Chaillé-les-Marais

commune française du département de la Vendée

Chaillé-les-Marais est une commune française située dans le département de la Vendée, en région Pays de la Loire.

Chaillé-les-Marais
Chaillé-les-Marais
Mairie de Chaillé-les-Marais.
Blason de Chaillé-les-Marais
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement Fontenay-le-Comte
Intercommunalité Communauté de communes Sud Vendée Littoral
Maire
Mandat
Antoine Métais
2020-2026
Code postal 85450
Code commune 85042
Démographie
Gentilé Chaillezais
Population
municipale
1 893 hab. (2021 en évolution de −1,51 % par rapport à 2015)
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 23′ 51″ nord, 1° 01′ 17″ ouest
Altitude m
Min. 0 m
Max. 23 m
Superficie 40,10 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction La Rochelle
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Luçon
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Chaillé-les-Marais
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Chaillé-les-Marais
Liens
Site web Site officiel

Commune de la région naturelle du Marais poitevin, elle est incluse dans le parc naturel régional du marais poitevin.

Hydrographie

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Chaillé-les-Marais : le canal du Clain.

Creusé en 1217, afin d'assécher le marais entre Chaillé-les-Marais et Marans, le canal des Cinq Abbés, long de neuf kilomètres, est le plus célèbre du Marais poitevin.

Son affluent, le canal du Clain, reçoit par un système de bondes le trop-plein des fossés intermédiaires, lors des crues[1].

Géographie

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Chaillé-les-Marais est une ancienne île du « golfe des Pictons » à l'origine du marais Poitevin. Cette butte calcaire est le centre du « marais desséché ».

Le territoire municipal de Chaillé-les-Marais s'étend sur 4 010 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 2 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 23 mètres[2],[3].

Lieux-dits de Chaillé-les-Marais

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  • Bel Air
  • Bellegarde
  • Bois Fontaine
  • Bonfonds
  • Chaillezais
  • Choisival
  • Cornon
  • Gemonville
  • Jamagne
  • l'Asile
  • l'Orvalle
  • la Blanchardiere
  • la Bonde
  • la Bonde du Coteau
  • la Bonninerie
  • la Bosse
  • la Cochelle
  • la Coulonge
  • la Fromentiere
  • la Grande Boissiere
  • la Grande Cabane
  • la Grande Roussiere
  • la Groix
  • la Loge
  • la Maison Commune
  • la Maison Neuve
  • la Petite Boissiere
  • la Petite Roussiere
  • la Pironnerie
  • la Plaisance
  • la Prise
  • la Richardiere
  • la Rivière aux Bœufs
  • la Torse
  • la Tremblaie
  • le Booth
  • le Bout du Rocher
  • le Breuil Flacourt
  • le Breuil Robert
  • le Grand Plessis
  • le Grand Vigneau
  • le Gros Sillon
  • le Marais Pacaud
  • le Nieul
  • le Pas des Vaches
  • le Petit Breuil
  • le Petit Logis
  • le Petit Plessis
  • le Petit Sableau
  • le Pre Meunier
  • le Saut de la Carpe
  • Les Ablettes
  • les Petites Ablettes
  • les Pictons
  • les Verdineries
  • Maguelonne
  • Terre Neuve.

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hivers doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 773 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Marans à 10 km à vol d'oiseau[7], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 739,6 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Chaillé-les-Marais est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Rochelle, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[12]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (96,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,3 %), prairies (17 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), zones urbanisées (5,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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L'origine du nom Chaillé découle de l'ancien français du Bas-Poitou, où "Chaill" ou "chail" désigne un caillou ou un rocher. Ce terme fait directement référence à la topographie du terrain, étant donné que l'îlot calcaire de Chaillé domine le marais[16].

Au XIIIe siècle, le village était désigné sous les noms de "Challec" ou "Chaillec", puis au XVe siècle sous celui de "Challeium", pour finalement adopter le nom de "Chaillé" au XVIIe siècle. Cette évolution linguistique reflète l'évolution de la désignation de la localité, tout en faisant allusion à son environnement géographique spécifique[16]. En poitevin, la commune est appelée Challàe[17].

Histoire

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Origines

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Chaillé-les-Marais, autrefois connu sous le nom d'« île Carriot », était à l'origine un îlot calcaire situé au sein d'un vaste golfe marin nommé le Golfe des Pictons, comme certaines communes avoisinantes. Ce territoire, balayé par les flots de l'océan, comprenait également deux autres îlots plus petits, Aisne et Le Sableau. La configuration topographique de cette île laisse supposer qu'elle abritait un port dès l'époque romaine[16].

Au cours des siècles qui ont suivi, les retraits progressifs de la mer ont laissé place à d'immenses marais insalubres ainsi qu'à de hautes falaises, caractéristiques qui perdurent encore de nos jours[16].

Moyen-âge et assèchement du Marais

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Des vestiges de l'époque médiévale subsistent sous la forme d'une ancienne motte féodale, témoignant du passé féodal de la région. Sous l'impulsion des abbayes influentes de la zone, ces territoires ont été transformés en terres fertiles après la réalisation d'importants travaux de drainage. En 1217, Pierre de Volvire, seigneur de Chaillé, a accordé l'autorisation aux abbés de cinq abbayes locales - Saint-Michel, l'Absie, Saint-Maixent, Maillezais et Nieul - d'entreprendre la construction d'un canal, connu sous le nom de canal des cinq abbés[16].

En 1283, pour résoudre les conflits d'intérêts entre les habitants de Fontenay et ceux des villages environnants, les commissaires du roi Philippe le Hardi ont décidé de faire creuser un canal périphérique, appelé l'achenal le Roy (actuellement la ceinture des hollandais). Il conviendrait d'étudier la transition de l'achenal le Roy au canal des Hollandais, un sujet sur lequel Bradley a travaillé[16].

Au XVIIe siècle, une nouvelle dynamique a été donnée au drainage des marais, favorisée par une conjoncture économique propice et une forte croissance démographique. L'initiative revient à Pierre Siette, ingénieur et géographe du roi à La Rochelle. Ces travaux ont été supervisés et entretenus par des sociétés de marais, la plus ancienne d'entre elles étant créée en 1646 sous le nom de syndicat des Marais du Petit Poitou, dont le siège est toujours situé à Chaillé, à la "Maison du Maître de Digues"[16].

Révolution française

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À Chaillé-les-Marais, la période révolutionnaire débute le 1er mars 1789. À la suite de la convocation des États généraux, les officiers municipaux rassemblent les citoyens après la messe paroissiale pour rédiger et signer leurs « cahiers de doléances » et pour élire quatre députés chargés de les représenter à la Sénéchaussée de Fontenay, le 6 mars suivant. Les députés désignés sont M. Merland de Chaillé, conseiller du roi au siège de Fontenay, Michel Philippe Tillier, Hilaire Martineau et Pierre Mingaud. Le cahier de doléances de Chaillé-les-Marais est préservé et consultable aux archives départementales de La Roche-sur-Yon. La paroisse de Chaillé-les-Marais exprime un soutien aux idées nouvelles, telles que l'abolition des privilèges. Le directeur, M. Arrivé de Boineuf, ainsi que certains propriétaires du « Marais du Petit Poitou », initialement réticents, finissent par consentir à les abandonner, bien que certains privilèges subsisteront jusqu'à la moitié du XXe siècle[16].

Le 31 janvier 1790, les 1559 résidents de la paroisse de Chaillé-les-Marais se sont réunis dans leur église afin d'élire leur premier maire, M. Martineau, ainsi que cinq membres municipaux, douze notables et un procureur. Le 24 mai de la même année, ils ont exprimé leur gratitude envers l'Assemblée nationale pour avoir désigné leur municipalité comme chef-lieu de canton[16].

À plusieurs occasions, les habitants de Chaillé-les-Marais, y compris le curé Bontems et son vicaire Clément, ont prêté serment de fidélité à la nation. En 1795, le vicaire Clément, réfugié à Saint-Pompain, a demandé à être exempté de son serment pour des raisons de conscience. Cependant, ce document, conservé dans les archives municipales pendant deux siècles, est introuvable depuis une dizaine d'années. Le curé Bontems, pour sa part, est demeuré auprès de ses paroissiens, célébrant les messes jusqu'à ce qu'il soit empêché de le faire sur dénonciation pendant l'interdiction des cultes religieux. Finalement, il s'est porté volontaire pour faciliter le rétablissement du culte catholique[16].

En janvier 1792, la paroisse fut subdivisée en 5 sections, jetant ainsi les bases du futur cadastre qui ne serait tracé qu'en 1834. La conscription ne sembla pas poser de difficulté apparente. La garde nationale, qui englobait les gardes côtière, municipale, puis cantonale, fut formée ; Champagné comptait 229 citoyens actifs, Chaillé 157, Puyravault 87, Sainte-Radégonde 122 et Vouillé 120[16].

À plusieurs occasions, notamment en 1793 et 1794, elle fut sollicitée pour la défense de Luçon, Saint-Hermant et Fontenay-le-Peuple lorsqu'elles furent attaquées par les contre-révolutionnaires. Pendant ces périodes de menace, afin d'empêcher les "brigands" de pénétrer dans le marais, des travailleurs furent dépêchés pour couper le pont de Moreilles, et la municipalité demanda même du renfort à la ville de Marans[16].

En août 1794, en tant que réfugiés, les administrateurs citoyens du district de Fontenay le Peuple tinrent des séances extraordinaires à Chaillé, érigeant ainsi cette commune en chef-lieu du département pour quelques jours[16].

XIXe siècle

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Le souci du bien-être des citoyens a toujours revêtu une importance primordiale pour les dirigeants de Chaillé-les-Marais, qui ont cherché à mettre en place diverses mesures en ce sens. Dans cette optique, ils ont envisagé la nomination d'un régent chargé de l'éducation de la jeunesse locale, ainsi que l'organisation de foires et de marchés, dont les dates ont été coordonnées avec les principaux villages environnants[16].

Dans le dessein de permettre à certains administrés d'accéder à la propriété, des terrains communaux ont été aménagés en lots, donnant ainsi naissance aux villages de « L’An VI » et de « L’An VI I »[16].

Comme il est de coutume dans de nombreux villages français, les habitants de Chaillé-les-Marais ont symbolisé leur attachement aux idéaux républicains en plantant un arbre de la liberté. À diverses occasions, notamment en octobre 1792 et en décembre 1793, de nouveaux arbres ont été plantés pour remplacer ceux qui étaient tombés en décrépitude. En outre, en 1848, un nouvel arbre a été érigé, bien que sa symbolique ait été éclipsée après le coup d'État du 2 décembre 1851[16].

Conformément à la loi du 8 janvier 1792, une gendarmerie a été mise en place dans le canton, initialement établie à Moreilles avant de trouver sa résidence permanente dans le chef-lieu. Au fil des années, des améliorations ont été apportées à ses installations, culminant avec son déménagement dans une nouvelle caserne en 1983[16].

L'essor de la commune de Chaillé-les-Marais a été largement favorisé par l'élevage et l'agriculture, en particulier la culture de la fève, dont une partie était vendue à l'arsenal de Rochefort-sur-Mer. Les échanges commerciaux ont été 'stimulés par l'organisation de foires et de marchés, tandis que les routes telles que la route 137 ont joué un rôle essentiel dans la connectivité de la région[16].

En matière d'infrastructures, des projets tels que l'ouverture d'une route en direction du Langon en 1848 ont été entrepris, bien que certains aient été contestés, comme celui en direction de Nalliers en 1851. Malgré les obstacles, le développement s'est poursuivi, avec la construction d'une ligne de chemin de fer, bien que son tracé ait été source de désaccords[16].

Les défis d'urbanisme ont également été abordés, notamment avec l'agrandissement du cimetière pour répondre aux besoins croissants de la population. De même, la reconstruction de l'église menaçant ruine a été entreprise, avec des travaux achevés en 1868 sous la direction de l'architecte Victor Clair[16].

XXe siècle

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Pendant la Première Guerre mondiale, la communauté de Chaillezais a subi de lourdes pertes, avec 84 de ses membres qui ont péri dans le conflit, entraînant des tragédies dans de nombreuses familles[16].

Durant la Seconde Guerre mondiale, l'impact sur la population fut moins sévère, avec seulement deux habitants tombant en résistance, tandis que d'autres ont été durablement affectés par les actions de l'occupant[16].

XXIe siècle

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Au début du XXIe siècle, le territoire de Chaillé-les-Marais, sous la gestion de diverses sociétés spécialisées dans l'aménagement des zones marécageuses, est principalement consacré à la culture céréalière. Les rendements actuels surpassent de loin ceux obtenus par les moines, qui furent parmi les premiers à assécher ces terres. En outre, ces sols sont favorables à la culture du melon, alternant avec des cultures telles que le maïs, le tournesol et le blé. La transformation économique de la région a conduit à la disparition de la plupart des commerces et entreprises qui y étaient établis[16].

Héraldique

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  Blasonnement :
Écartelé : au premier, d'or au château de gueules, ouvert et ajouré du champ, maçonné de sable ; au deuxième, d'azur à l'île d'argent ; au troisième, d'azur à l'anguille d'argent ondoyant en pal ; au quatrième, d'or à la fasce fuselée de gueules de cinq pièces.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1865 1908 Eugène Maingaud républicain propriétaire, conseiller général
1908 1945 Auguste Albert    
1945 1959 Ernest Bonnet    
1959 1971 Georges Breton    
1971 1983 Julien-Hilaire Petit    
1983 1989 Roger Autin    
1989 1991 Robert Bontemps    
1991 1995 Jean-Louis Grousset    
1995 2014 Guy Grelaud[Note 2],[18] DVG Conseiller général du Canton de Chaillé-les-Marais (1998-2004)
2014 2020 Guy Pacaud DVG retraité de l'artisanat et de l'industrie
2020 En cours Antoine Métais DVD  

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

En 2021, la commune comptait 1 893 habitants[Note 3], en évolution de −1,51 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7021 7481 8091 9982 0842 1362 2962 4022 454
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 4952 4872 3772 3682 4052 3722 3302 2962 196
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 1622 1511 9921 6901 6771 6001 5891 5641 583
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 5561 4431 2921 4861 5531 5991 7821 8341 921
2018 2021 - - - - - - -
1 8841 893-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,4 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 926 hommes pour 958 femmes, soit un taux de 50,85 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,16 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[23]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,7 
90 ou +
4,7 
6,9 
75-89 ans
13,0 
19,7 
60-74 ans
18,6 
21,9 
45-59 ans
19,7 
17,6 
30-44 ans
17,1 
13,7 
15-29 ans
11,0 
18,5 
0-14 ans
15,9 
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2021 en pourcentage[24]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,2 
8,7 
75-89 ans
11,1 
20,3 
60-74 ans
21,3 
20 
45-59 ans
19,4 
17,5 
30-44 ans
16,8 
15 
15-29 ans
13,2 
17,7 
0-14 ans
16,1 

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Sainte-Marie-Madeleine
  • Pompe à eau, rue du 11-Novembre
  • Le théâtre Jean-Baptiste
  • Le monument aux morts

Personnalités

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Réélu en 2001, 2008.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Les ouvrages hydrauliques »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  2. « Commune 24470 », Géofla, version 2.2, base de données de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
  3. « Chaillé-les-Marais », Répertoire géographique des communes, fichier de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  4. Carte IGN sous Géoportail
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Chaillé-les-Marais et Marans », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Marans », sur la commune de Marans - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Marans », sur la commune de Marans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Chaillé-les-Marais ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Rochelle », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v et w « Histoire – Chaillé les Marais » (consulté le )
  17. Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X), p. 75.
  18. Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Chaillé-les-Marais (85042) », (consulté le ).
  24. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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