtiré du château Liechtenstein en Basse-Autriche qu'elle possèdaposséda de 1140 environ jusqu'au XIIIe siècle et de 1807 à nos jours. Le [[23 janvier]] [[1719]], l'Empereur [[Charles VI du Saint-Empire]] décréta que les comtés de Vaduz et de Schellenberg seraient promus au rang de principauté impériale du Liechtenstein.

Au {{s|XIX}} le Liechtenstein connut une situation délicate. Isolé économiquement, (ses échanges commerciaux stagnaient) la principauté devint de plus en plus enun état rural sous-développé, sous le poids de lourdes taxes féodales. Les idées de la révolution de 1848 y trouvèrent un écho favorable. La population, par des pétitions, appela le Prince à lui accorder une nouvelle constitution, des élections libres, et l'abolition des taxes féodales.

Un accord douanier avec l'Autriche fut conclutconclu en [[1852]]. Cette union rattachait le Liechtenstein au système monétaire autrichien et jetait également les bases de l'évolution économique de la seconde moitié du XIXe siècle. Les manufactures se développèrent, les premières usines virent le jour et la première banque, la « ''Spar und Leihkasse »'', fut fondée en [[1861]]. Le Liechtenstein fut relié aux voies de communication internationales en [[1872]] lorsque les chemins de fer autrichiens inaugurèrent la ligne [[Feldkirch]] – [[Buchs]].

Jusqu'à la fin de la [[Première Guerre mondiale]], le Liechtenstein fut étroitement lié à l'Autriche, mais le désastre économique créecréé par le conflit contraignit le pays à conclure une union monétaire et douanière avec la [[Suisse]]. En [[1919]] le LiechtesteinLiechtentein et la Suisse signèrent un traité par lequel la Suisse assure la représentation des intérêts du Liechtenstein à un niveau diplomatique et consulaire dans les pays où la Suisse est représentée et pasnon lela Liechtensteinprincipauté. Cet accord fut suivi en 1920 d’une convention sur les services postaux.

Cette période est aussi celle d'une nouvelle constitution ([[1921]]) accordant au peuple des mécanismes de démocratie directe et évitant latout risque de prédominance étrangère sur la principauté: ainsi, le premier ministre Liechtensteinoisliechtensteinois devait désormais être natif de la principauté.<br/> En [[1938]], le prince [[François-Joseph II de Liechtenstein]] devint le premier prince de Liechtenstein à résider de façon permanente audans Liechtensteinlma principauté. Il dirigadirigea le pays depuis Vaduz jusqu'à sa mort en 1989.

Après la [[Seconde Guerre mondiale]] (dans laquelle le Liechtenstein resta neutre), les taxes peu élevées du pays ont encouragé la croissance économique, et le pays devint alors une place financière de plus en plus importante. Parmi les raisons de ce succès, on peut citer l'union douanière avec la Suisse et l'adoption du [[Francfranc suisse]] comme monnaie nationale, une politique et des conditions sociales stables.

En 1989, le Prince [[Hans-Adam II de Liechtenstein|Hans-Adam II]] succèdasuccéda à son père. En 1996, la Russie mit fin à un sujet de discorde entre les deux pays en rendant les archives de la famille Liechtenstein.<br/>

Étant un petit pays, mais afin de faire entendre sa voix à un niveau international, le Liechtenstein a rejoint plusieurs organisations internationales depuis les années 1950. En [[1978]], le pays est devenu membre du [[Conseil de l'Europe]], avant de rejoindre l'[[Organisation des Nations unies]] en 1990, l'[[Association européenne de libre-échange]] en 1991 et, l'[[Espace économique européen]] (EEE) et l'[[Organisation Mondiale du Commerce]] (OMC) en 1995.