Quincy Jones

compositeur, arrangeur, chef d'orchestre de jazz et producteur musical américain

Quincy Delight Jones Jr., dit Quincy Jones [ˈkwɪnsi d͡ʒoʊnz][1] et surnommé « Q » [kjuː][1], né le à Chicago (Illinois), est un trompettiste, arrangeur, compositeur, réalisateur et producteur américain.

Quincy Jones
Quincy Jones en 2014.
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
Quincy Delight Jones, Jr.Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Quincy Delight JonesVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
QVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Michigan Boulevard Garden Apartments (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Berklee College of Music
Garfield High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Quincy Delight Jones (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Sarah Frances Wells (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Richard A. Jones (en) (frère consanguin)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Jeri Caldwell (d) (de à )
Ulla Andersson (en) (de à )
Peggy Lipton (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Autres informations
Membre de
Taille
1,68 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Cheveux
Yeux
Marron foncé (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Instruments
Labels
Maître
Genres artistiques
Influencé par
Site web
Distinctions
Discographie
Discographie de Quincy Jones production (d), Quincy Jones production discography (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Considéré comme l'un des plus grands producteurs de musique, il est notamment connu pour le trio qu'il forma avec Bruce Swedien (ingénieur du son) et Michael Jackson sur les albums Off the Wall (1979), Thriller (1982) et Bad (1987) de ce dernier.

Quincy Jones a remporté 28 Grammy Awards[2] (pour 80 nominations[3]) ainsi qu'un Grammy Legend Award en 1992.

Biographie

modifier

Jeunesse et formation

modifier

Né à Chicago[4], Quincy Jones est le fils de Quincy Delight (un charpentier) et de Sarah Wells Jones[5]. Il connaît une enfance difficile : pauvreté et mère internée pour maladie mentale. Après plusieurs déménagements, son père s'installe dans la banlieue de Seattle, à Bremerton, dans l'État de Washington[6],[7] et c’est là que Quincy Jones commence à être fasciné par la musique. Il s’essaie d’abord en autodidacte au piano, puis apprend la trompette à l’école. À treize ans, il reçoit quelques cours de Clark Terry, lors d’un passage de l’orchestre de Count Basie à Seattle. La situation financière de la famille est difficile et, en dehors de ses heures d’école, il exerce l’activité de cireur de chaussures. Il fait la connaissance de Ray Charles, son aîné de trois ans. Les deux amis forment un combo qui se produit dans les clubs de la ville. Quincy Jones fait aussi partie d’orchestres locaux. À dix-huit ans, il obtient une bourse pour poursuivre ses études au Berklee College of Music de Boston.

Carrière

modifier

Il quitte vite cet établissement pour intégrer l’orchestre de Lionel Hampton[8] comme trompettiste et arrangeur. Malgré un salaire dérisoire[9], Quincy Jones reste quatre ans dans ce « big band » avec lequel il fait une tournée en Europe. Il s’installe ensuite un temps à New York où il exerce comme trompettiste mais surtout arrangeur « free lance ». Il écrit des arrangements pour de nombreux musiciens (Tommy Dorsey, Gene Krupa, Sarah Vaughan, Count Basie, Dinah Washington, Cannonball Adderley, Ray Charles, etc.).

En 1956, Quincy Jones est engagé par Dizzy Gillespie comme trompettiste et directeur musical de son big band pour une tournée organisée par le Département d’État au Moyen-Orient et en Amérique du Sud. Pendant cette tournée, il fait la connaissance de Lalo Schifrin, pianiste-compositeur-arrangeur-chef d'orchestre. Peu après, il enregistre son premier disque comme chef d’orchestre pour le label ABC Paramount Records.

En 1957, Quincy s’installe à Paris où il étudie auprès de Nadia Boulanger, directrice du Conservatoire américain de Fontainebleau[10], et travaille comme « staff arranger » pour le label d’Eddie Barclay (pour des artistes tels que Henri Salvador, Charles Aznavour, Jacques Brel, etc.). Le groupe Les Double Six enregistre un album consacré à ses compositions. Le temps d’une tournée européenne, il est le directeur de la troupe qui joue la comédie musicale Free and easy d’Harold Arlen. En 1960, il forme un « big band » avec dix-huit musiciens. Malgré la qualité musicale de l’orchestre, l’expérience se solde par un fiasco financier et pousse Quincy Jones, homme pourtant foncièrement optimiste, au bord de la dépression.

Il retourne aux États-Unis où, grâce à l’aide d'Irving Green, il devient arrangeur puis directeur musical du label Mercury. C’est dans ce cadre qu’il va arranger des dizaines d’albums de jazzmen mais aussi, et surtout, d’artistes comme Frank Sinatra, Barbra Streisand, Nana Mouskouri ou encore Tony Bennett. En 1964, il est nommé vice-président du label. La même année il écrit sa première musique de film pour Le Prêteur sur gages de Sidney Lumet puis en écrit d'autres dans les années qui suivent.

Il travaille aussi pour la télévision : musiques de L'Homme de fer, Sanford and Son et du Bill Cosby Show (en). Il milite dans de nombreux mouvements anti-racistes et sociaux auprès de Martin Luther King ou du Révérend Jesse Jackson. Il aide financièrement l'IBAM (« Institute for Black American Music ») et est un des fondateurs du « Black Arts Festival » de Chicago. En 1973, Quincy Jones coproduit pour CBS Duke Ellington, We Love You Madly, une émission télévisée en hommage à l’œuvre du Duke à laquelle participent Sarah Vaughan, Aretha Franklin, Peggy Lee, Count Basie, Joe Williams, et le groupe Chicago. En parallèle à son activité de producteur et de compositeur, Quincy Jones continue à enregistrer des disques, pour plusieurs labels, sous son nom, souvent plus proches du rhythm and blues, du funk ou de la pop que du jazz.

 
Quincy Jones en 1989.

En août 1974, il est victime d’une rupture d'anévrisme et subit deux importantes opérations. Après six mois d’arrêt, il reprend une intense activité. Il est le directeur musical du film The Wiz pour le compte de la mythique maison de disques Motown. C'est sur le tournage qu'il rencontre le jeune Michael Jackson qui est à la recherche d'un nouveau producteur pour lancer sa carrière solo. Il produit ainsi en 1979 Off the Wall, le cinquième album de Michael Jackson mais son 1er album en tant qu’adulte et son 1er chez le label Epic Records. Cet album est un succès commercial mais l'apothéose vient en 1982 avec le suivant, Thriller, qui reste à ce jour l'album le plus vendu de tous les temps avec plus de 60 millions d'exemplaires vendus. Après un troisième album, Bad (1987), qui est encore un succès, Michael Jackson se sépare de Quincy Jones, mais la fortune de ce dernier est définitivement assurée.

Sa situation financière lui permet d'acheter les droits d’édition de compositions de nombreux musiciens (il possède actuellement des droits sur environ 1 600 titres). Elle lui permet aussi d'être, en 1985, coproducteur du film de Steven Spielberg La Couleur pourpre (The Color Purple). La même année, il est coorganisateur de l'enregistrement de We Are the World, titre humanitaire contre la famine en Éthiopie (1984-1985). En 1988, il remixe Blue Monday de New Order. Quincy Jones n'oublie pas pour autant le jazz. En 1991, par exemple, il dirige au festival de Montreux l'orchestre qui accompagne Miles Davis pour la reprise des arrangements écrits par Gil Evans. En 1993, Quincy Jones et David Salzman organisent le concert d'investiture du président Bill Clinton.

Jones et Salzman fondent la compagnie « QDE » (Quincy Jones/David Salzman Entertainment) qui produit aussi bien de la musique, des pièces de théâtre, des films, des émissions télévisées - dont Le Prince de Bel-Air (The Fresh Prince of Bel-Air) pour NBC-TV - et d'autres produits multimédias. QDE - dont Quincy Jones est le PDG - édite aussi le magazine Vibe. Quincy Jones fonde son propre label, Qwest Records. En 2001, Quincy Jones est fait Commandeur de la Légion d'honneur par Jacques Chirac.

En 2019, il est le parrain sur scène des concerts Quincy Jones Presents Off the Wall, Thriller & Bad (date à l'AccorHotels Arena) et Quincy Jones Presents Soundtrack Of The 80's[11].

Vie personnelle

modifier

Quincy Jones a été marié trois fois et a eu sept enfants de cinq compagnes différentes :

En 1957, Quincy épouse Jeri Caldwell, le couple donne naissance à une fille : la chanteuse de jazz Jolie Jones Levine[12]. Ils divorcent en 1966[13],[14].

En 1963, il a une brève liaison avec la danseuse Carol Reynolds, de cette union naît une fille Rachel Jones[15],[16],[17].

En 1967, il épouse la photographe, parolière et chanteuse Ulla Jones (en)[18], le couple donne naissance à une fille Martina Jones et au compositeur et producteur Quincy Jones III[19]. Ils divorcent en 1974[14].

En 1974, il épouse l'actrice Peggy Lipton (décédée le ), le couple donne naissance à deux filles : la styliste et actrice Kidada Jones et l'actrice Rashida Jones. Ils divorcent en 1990[14],[20],[21].

De 1991 à 1997, Quincy entretient une liaison avec l'actrice Nastassja Kinski (la fille de Klaus Kinski), le couple donne naissance, en 1993, à la mannequin Kenya Kinski-Jones[22],[14].

En 2009, les marques d'accessoires audio AKG ainsi que JBL éditent une ligne d'accessoires audio avec sa signature. Une partie des recettes est versée à l’organisation soutenant l'éducation musicale, fondée par Quincy Jones[23],[24],[25].

En 2017, Quincy Jones et le producteur français Reza Ackbaraly ont lancé Qwest TV[26], le premier service de vidéo à la demande par abonnement (SVOD) consacré au jazz et à ses musiques affiliées du monde entier. La plateforme propose une sélection de concerts, d'interviews, de documentaires et de contenus originaux et exclusifs, sans publicité [27].

On a pu le voir en caméo dans l'épisode 9 de la saison 1 de la série Le Prince de Bel-Air. Il fait aussi une apparition dans le film The Wiz et dans Austin Powers 3 de Mike Myers.

Le compositeur japonais Joe Hisaishi (de son vrai nom Mamoru Fujisawa), compositeur des films de Hayao Miyazaki et de Takeshi Kitano a choisi son pseudonyme en hommage à Quincy Jones. En effet, le kanji pour « Hisaishi » pourrait être lu comme « Kuishi », qui est proche de la prononciation japonaise de « Quincy », et « Joe » vient naturellement de « Jones ».

Le concert pour son 75e anniversaire a eu lieu en Suisse au Festival de Jazz de Montreux 2008[28].

Un concert événement pour célébrer son 85e anniversaire a eu lieu au Festival de Jazz de Montreux le dimanche , avec notamment : Ibrahim Maalouf, Nate Smith Kinfolk, Jade Elliott, Nik West, Ezra Collective, Richard Bona, Jacob Collier, Alfredo Rodriguez, Talib Kweli, Jowee Omicil et bien d'autres.

Filmographie

modifier

Discographie

modifier

Albums studio

modifier

Anthologie

modifier
  • The Quincy Jones ABC/Mercury Big Band Jazz Sessions (sorti en 2008)
    • disque 1 : This Is How I Feel About Jazz et Quintessence
    • disque 2 : The Birth of a Band et The Birth of a Band (bonus tracks)
    • disque 3 : The Great Wide World of Quincy Jones et I Dig Dancers
    • disque 4 : The Zurich Concert et Zurich Jam Sessions
    • disque 5 : The Newport Concert et We Had a Ball
  • Jazz Round Midnight, Quincy Jones, chez Verve (314 537 702-2)
  • Quincy Jones's Finest Hour, chez Verve (490 667-2)
  • Strike Up the Band, chez Mercury (830 774-2)
  • Genius + Soul = Jazz, avec Ray Charles, chez Rhino (R2 72814)
  • Back on the Block, 1989

Musiques de films

modifier

À titre de curiosité, le thème du générique des trois films de la série Austin Powers est en fait Soul bossa nova, un titre tiré de l'album de Quincy Jones Big Band Bossa Nova (1962). Quincy Jones apparait brièvement dans son propre rôle dans l'épisode trois (Austin Powers dans Goldmember).

Prix et distinctions

modifier

Récompenses aux Grammy Awards

modifier
Année Catégorie Nom Type Résultat
1964 Meilleur arrangement orchestral I Can’t Stop Loving You Morceau Vainqueur
1970 Meilleure performance jazz instrumental Walking in Space Morceau Vainqueur
1972 Meilleure performance pop instrumental Smackwater Jack Album Vainqueur
1974 Meilleur arrangement instrumental Summer In The City Morceau Vainqueur
1979 Meilleur arrangement instrumental The Wiz Main Title (Overture, Part I) Morceau Vainqueur
1981 Meilleur arrangement instrumental Dinorah, Dinorah Morceau Vainqueur
1982 Meilleure performance R&B The Dude Album Vainqueur
Meilleur arrangement instrumental pour voix Ai No Corrida Morceau Vainqueur
Producteur de l'année Vainqueur
1984 Meilleur album Thriller Album Vainqueur
Meilleur enregistrement Beat It Single Vainqueur
Meilleur album pour enfants E.T. The Extra-Terrestrial Album Vainqueur
Producteur de l'année Vainqueur
1985 Meilleur arrangement instrumental Grace (Gymnastics Theme) Morceau Vainqueur
1986 Meilleur enregistrement de l'année We Are the World Single Vainqueur
1986 Meilleure prestation vocale pop d'un duo ou groupe We Are the World Single Vainqueur
1986 Meilleur clip We Are the World Single Vainqueur
1989 Trusteed Awards Lauréat
1991 Meilleur album de l'année Back on the Block Album Vainqueur
Meilleur arrangement instrumental Birdland Morceau Vainqueur
Meilleure performance jazz-fusion Birdland Morceau Vainqueur
Meilleur arrangement instrumental pour voix The Places You Find Love Morceau Vainqueur
Meilleure performance de rap Back on the Block Morceau Vainqueur
Producteur de l'année Vainqueur
1992 Grammy Legend Award Lauréat
1994 Meilleur ensemble de jazz Miles and Quincy Live at Montreux Album Vainqueur
1996 MusiCares Person of the Year Lauréat
2002 Meilleur album parlé Q: The Autobiography Of Quincy Jones Album Vainqueur
2019 Meilleur film musical Quincy Film Vainqueur

Notes et références

modifier
  1. a et b Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  2. Soit le deuxième plus grand nombre de récompenses derrière les 31 Grammy Awards de Georg Solti.
  3. Record du nombre de nominations partagé avec Jay-Z.
  4. a et b (en) « Quincy Jones | Biography, Music, & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  5. (en-US) « Jones, Quincy (b. 1933) », sur www.historylink.org (consulté le )
  6. Encyclopædia Universalis, « QUINCY JONES », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  7. (en-US) « Quincy Jones | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  8. (en-US) « Quincy Jones », sur Biography (consulté le )
  9. 17 dollars la soirée selon ses mémoires.
  10. (en-US) « Quincy Jones's Biography », sur The HistoryMakers (consulté le )
  11. Florian Masut, « M. Jackson effacé des affiches », sur rtbf.be, (consulté le ).
  12. (en-GB) « Jolie Jones, daughter of Quincy Jones – Interview with Professor Olle Johansson – Radiation Research » (consulté le )
  13. (en) « Jeri Caldwell - IMDb », sur IMDb (consulté le )
  14. a b c et d (en-US) « Quincy Jones », sur www.nndb.com (consulté le )
  15. (en-US) « Quincy Jones's life in pics | Gallery », sur Wonderwall.com, (consulté le )
  16. (en-GB) Corinne Sullivan, « Carol Reynolds », sur POPSUGAR Celebrity UK, (consulté le )
  17. Daily, « Still got his mojo! Quincy Jones, 79, enjoys the company of a new girlfriend half his age as he holidays in St Tropez », sur Mail Online, (consulté le )
  18. (en) « Ulla Andersson », sur IMDb (consulté le )
  19. (en) « Meet Quincy Delight Jones III | Scandinavian Traveler », sur Scandinavian Traveler - For the modern traveler from Scandinavian Airlines (consulté le )
  20. (en) « Quincy Jones remembers ex-wife Peggy Lipton in touching tribute: 'Love is eternal' », sur EW.com (consulté le )
  21. (en-US) « Actress Peggy Lipton, star of ‘The Mod Squad’ and ‘Twin Peaks,’ dies at 72 », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  22. (en-US) « Kenya Kinski-Jones Gives a Master Class in Minimalism », sur C Magazine, (consulté le )
  23. AKG - Quincy Jones
  24. Pierre Stemmelin, « Test AKG Q701 : un casque ultra audiophile signé Quincy Jones », sur ON-mag.fr, (consulté le )
  25. La gamme Quincy Jones
  26. (en-US) « Qwest TV by Quincy Jones », sur Qwest
  27. « Qwest TV : quand le jazz veut aussi son Netflix - Les Echos », sur www.lesechos.fr (consulté le )
  28. Concert retransmis sur la chaîne de télévision Mezzo le 23/09/2011
  29. (en-US) « Quincy Jones », sur Hollywood Walk of Fame, (consulté le )
  30. (en) « Quincy Jones », sur latimes.com (consulté le )
  31. (en-US) « Quincy Jones », sur Polar Music Prize (consulté le )
  32. (en-US) « The 67th Academy Awards Memorable Moments », sur Oscars.org | Academy of Motion Picture Arts and Sciences, (consulté le )
  33. (en-US) « Quincy Jones », sur National Endowment for the Humanities (NEH) (consulté le )
  34. (en-GB) « Quincy Jones gets French honour », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  35. (en-US) « Marian Anderson Award »
  36. (en-US) « Marian Anderson Award »
  37. (en-US) Bill Gelman, « Another high note for Marian », sur South Philly Review, (consulté le )
  38. (en-US) « Quincy Jones », sur American Academy of Arts & Sciences (consulté le )
  39. lefigaro fr avec AFP, « Quincy Jones honoré par la France », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  40. Le 7 octobre 2014 à 07h00, « Jack Lang décore Quincy Jones », sur leparisien.fr, (consulté le )

Bibliographie

modifier

Autobiographie

modifier
  • (en) Quincy Jones, Quincy Jones -- Q's Jook Joint, Alfred Music, , 132 p. (ISBN 978-1-57623-288-0),
  • (en) Quincy Jones, Q : The Autobiography of Quincy Jones, Three Rivers Press, 1 octobre 2001, rééd. 8 octobre 2002, 432 p. (ISBN 978-0-7679-0510-7, lire en ligne),
  • (en) Quincy Jones, The Vibe Q : Raw and Uncut, Dafina, , 320 p. (ISBN 978-1-60183-002-9),
  • (en) Quincy Jones, The Complete Quincy Jones : My Journey & Passions : Photos, Letters, Memories & More from Q’s Personal Collection, Insight Editions, , 148 p. (ISBN 978-1-933784-67-0),
  • (en) Quincy Jones, The Quincy Jones Legacy Series : Q on Producing : The Soul and Science of Mastering Music and Work, Hal Leonard Publishing Corporation, , 302 p. (ISBN 978-1-4234-5976-7),

En français

modifier

Articles et interviews

modifier
  • (en-GB) « Quincy Jones », sur Academy of Achievement, ,
  • (en-US) « Oprah Talks to Quincy Jones », sur Oprah.com, , p. 11 pages,
  • (en-US) « Quincy Jones Biography », sur Public Broadcasting Service, ,
  • (en-US) David Marchese, « In Conversation: Quincy Jones The music legend on the secret Michael Jackson, his relationship with the Trumps, and the problem with modern pop », Vulture,‎ (lire en ligne).

Liens externes

modifier
  • (en-US) « Quincy Jones », sur Channel YouTube Quincy Jones productions