Wikipédia

Famille Olphe-Galliard

Famille d'ancienne bourgeoisie française
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 25 février 2012 à 21:10 et modifiée en dernier par 89.92.253.220 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.


La famille Olphe-Galliard fut une importante famille du Dauphiné dès le XIIe siècle et plus particulièrement dans la ville de Gap et sa région.

Famille Olphe-Galliard
Image illustrative de l’article Famille Olphe-Galliard
Armes de la famille.
Blasonnement D'azur, au coq d'or crêté, becqué, barbé et membré de gueules; au chef d'argent chargé d'un croissant de sable (Armorial Général de France, de Hozier.-Dauphiné F°393).
Branches Branche d'Ancelle (éteinte), Branche de Gap, Branche de La guerrière dite de Lyon, Branche de Montcorin dite d'Hendaye.
Période XIIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Drapeau du Dauphiné Dauphiné
modifier 

Origines

Famille originaire du Dauphiné, établie en Lyonnais au XVIIIe siècle[réf. nécessaire]. Son nom primitif était Olphe, ou Olphi. L'adjonction du nom Olphe au nom Galliard s'est vraisemblablement produite à la suite d'une alliance, vers 1460, avec une demoiselle Gaillard. Désormais les Olphi portèrent tantôt ce nom seul, tantôt complété par l'indictio "alias Gailliardi" ou "dit Gaillard" tantôt composé en "Olphe-Galliard". Au XVIIe siècle, le nom Olphe disparaît même assez souvent pour ne laisser subsister que celui de Gaillard[réf. nécessaire].

Cette famille remonte authentiquement, d'après les titres des archives départementales des Hautes-Alpes, au début du XIIIe siècle[réf. nécessaire]. Elle est, avec les Farel et les Moton, l'une des trois familles qui ont joué un rôle considérable au XVIe siècle dans la région gapençaise[réf. nécessaire].

Les Olphe-Galliard font partie de la descendance Capétienne[1].

Comme le veut la pieuse tradition, Sainte Ulphe a été désignée comme sainte patronne et protectrice de la famille dès le XVIIIe siècle.

Histoire-Éléments de généalogie

Jean Olphe était notaire à Ancelle en 1301.

Gabriel Olphe-Galliard, consul de Gap, en 1463, notaire impérial joua un rôle important dans les tractations dans les démêlés entre le dauphin Louis II (futur Louis XI) et Gaucher de Forcalquier, évêque de Gap. Il se rendit à Abbeville, auprès de Louis XI, pour lui exposer les besoins de la cité. Il en rapporta un précieux diplôme dont l'original est conservé aux Archives municipales de Gap, série AA, 10[réf. nécessaire].

Son fils Jean, notaire et Procureur Général de la ville de Gap, Consul en 1515 épousa Jeanne de Bonne, grande tante de François de Bonne de Lesdiguières[2]connétable de France en 1622.

Antoine Olphe-Galliard, son petit fils, également consul, sieur de La Chau et de Montalquier, notaire apostolique et royal Delphinal, Procureur Général de la ville de Gap et Consul en 1561, eut, entre autres enfants :

  • Antoine, IIe du nom, procureur de l'Évêque, marié à Catherine Farel, fille de Pierre, écuyer, et de Clairmonde de Cazeneuve, cousine du fameux réformateur Guillaume Farel.
  • Jacques, capitaine des troupes Catholiques à Tallard en 1568, chatelain de Montalquier.
  • Pierre, mort en 1585, écuyer, seigneur de Chateauvieux, qui eut de Marie de Nicat[3], dame de Montmorin, veuve de noble Guillaume du Faure, une fille Françoise, qui s'allia en 1596 à Daniel d'Armand, conseiller du Roi, ancêtre des marquis d'Armand de Châteauvieux.
  • Louise qui épouse Jacques de Patras et Claude qui épouse Antoine de Bernard.

Sa soeur Jamone épouse Pierre Mutonis[4] licencié en lois, qui fut notamment official général de la cour de Gap en 1505 puis juge du chapitre de Gap de 1528 à sa mort en 1540. Sa descendance s'est fondu dans les familles de Chappan et de Riquetti de Mirabeau.

Etienne, né en 1627, consul de Gap, puis avocat en la cour de Grenoble (1693) épouse Isabeau Vial de Daillon.[5]. Sa fille Jeanne épousa Claude Thiers, dont le frère Jean, marié à Marie de Tholozan est l'ancêtre de Louis Adolphe Thiers, célèbre homme d'Etat et historien.

En 1748, Pancrace Olphe-Galliard, conseiller de Montluel, en Bresse, épousa Claudine André d'Arbelles, tante du baron Claude André d'Arbelles, évêque de Quimper en 1802, et arrière grand'tante de la marquise de Biliotti, née d'Arbelles. Il eût treize enfants, dont Louis, émigré en 1793, mort à Lyon en 1818, est l'auteur des deux branches représentées de nos jours. Il fut connu pour avoir fait fortune en fondant le commerce Pont-Gaillard-Reynaldis et cie, maison de toiles d'Alsaces, et de soieriesà Lyon.

Un de ses fils, Dominique né en 1763 fut victime de la Terreur en 1793. Son nom figure sur la liste des guillotinés place Bellecour à Lyon.

Branche des châtelains de La Guerrière (dite de Lyon)

Joseph, né à Lyon en 1778, propriétaire du château de la Guerrière[6] à Couzon-au-Mont-d'Or.

  • Henry son petit fils, marié en 1907 à Mlle de La Ferrière, arrière-petite-fille du fameux général Jean-Andoche Junot duc d'Abrantès.

Et ses deux frères:

 
Chartreuse de Bonpas ayant appartenu aux Olphe-Galliard de 1942 à 2004
  • Joseph[7] né en 1877, aumônier général des Forces Françaises Libres, qui a rendu visite au Maréchal Philippe Pétain[8] le 24 avril 1951 à Port-Joinville lui transmettant "l’hommage de son profond respect". Commandeur de la Légion d'honneur.
  • Pierre né en 1890, président-directeur général de la Société Commerciale de Transports Transatlantiques, membre du nouveau cercle, officier de la Légion d'honneur, propriétaire de la chartreuse de Bonpas[9] resté en la possession des Olphe-Galliard de 1942 à 2004. Il épouse en 1922 à Suzanne dal Piaz, fille de M.John dal Piaz, Président de la Compagnie Générale Transatlantique, Grand-Officier de la Légion d'honneur. Jean, son fils, épousa Martine Faye, fille de M.Faye, P-DG de Cinzano-Pernod. Il était propriétaire de vignobles, et producteur de chapelle-chambertin[10].

Et ses soeurs:

  • Laurence née en 1885, marié en 1913 à Ferdinand de La Rochette (mort en 1915) puis en 1924 à Pierre de La Fourniere, Lieutenant de vaisseau, Officier de la Légion d'honneur.

Branche des châtelains de Montcorin (dite d'Hendaye)

 
Léon Olphe-Galliard

A laquelle appartenait Léonard-Alexandre, né en 1786, mort en 1864. Marié en 1825 à Germaine Joyard de Saint-Hubert. Exellent cavalier, il aimait le sport et la chasse. Il jouait plusieurs instruments: violoncelle et clarinette, admirait Rossini. Il disait: "quand je veux quelque chose; il faut que cela soit!". Il vendit le château de Vourles (1832) et acheta le manoir de Montcorin (1839) à Irigny ou il habitait l'été. Il logeait l'hiver place Bellecour ou il passait la soirée en faisant de la musique. Sa femme, d'une haute élévation de sentiments et d'une grande beauté s'occupa personnellement de l'éducation de son fils, Léon, et avait les idées royaliste de sa famille. Notes de Léon Olphe-Galliard (Archives familiales).

M. Léon Olphe-Galliard, mort en 1893, ornithologue distingué, a laissé plusieurs ouvrages de valeur et légua à la ville de Gap, en même temps que sa riche bibliothèque, sa remarquable collection d'oiseaux[13]. Il est le neveu d'Antoine Duclaux.

Et son fils Gabriel, né en 1870, épouse Louise Dubois de Carentonne. Docteur en Droit, lauréat de l'Institut, auteur de nombreux ouvrages sur les questions économiques et sociales comme: L'Organisation des forces ouvrières 1911, La Force motrice au point de vue économique et social 1915 La Morale des nations 1920, ou Histoire économique & financière de la guerre (1914-1918)1923[14]. Ses écrits obtinrent divers prix et récompenses, notamment de l'Académie des Sciences Morales et Politiques, et de l'Académie d'Education et d'Entr'aide Sociale. Il est le playsien[15], et de 1917 à 1919 il fut chargé de l'administration du bulletin de l'Alliance Française.

Deux hommes d'Église appartenaient également à cette branche:

  • Jean, né en 1893 nommé par Monseigneur Jean Verdier en la Cathédrale Notre-Dame-de-Paris, supérieur de l'abbaye de la Source (Paris XVIe) impliqué dans l'affaire Paul Touvier.
  • Et son frère Michel, né en 1900, religieux de la compagnie de Jésus, supérieur de la résidence de Toulouse, préfacier des œuvres de Jean-Pierre de Caussade: Lettres spirituelles 1962, L'Abandon à la Providence divine 1966, Traité sur l'oraison du cœur : instructions spirituelles 1981, et La Théologie mystique en France au XVIIIe siècle 1984[16].

Odonymie

Rue Olphe-Galliard[17]: elle est dédié à Léon Olphe-Galliard, négociant à Lyon, qui a donné au Musée de Gap une importante collection d'oiseaux empaillés. Les Olphe-Galliard sont une très ancienne famille champsaurine, qui a joué un certain rôle dans l'histoire de Gap, ou ses membres ont été longtemps notaires et consules. Cette rue est nouvelle.

Dans: Histoire de la ville de Gap, ouvrage publié sous les auspices de la société d'études des Hautes-Alpes.

Références

  1. ↑ http://www.capet.org/geneal7/G_Index.php
  2. ↑ http://gw1.geneanet.org/escallier1?lang=fr;p=jeanne;n=de+bonne;oc=1
  3. ↑ http://www.gen-gen.ch/GAILLARD-de-NICAT/Marie/92366
  4. ↑ http://generoyer.free.fr/H-Guerrel-MemMutonis.htm
  5. ↑ http://gw4.geneanet.org/pierfit?lang=fr;p=pancrace;n=olphe+galliard
  6. ↑ http://www.couzonaumontdor.fr/Le-Chateau-de-la-Guerriere.html
  7. ↑ http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=88631
  8. ↑ http://www.admp.org/revuespdf/202/souvenir.pdf
  9. ↑ http://www.patronsdefrance.fr/Documents/patrons/AC000007832/AC000007832Doc978.pdf
  10. ↑ http://www.cellartracker.com/wine.asp?iWine=1070955
  11. ↑ http://pjpmartin.pagesperso-orange.fr/site/Chateauneuf_hist.htm
  12. ↑ http://cths.fr/an/prosopo.php?id=107712
  13. ↑ Léon Olphe-Galliard, sur museum.cg05.fr (consulté le 27 septembre 2011)
  14. ↑ http://www.idref.fr/057222037
  15. ↑ http://www.science-sociale.org/dossiers/dossiers.php?id_dossier=62&PHPSESSID=a7cd7608232016150dd418df8f612
  16. ↑ http://biblidio72.bibli.fr/opac/index.php?lvl=author_see&id=530
  17. ↑ http://www.magasins-grenoble.com/villes/gap/rues/rue-leon-olphe-gaillard/

Bibliographie

  • Généalogie Olphe-Galliard -Paris-Imprimerie R.HERMIEU-1927
  • Les anciennes Familles de France -André GUIRARD-1930, Tome Ier
  • Histoire de la ville de Gap, ouvrage publié sous les auspices de la société d'études des Hautes-Alpes.

Liens externes

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Famille_Olphe-Galliard&oldid=76038160 ».