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« Pont-Scorff » : différence entre les versions

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{{Infobox Commune de France
{{Infobox Commune de France
| nom = Pont-Scorff
| nom = Pont-Scorff
| image = Pont scorff.jpg
| image = Pont-Scorff 007.jpg
| légende = Les rives du [[Scorff]] ; à l'arrière-plan le "Pont Saint-Jean", dit aussi "Pont Romain".
| légende = La mairie de Pont-Scorff, bâtiment historique appelé "[[Maison des Princes de Rohan|Maison des Princes]]".
| blason = Blason ville fr Pont-Scorff (Morbihan).svg
| blason = Blason ville fr Pont-Scorff (Morbihan).svg
| légende blason = #Blasonnement
| légende blason = #Blasonnement
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| alt maxi = 72
| alt maxi = 72
| superficie = 23.5
| superficie = 23.5
| type = Commune rurale
| type = Bourg rural
| unité urbaine = Pont-Scorff <br><small>(ville isolée)</small>
| unité urbaine = Pont-Scorff <br><small>(ville isolée)</small>
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Lorient|Lorient]] <br><small>(commune de la couronne)</small>
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Lorient|Lorient]] <br><small>(commune de la couronne)</small>
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=== Relief ===
=== Relief ===


L'altitude varie de {{unité|2|à=72|m}} au-dessus du niveau de la mer. Au Bas-Pont-Scorff, une « falaise » abrupte tombe au pied de la rivière du [[Scorff]]<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Cléguer, patrimoine |url=http://www.cleguer.fr/Patrimoine.2789.0.html |site=http://www.cleguer.fr/ |date= |consulté le=20 juillet 2019 }}.</ref>. Le Haut-Pont-Scorff est construit sur un plateau sur le sommet de cette ''falaise.''
L'altitude varie de {{unité|2|à=74|m}} : le point le plus élevé se trouve dans le bois de Kervorchant, dans l'angle nord-ouest du [[finage]] communal et le plus bas dans la vallée du Scorff là où ce [[fleuve côtier]] quitte le territoire communal au niveau de la [[Confluence (hydrologie)|confluence]] avec le Scave. Au Bas-Pont-Scorff, une « falaise » abrupte tombe au pied du [[Scorff]]<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Cléguer, patrimoine |url=http://www.cleguer.fr/Patrimoine.2789.0.html |site=cleguer.fr |date= |consulté le=20 juillet 2019 }}.</ref>. Le Haut-Pont-Scorff est construit sur un plateau sur le sommet de cette ''falaise.''

{{images
| image1=Pont-scorff_opentopomap.png
| légende1=<center>Carte topographique de la commune de '''Pont-Scorff'''.</center>
| position =centre
|hauteur=250
}}


=== Hydrographie ===
=== Hydrographie ===


Le [[Scorff]] et le Scave sont les deux principaux cours d'eau de la commune. Le Scorff est un fleuve côtier qui borde la commune à l'est et matérialise la limite avec les communes de [[Cléguer]] et de [[Caudan]]. Le quartier du Bas-Pont-Scorff, situé sur la rive opposée du Scorff, dépend ainsi administrativement de la commune de [[Cléguer]] bien qu'il constitue un faubourg du bourg de Pont-Scorff. Le Scave est un affluent de la rive gauche du Scorff. Son cours, long de {{nb|14,2|km}}, matérialise au sud la limite avec les communes de [[Gestel (Morbihan)|Gestel]] et [[Quéven]]. À partir du bourg de Pont-Scorff, les effets de la marée commencent à se faire sentir et le lit du Scorff commence à s'élargir pour former un [[estuaire]].
Le [[Scorff]] et le Scave sont les deux principaux cours d'eau de la commune. Le Scorff est un fleuve côtier qui borde la commune à l'est et matérialise la limite avec les communes de [[Cléguer]] et de [[Caudan]]. Le quartier du Bas-Pont-Scorff, situé sur la rive opposée du Scorff, dépend ainsi administrativement de la commune de [[Cléguer]] bien qu'il constitue un faubourg du bourg de Pont-Scorff. Le Scave est un affluent de la rive gauche du Scorff. Son cours, long de {{nb|14,2|km}}, matérialise au sud la limite avec les communes de [[Gestel (Morbihan)|Gestel]] et [[Quéven]] (étangs du Verger et du Moulin de Kerrousseau). À partir du bourg de Pont-Scorff, les effets de la marée commencent à se faire sentir et le lit du Scorff commence à s'élargir pour former un [[estuaire]].
<center>'''L'étang du Verger (sur le Scave)'''</center>
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File:005 Gestel Pont-Scorff Etang du Verger.jpg|L'étang du Verger sur le Scave (limite entre Gestel et Pont-Scorff).
File:006 Gestel Pont-Scorff Etang du Verger.jpg|L'étang du Verger sur le Scave (limite entre Gestel et Pont-Scorff).
File:007 Gestel Pont-Scorff Etang du Verger.jpg|L'étang du Verger sur le Scave (limite entre Gestel et Pont-Scorff).
File:009 Gestel Pont-Scorff Etang du Verger.jpg|L'étang du Verger sur le Scave vu du pont du Moulin Neuf.
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<center>'''Le Scorff à Pont-Scorff'''</center>
<center>'''Le Scorff à Pont-Scorff'''</center>
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File:Scorff Saint-Urchaud.jpg|Le Scorff et le manoir de Saint-Urchaut vus depuis le Rocher du Corbeau.
File:Scorff Saint-Urchaud.jpg|Le Scorff et le manoir de Saint-Urchaut vus depuis le Rocher du Corbeau.
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[[Fichier:063 Rives du Scorff.jpg|vignette|left|[[Roselière]]s de la vallée du Scorff en aval du manoir de Saint-Urchaut.]]
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[[File:063 Rives du Scorff.jpg|thumb|left|[[Roselière]]s de la vallée du Scorff en aval du manoir de Saint-Urchaut.]]
[[Fichier:060 Rives du Scorff.jpg|vignette|La vallée du Scorff au niveau du manoir de Saint-Urchaut.]]
L'espace naturel de la vallée du Scorff aux abords de Saint-Urchaut [Saint-Urchaud] est ponctué de [[roselière]]s. La vallée, élargie et en pente moins forte à cet endroit, présente des [[palud (marais)|palud]]s qui furent par le passé, jusque vers le milieu du {{s-|XX|e}}, exploités par les agriculteurs, car ces zones humides fournissaient un fourrage abondant et de qualité ; progressivement abandonnées, eles ont tendance à se boiser.
[[File:060 Rives du Scorff.jpg|thumb|La vallée du Scorff au niveau du manoir de Saint-Urchaut.]]
L'espace naturel de la vallée du Scorff aux abords de Saint-Urchaut [Saint-Urchaud] est ponctué de [[roselière]]s. La vallée, élargie et en pente moins forte à cet endroit, présente des [[palud]]s qui furent par le passé, jusque vers le milieu du {{s-|XX|e}}, exploités par les agriculteurs, car ces zones humides fournissaient un fourrage abondant et de qualité ; progressivement abandonnées, eles ont tendance à se boiser.


La vallée du Scorff en aval de Saint-Urchaut est très encaissée ; le Rocher du Corbeau, situé appproximativement à l'endroit où l'eau de mer remonte lors des marées, forme un a-pic impressionnant haut d'une vingtaine de mètres ; ce promontoire, occupé par l'homme depuis au moins le Moyen Âge, montre des fossés qui témoignent encore de l'existence d'une forteresse de nos jours totalement disparue à cet endroit qui offre une vue sur la vallée plus évasée située à son amont et notamment sur le manoir de Saint-Urchaut<ref name="not" />.
La vallée du Scorff en aval de Saint-Urchaut est très encaissée ; le Rocher du Corbeau, situé approximativement à l'endroit où l'eau de mer remonte lors des marées, forme un a-pic impressionnant haut d'une vingtaine de mètres ; ce promontoire, occupé par l'homme depuis au moins le Moyen Âge, montre des fossés qui témoignent encore de l'existence d'une forteresse de nos jours totalement disparue à cet endroit qui offre une vue sur la vallée plus évasée située à son amont et notamment sur le manoir de Saint-Urchaut<ref name="not" />.
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File:064 Rives du Scorff Roche du Corbeau.jpg|Le promontoire du Rocher du Corbeau.
File:064 Rives du Scorff Roche du Corbeau.jpg|Le promontoire du Rocher du Corbeau.
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{{message galerie}}


=== Climat ===
=== Climat ===
{{Article général|Climat de la Bretagne|Climat du Morbihan}}
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des [[climat de la France|climats de la France]] qui compte alors huit grands types de climats en [[France métropolitaine|métropole]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1= Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre= Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique= Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date= 18 juin 2010|pages= |doi= https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=16 juillet 2021}}</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par [[Météo-France]], qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/comprendre-climat/france/le-climat-en-france-metropolitaine |titre= Le climat en France métropolitaine |site = http://www.meteofrance.fr/ |date=4 février 2020|consulté le= 16 juillet 2021}}</ref>.
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T5|climat océanique franc]], selon une étude du [[CNRS]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=21 décembre 2023}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T1|climat océanique]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R9| Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée]], caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=21 décembre 2023}}</ref>. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique<ref>{{Lien web|url= https://bretagne-environnement.fr/node/137783|titre=Les zones climatiques en Bretagne.|date=2009 |site =bretagne-environnement.fr|consulté le=21 décembre 2023}}</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les [[précipitations]], dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000{{note|texte=Les normales servent à représenter le [[Climat de la France|climat]]. Elles sont calculées sur {{Unité|30 ans}} et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde{{note|texte= [https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/la-une/2021-de-nouvelles-normales-pour-qualifier-le-climat-en 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France], Météo-France, 14 janvier 2021.}}. |groupe=Note}}. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

{| align="center" bgcolor="#F8F8F8" | style="border: 1px solid #999
|<center>'''Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>'''</center>
----
* Moyenne annuelle de température : {{tmp|11.7| °C }}
* Nombre de jours avec une température inférieure à {{tmp|-5| °C}} : 0,8 j
* Nombre de jours avec une température supérieure à {{tmp|30| °C}} : 1,5 j
* Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : {{tmp|11.4| °C }}
* Cumuls annuels de précipitation{{note|texte= Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres{{note|texte= [http://www.meteofrance.fr/publications/glossaire/153276-precipitation Glossaire – Précipitation], Météo-France}}. |groupe=Note}} : {{Unité|979 mm}}
* Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,5 j
* Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j
|}

Avec le [[changement climatique]], ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la [[Direction générale de l'Énergie et du Climat]]<ref>{{Lien web |url=https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/ONERC_Climat_France_XXI_Volume_4_VF.pdf|titre= Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer|site= https://www.ecologie.gouv.fr/ |consulté le=12 juin 2021}}.</ref> complétée par des études régionales<ref>{{Lien web |url=http://www.chambres-agriculture-bretagne.fr/ca1/PJ.nsf/TECHPJPARCLEF/33440/$File/Oracle-Bretagne-Livret-agriculture-et-changement-climatique2019.pdf?OpenElement |titre=Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne |site =www.chambres-agriculture-bretagne.fr|date=2019|consulté le= 16 juillet 2021}}</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de [[Météo-France]] la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de [[Quéven]], mise en service en 1952<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_56185001.pdf|titre= Station météofrance Lorient-Lann Bihoue - métadonnées|site= donneespubliques.meteofrance.fr |consulté le=16 juillet 2021}}</ref> et qui se trouve à {{unité|5|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Pont-Scorff,Morbihan/Quéven,Morbihan |titre=Orthodromie entre Pont-Scorff et Quéven |site=fr.distance.to |consulté le=16 juillet 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de {{ tmp |11.6|°C}} pour la période 1971-2000<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1971-2000/lorient-lann-bihoue/valeurs/07205.html.html |titre= Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1971-2000 |site =https://www.infoclimat.fr/ |consulté le= 16 juillet 2021}}</ref>, à {{ tmp |12|°C}} pour 1981-2010<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1981-2010/lorient-lann-bihoue/valeurs/07205.html.html |titre= Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1981-2010 |site =https://www.infoclimat.fr/ |consulté le= 16 juillet 2021}}</ref>, puis à {{ tmp |12.2|°C}} pour 1991-2020<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1991-2020/lorient-lann-bihoue/valeurs/07205.html.html |titre= Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1991-2020 |site =https://www.infoclimat.fr/ |consulté le= 16 juillet 2021}}</ref>.


Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|11.7| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|11.4| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|979 mm}}, avec {{Unité|14.5|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|7.1|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de [[Quéven]] à {{Unité|5|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Pont-Scorff,Morbihan/queven,Morbihan |titre=Orthodromie entre Pont-Scorff et Quéven |site=fr.distance.to |consulté le=21 décembre 2023}}.</ref>, est de {{tmp|12.2| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|943.3|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_56185001.pdf|titre= Station Météo-France « Lorient-Lann Bihoue » (commune de Quéven) - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=21 décembre 2023}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_56185001.pdf|titre= Station Météo-France « Lorient-Lann Bihoue » (commune de Quéven) - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=21 décembre 2023}}</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d’[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=21 décembre 2023}}</ref>.
=== Les ponts et moulins de Pont-Scorff ===
=== Les ponts et moulins de Pont-Scorff ===
[[File:Pont-Scorff 012.jpg|thumb|Les restes de la chapelle Saint-Jean construite au {{s-|XVI|e}} ; elle est située à proximité du "Pont Saint-Jean".]]
[[Fichier:Pont-Scorff 012.jpg|vignette|Les restes de la chapelle Saint-Jean construite au {{s-|XVI|e}} ; elle est située à proximité du "Pont Saint-Jean".]]
Deux ponts permettent de traverser le Scorff : le plus ancien est le "Pont Saint-Jean", dit aussi "Pont Romain", car il se trouve sur le tracé de l'ancienne voie romaine allant de ''[[Darioritum]]'' ([[Vannes]]) à [[Quimperlé]]. C'était encore le seul lieu de passage à l'époque médiévale, puis à l'époque moderne, permettant aussi de relier le Haut Pont-Scoff (en Pont-Scorff) et le Bas Pont-Scorff (en [[Cléguer]]). Il doit son nom de "Pont Saint-Jean" à la proximité d'une aumônerie (disparue) et d'une chapelle, dont l'existence est attestée en 1160, édifiées par les [[Ordre de Saint-Jean de Jérusalem|Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem]]. Quelques vestiges d'une chapelle datant du {{s-|XVI|e}} sont encore visibles (le [[chevet (architecture)|chevet]] et une rangée de trois [[arcade (architecture)|arcades]]). Dans son état actuel ce pont est constitué de quatre [[arche (architecture)|arches]] datant du {{s-|XVIII|e}} et de trois [[pile (pont)|piles]] datant des {{s2-|XVI|XVII|e}} renforcées côté amont par des avant-becs en forme d'[[éperon (architecture)|éperon]] ; le [[parapet]] date du {{s-|XIX|e}}<ref name="not">D'après une notice d'information touristique située sur place.</ref>.
Deux ponts permettent de traverser le Scorff : le plus ancien est le "Pont Saint-Jean", dit aussi "Pont Romain", car il se trouve sur le tracé de l'ancienne voie romaine allant de ''[[Darioritum]]'' ([[Vannes]]) à [[Quimperlé]]. C'était encore le seul lieu de passage à l'époque médiévale, puis à l'époque moderne, permettant aussi de relier le Haut Pont-Scorff (en Pont-Scorff) et le Bas Pont-Scorff (en [[Cléguer]]). Il doit son nom de "Pont Saint-Jean" à la proximité d'une aumônerie (disparue) et d'une chapelle, dont l'existence est attestée en 1160, édifiées par les [[Ordre de Saint-Jean de Jérusalem|Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem]]. Quelques vestiges d'une chapelle datant du {{s-|XVI|e}} sont encore visibles (le [[chevet (architecture)|chevet]] et une rangée de trois [[arcade (architecture)|arcades]]). Dans son état actuel ce pont est constitué de quatre [[arche (architecture)|arches]] datant du {{s-|XVIII|e}} et de trois [[pile (pont)|piles]] datant des {{s2-|XVI|XVII|e}} renforcées côté amont par des avant-becs en forme d'[[éperon (architecture)|éperon]] ; le [[parapet]] date du {{s-|XIX|e}}<ref name="not">D'après une notice d'information touristique située sur place.</ref>.


Ce pont a longtemps séparé deux mondes opposés : celui des pêcheurs du Bas-Pont-Scorff (en Cléguer), qui sont longtemps restés fidèles à la langue bretonne et celui des paysans et des petits bourgeois du Haut Pont-Scorff, pour qui les rives du Scorff n'étaient qu'un lieu de loisirs et devenus francophones plus tôt.
Ce pont a longtemps séparé deux mondes opposés : celui des pêcheurs du Bas-Pont-Scorff (en Cléguer), qui sont longtemps restés fidèles à la langue bretonne et celui des paysans et des petits bourgeois du Haut Pont-Scorff, pour qui les rives du Scorff n'étaient qu'un lieu de loisirs et devenus francophones plus tôt.
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File:Pont-Scorff 004.jpg|Le Scorff vu vers l'aval sous une arche du "Pont Neuf" et le [[canal de dérivation]] du "Moulin Maria".
File:Pont-Scorff 004.jpg|Le Scorff vu vers l'aval sous une arche du "Pont Neuf" et le [[canal de dérivation]] du "Moulin Maria".
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File:Pont-Scorff 003.jpg|Le "Pont Saint-Jean" (dit aussi "Pont Romain") sur le Scorff, vu côté amont.
File:Pont-Scorff 003.jpg|Le "Pont Saint-Jean" (dit aussi "Pont Romain") sur le Scorff, vu côté amont.
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Un deuxième pont, dit "Pont-Neuf", a été construit en 1851 ; il est depuis cette date sur l'axe routier le plus emprunté (actuelle D 26), notamment pour se rendre de [[Quimperlé]] à [[Hennebont]].
Un deuxième pont, dit "Pont-Neuf", a été construit en 1851 ; il est depuis cette date sur l'axe routier le plus emprunté (actuelle D 26), notamment pour se rendre de [[Quimperlé]] à [[Hennebont]].


Une passerelle a été construite en aval de Pont-Scorff pour les piétons à hauteur du Bois de Pistol et de la [[station d'épuration]] ; cette passerelle, près de laquelle se trouve un parking de 120 places situé rive gauche, donne accès au sentier piétonnier de la rive droite du Scorff<ref>{{Article |langue= |auteur1= |titre=Pont-Scorff. Passerelle sur le Scorff. Le projet soulève des craintes |périodique=Journal ''[[Le Télégramme]]'' |volume= |numéro= |date= 9 mars 2010 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne= https://www.letelegramme.fr/local/morbihan/lorient/couronne/pontscorff/passerelle-sur-le-scorff-le-projet-souleve-des-craintes-09-03-2010-816415.php |consulté le=6 août 2022 |id= }}.</ref>.
Une passerelle a été construite en aval de Pont-Scorff pour les piétons à hauteur du Bois de Pistol et de la [[station d'épuration]] ; cette passerelle, près de laquelle se trouve un parking de 120 places situé rive gauche, donne accès au sentier piétonnier de la rive droite du Scorff<ref>{{Article |auteur1= |titre=Pont-Scorff. Passerelle sur le Scorff. Le projet soulève des craintes |périodique=Journal ''[[Le Télégramme]]'' |date= 9 mars 2010 |pages= |lire en ligne= https://www.letelegramme.fr/local/morbihan/lorient/couronne/pontscorff/passerelle-sur-le-scorff-le-projet-souleve-des-craintes-09-03-2010-816415.php |consulté le=6 août 2022 }}.</ref>.


Le "Moulin Maria", situé côté Cléguer sur la rive gauche du Scorff, tournait déjà au {{s-|XIII|e}}. Le "Moulin des Princes" est appelé ainsi car il appartenait à la famille des princes de Rohan-Guémené. Détruit par un incendie en 1894, il fut alors transformé en restaurant de luxe ("Hostellerie André Michaux") avant de devenir une simple auberge. Il devint par la suite un lieu de rendez-vous de pêcheurs de [[truite]]s et de [[saumon]]s, avant d'être racheté en 1997 par [[Cap l'Orient]] qui en a fait l'"Odyssaum", consacré au [[saumon|saumon sauvage]] et à la [[biodiversité]], mais cet espace d'exposition a fermé ses portes en 2017<ref>{{Article |langue= |auteur1= |titre= Pont-Scorff. L'Odyssaum ferme la mort dans l'âme... |périodique= Journal ''[[Ouest-France]]''|volume= |numéro= |date= 5 novembre 2017 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne= https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/pont-scorff-l-odyssaum-ferme-la-mort-dans-l-ame-5359536 |consulté le=7 août 2022 |id= }}.</ref>.
Le "Moulin Maria", situé côté Cléguer sur la rive gauche du Scorff, tournait déjà au {{s-|XIII|e}}. Le "Moulin des Princes" est appelé ainsi car il appartenait à la famille des princes de Rohan-Guémené. Détruit par un incendie en 1894, il fut alors transformé en restaurant de luxe ("Hostellerie André Michaux") avant de devenir une simple auberge. Il devint par la suite un lieu de rendez-vous de pêcheurs de [[truite]]s et de [[saumon]]s, avant d'être racheté en 1997 par [[Cap l'Orient]] qui en a fait l'"Odyssaum", consacré au [[saumon|saumon sauvage]] et à la [[biodiversité]], mais cet espace d'exposition a fermé ses portes en 2017<ref>{{Article |auteur1= |titre= Pont-Scorff. L'Odyssaum ferme la mort dans l'âme... |périodique= Journal ''[[Ouest-France]]''|date= 5 novembre 2017 |pages= |lire en ligne= https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/pont-scorff-l-odyssaum-ferme-la-mort-dans-l-ame-5359536 |consulté le=7 août 2022 }}.</ref>.


=== Paysages et habitat rural ===
=== Paysages et habitat rural ===
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File:066 Rives du Scorff Four à pain.jpg|Four à pain de la ferme de Saint-Urchaut [Saint-Urchaud].
File:066 Rives du Scorff Four à pain.jpg|Four à pain de la ferme de Saint-Urchaut [Saint-Urchaud].
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{{message galerie}}


== Urbanisme ==
== Urbanisme ==


=== Typologie ===
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Pont-Scorff est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]|date=28 mai 2024 |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>.
[[File:067 Rives du Scorff Longère.jpg|thumb|[[Longère]] de la ferme de Saint-Urchaut [Saint-Urchaud].]]
Elle appartient à l'[[unité urbaine]] de Pont-Scorff<ref group=Note>Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de {{nobr|200 mètres}} entre deux constructions) et comptant au moins {{Unité|2000|habitants}}. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. </ref>, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/unite-urbaine-2020/56115-pont-scorff |titre=Unité urbaine 2020 de Pont-Scorff|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|56179|pont-scorff|Pont-Scorff}}</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Lorient]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|31|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:200000}} à moins de {{Unité|700000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/053-lorient|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lorient|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>.
Pont-Scorff est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref >{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural |titre=Typologie urbain / rural |site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 31 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref >{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1902|titre=Commune rurale - définition |site=le site de l’[[Insee]] |consulté le= 31 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref >{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 31 mars 2021}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine]] de Pont-Scorff, une unité urbaine monocommunale<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/unite-urbaine/UU202056115-pont-scorff |titre=Unité urbaine 2020 de Pont-Scorff|site=https://www.insee.fr/ |consulté le= 31 mars 2021}}.</ref> de {{Unité|3744|habitants}} en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4802589 |titre=Base des unités urbaines 2020 |date=21 octobre 2020|site=www.insee.fr |consulté le= 31 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="UU20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806684 |titre=Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines |auteur=Vianney Costemalle |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 31 mars 2021}}.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Lorient]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|31|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:200000}} à moins de {{Unité|700000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/aire-attraction-ville/AAV2020053-lorient|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lorient|site=insee.fr |consulté le= 31 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 31 mars 2021}}.</ref>.


=== Occupation des sols ===
=== Occupation des sols ===
[[fichier:56179-Pont-Scorff-Sols.png|vignette|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
[[fichier:56179-Pont-Scorff-Sols.png|vignette|redresse=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]


Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC).
Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC).
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En breton, ''Pont-Skorf''. Prononcé ''Pouskorn'' localement.
En breton, ''Pont-Skorf''. Prononcé ''Pouskorn'' localement.


Lesbin (aussi orthographié Lesbien, Lesbiens ou Lesben), lieu-dit de Pont-Scorff, est dédié à [[Aubin d'Angers|saint Aubin]], évêque d'Angers. On donne dès lors pour étymologie à ce mot en [[breton|langue bretonne]] ''Lez-Albin'' ("Cour d'Albin"), qui serait devenu par raccourci Lesbin<ref name="var">{{Ouvrage |langue= |auteur1= A. Marteville et P. Varin |titre= Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne |sous-titre= |lieu= |éditeur= |collection= |année= 1853 |volume= |tome= 2|pages totales= |passage= page 376 |isbn= |lire en ligne= https://books.google.fr/books?id=oUA-AAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=Pontscorff+Marteville+tome+2&hl=fr&newbks=1&newbks_redir=0&sa=X&ved=2ahUKEwiRgeLTpqL5AhXB8IUKHZvdD-sQ6wF6BAgJEAE#v=snippet&q=Pontscorf&f=false }}.</ref>.
Lesbin (aussi orthographié Lesbien, Lesbiens ou Lesben), lieu-dit de Pont-Scorff, est dédié à [[Aubin d'Angers|saint Aubin]], évêque d'Angers. On donne dès lors pour étymologie à ce mot en [[breton|langue bretonne]] ''Lez-Albin'' ("Cour d'Albin"), qui serait devenu par raccourci Lesbin<ref name="var">{{Ouvrage |auteur1= A. Marteville et P. Varin |titre= Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne |éditeur= |année= 1853 |tome= 2|passage= page 376 |isbn= |lire en ligne= https://books.google.fr/books?id=oUA-AAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=Pontscorff+Marteville+tome+2&hl=fr&newbks=1&newbks_redir=0&sa=X&ved=2ahUKEwiRgeLTpqL5AhXB8IUKHZvdD-sQ6wF6BAgJEAE#v=snippet&q=Pontscorf&f=false }}.</ref>.


== Transports en commun ==
== Transports en commun ==
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| align="center"|Ligne|| align="center" bgcolor="#29B2E8" | <font color="#ffffff">'''36'''</font> || ||Pont-Scorff - Ninijo ↔ [[Quéven ]]Ville de Toulouse
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La première mention de la [[paroisse]] de Pont-Scorff date de 1235.
La première mention de la [[paroisse]] de Pont-Scorff date de 1235.


Aux {{s-|XII|e}} et {{s-|XIII|e}}, Pont-Scorff était le siège de la [[justice seigneuriale|juridiction seigneuriale]] de la Roche-Moisan dont le château se trouvait sur la [[Rive (hydrographie)|rive droite]] du [[Scorff]] à [[Arzano (Finistère)|Arzano]] et dont la [[seigneurie]] comprenait les paroisses d'[[Arzano (Finistère)|Arzano]], [[Guilligomarc'h]], [[Rédéné]], [[Groix]], [[Gestel (Morbihan)|Gestel]], [[Quéven]], [[Ploemeur]], [[Meslan]] et Pont-Scorff. En 1382, à la fin de la [[Guerre de succession de Bretagne]], le duc de Bretagne [[Jean IV de Bretagne|Jean IV]] fit don de la Roche-Moisan au vicomte [[Jean Ier de Rohan]], membre de la [[Maison de Rohan#Branche de Rohan-Guémené|famille des Rohan-Guémené]]<ref name="his">{{Lien web |langue= |auteur= |titre= Histoire de Pont-Scorff |url= https://www.pont-scorff.fr/decouvrir-pont-scorff/histoire-de-pont-scorff#:~:text=Au%20XIIe%20et%20XIIIe%20si%C3%A8cle%2C%20Pont-Scorff%20%C3%A9tait%20d%C3%A9j%C3%A0,rapprocher%20cette%20Seigneurie%20de%20la%20Famille%20des%20Rohan-Gu%C3%A9m%C3%A9n%C3%A9. |date= |site= |consulté le=31 juillet 2022}}.</ref>.
Aux {{s-|XII|e}} et {{s-|XIII|e}}, Pont-Scorff était le siège de la [[justice seigneuriale|juridiction seigneuriale]] de la Roche-Moisan dont le château se trouvait sur la [[Rive (hydrographie)|rive droite]] du [[Scorff]] à [[Arzano (Finistère)|Arzano]] et dont la [[seigneurie]] comprenait les paroisses d'[[Arzano (Finistère)|Arzano]], [[Guilligomarc'h]], [[Rédéné]], [[Groix]], [[Gestel (Morbihan)|Gestel]], [[Quéven]], [[Ploemeur]], [[Meslan]] et Pont-Scorff. En 1382, à la fin de la [[Guerre de succession de Bretagne]], le duc de Bretagne [[Jean IV de Bretagne|Jean IV]] fit don de la Roche-Moisan au vicomte [[Jean Ier de Rohan]], membre de la [[Maison de Rohan#Branche de Rohan-Guémené|famille des Rohan-Guémené]]<ref name="his">{{Lien web |titre= Histoire de Pont-Scorff |url= https://www.pont-scorff.fr/decouvrir-pont-scorff/histoire-de-pont-scorff#:~:text=Au%20XIIe%20et%20XIIIe%20si%C3%A8cle%2C%20Pont-Scorff%20%C3%A9tait%20d%C3%A9j%C3%A0,rapprocher%20cette%20Seigneurie%20de%20la%20Famille%20des%20Rohan-Gu%C3%A9m%C3%A9n%C3%A9. |date= |consulté le=31 juillet 2022}}.</ref>.


Pont-Scorff est connu pour des faits liés à la [[Peste noire]] ou Grande peste ({{s-|XIV|e}}), laquelle fit quelque {{nombre|30000|morts}} de la région du [[Vannetais]], dont beaucoup ont été enterrés à {{unité|300|mètres}} des berges du Scorff non loin de ce qui fut plus tard le manoir de Saint-Urchaut. Des vestiges en seraient encore visibles aujourd'hui.
Pont-Scorff est connu pour des faits liés à la [[Peste noire]] ou Grande peste ({{s-|XIV|e}}), laquelle fit quelque {{nombre|30000|morts}} de la région du [[Vannetais]], dont beaucoup ont été enterrés à {{unité|300|mètres}} des berges du Scorff non loin de ce qui fut plus tard le manoir de Saint-Urchaut. Des vestiges en seraient encore visibles aujourd'hui.


Les maisons nobles de Lesbin-Pontscorff étaient en 1400 le manoir de Kerysien, appartenant au seigneur de Saint-Nouay et Puemenez, appartenant à Alain Jubin. En 1520 le Verger, à Louis de Lezlay ; Guilligant, à Jean Chef-du-Bois ; le Lezlay, à Louis de Lezlay ; Penmenech, à Charles Lucas<ref name="oge">{{Ouvrage |langue= |auteur1= [[Jean-Baptiste Ogée]] |titre= Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne |sous-titre= |lieu= |éditeur= |collection= |année= 1778 |volume= |tome= 2|pages totales= |passage= pages 412-413 |isbn= |lire en ligne= https://archive.org/details/dictionnairehist02og/page/412/mode/2up}}.</ref>. Le manoir de Kerguélavant (alors appelé Kerquendaflen) est mentionné auusi comme terre noble en 1448<ref name="man">{{Lien web |langue= |titre= Manoir de Kerguélavant |url= http://chateau-fort-manoir-chateau.eu/manoirs-morbihan-manoir-a-pont-manoir-de-kerguelavant.html|date= |site= |consulté le=2 août 2022}}.</ref>.
Les maisons nobles de Lesbin-Pontscorff étaient en 1400 le manoir de Kerysien, appartenant au seigneur de Saint-Nouay et Puemenez, appartenant à Alain Jubin. En 1520 le Verger, à Louis de Lezlay ; Guilligant, à Jean Chef-du-Bois ; le Lezlay, à Louis de Lezlay ; Penmenech, à Charles Lucas<ref name="oge">{{Ouvrage |auteur1= [[Jean-Baptiste Ogée]] |titre= Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne |éditeur= |année= 1778 |tome= 2|passage= pages 412-413 |isbn= |lire en ligne= https://archive.org/details/dictionnairehist02og/page/412/mode/2up}}.</ref>. Le manoir de Kerguélavant (alors appelé Kerquendaflen) est mentionné auusi comme terre noble en 1448.


La [[foire (économie)|foire]] des [[Rois mages|Rois]] et des gages se tenait à Pont-Scorff, le {{date-|7 janvier}}. C'est à cette foire que l'embauchage des domestiques de campagne se faisait.
La [[foire (économie)|foire]] des [[Rois mages|Rois]] et des gages se tenait à Pont-Scorff, le {{date-|7 janvier}}. C'est à cette foire que l'embauchage des domestiques de campagne se faisait.


=== Temps modernes ===
=== Temps modernes ===
Aux {{s2-|XV|XVI|e}}, Lesbin est le siège d'une [[paroisse]] qui contient également deux [[trève]]s, Pont-Scorff et Gestel<ref name="IB 2022-08">{{Lien web |langue= |titre= Les paroisses de Lesbin, Pont-Scorff et Gestel |url= http://www.infobretagne.com/pontscorff-lesbin-gestel-paroisse-recteurs.htm|date= |site= InfoBretagne.com |consulté le=5 août 2022}}.</ref>, ayant toutes les deux aussi les fonctions curiales<ref group=Note>C'est-à-dire qu'elles disposaient chacune d'un curé et que baptêmes, mariages et enterrements pouvaient s'y dérouler.</ref>.
Aux {{s2-|XV|XVI|e}}, Lesbin est le siège d'une [[paroisse]] qui contient également deux [[trève]]s, Pont-Scorff et Gestel<ref name="IB 2022-08">{{Lien web |titre= Les paroisses de Lesbin, Pont-Scorff et Gestel |url= http://www.infobretagne.com/pontscorff-lesbin-gestel-paroisse-recteurs.htm|date= |site= InfoBretagne.com |consulté le=5 août 2022}}.</ref>, ayant toutes les deux aussi les fonctions curiales<ref group=Note>C'est-à-dire qu'elles disposaient chacune d'un curé et que baptêmes, mariages et enterrements pouvaient s'y dérouler.</ref>.
[[File:Pont-Scorff 007.jpg|thumb|left|La "Maison des Princes", actuelle mairie de Pont-Scorff.]]
[[Fichier:Pont-Scorff 007.jpg|vignette|left|La "Maison des Princes", actuelle mairie de Pont-Scorff.]]
En 1511, Louis IV de Rohan-Guémené<ref group=Note>Louis IV de Rohan-Guémené, décédé en 1527.</ref> fait édifier, au lieu-dit Pont-Scorff (qui dépend alors de la paroisse de Lesbin) un manoir qui abrita un temps la sénéchaussée de la seigneurie de la Roche-Moysan, transféré par la suite par Charles de Rohan<ref group=Note>Charles II de Rohan-Guémené (1633-1699).</ref> à Tréfaven en Ploemeur, sur la rive droite du Scorff<ref>{{Lien web |langue= |auteur= |titre= Château de Tréfaven à Lorient |url= http://www.infobretagne.com/lorient-chateau-trefaven.htm |date= |site= Infobretagne.com|consulté le=31 juillet 2022}}.</ref>. L'actuelle "Maison des Princes", construite au début du {{s-|XVI|e}}, fut le siège de la juridiction seigneuriale des Rohan-Guémené et servait aussi de prison ; elle abritait aussi les quatre [[Plaid général|plaids annuels]] de la [[sénéchaussée]]<ref name="his" />.
En 1511, Louis IV de Rohan-Guémené<ref group=Note>Louis IV de Rohan-Guémené, décédé en 1527.</ref> fait édifier, au lieu-dit Pont-Scorff (qui dépend alors de la paroisse de Lesbin) un manoir qui abrita un temps la sénéchaussée de la seigneurie de la Roche-Moysan, transféré par la suite par Charles de Rohan<ref group=Note>Charles II de Rohan-Guémené (1633-1699).</ref> à Tréfaven en Ploemeur, sur la rive droite du Scorff<ref>{{Lien web |titre= Château de Tréfaven à Lorient |url= http://www.infobretagne.com/lorient-chateau-trefaven.htm |date= |site= Infobretagne.com|consulté le=31 juillet 2022}}.</ref>. L'actuelle "Maison des Princes", construite au début du {{s-|XVI|e}}, fut le siège de la juridiction seigneuriale des Rohan-Guémené et servait aussi de prison ; elle abritait aussi les quatre [[Plaid général|plaids annuels]] de la [[sénéchaussée]]<ref name="his" />.


[[François-Nicolas Baudot Dubuisson-Aubenay|Dubuisson-Aubenay]] écrit en 1636 que « Pont Scorff est un assez gros bourg au pié [pied] duquel passe la rivière de Scorc [Scorff] (...) ; sur laquelle il y a un pont de pierre, à quatre arcades,jusques ausquelles montent, avec la marée, les bateaus de 12 et 15 tonneaus. La rivière est extrêmement petite quand la mer est retirée. Car elle n'a pas d'eau de largeur plus de 30 piés, et de profondeur 2 ou 3, au plus creux de cest endroit là »<ref>{{Ouvrage |auteur1= [[François-Nicolas Baudot Dubuisson-Aubenay]] |titre= Itinéraire de Bretagne en 1636, d'après le manuscrit original. |lieu= Nantes |éditeur= |année= 1898-1902 |tome= 1|passage= 128 |isbn= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k73687p/f155.image.r=Cl%C3%A9guer?rk=4141651;2 }}.</ref>.
Le port de Pont-Scorff se trouvait à Saint-Urchaut, qui était aussi le port de la seigneurie de La Roche-Moysan. Une [[lettre de marque]] indique la construction à Saint-Urchaut d’un bateau (''La Fortune'') en 1650, avant même la création de la [[Compagnie française des Indes orientales|Compagnie des Indes]]<ref>{{Article |langue= |auteur1= |titre= Michel Pothier a remonté l’Histoire de Saint-Urchaud |périodique= Journal ''[[Le Télégramme]]'' |volume= |numéro= |date= 5 juillet 2020 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne= https://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient/michel-pothier-a-remonte-l-histoire-de-saint-urchaud-05-07-2020-12577826.php |consulté le=2 août 2022 |id= }}.</ref>. Le seigneur Le Gall de Kermorgant y percevait des taxes sur le fert, mais fut condamné à détruire le barrage édifié sur le quai pour les percevoir en 1659<ref>D'après une notice d'information touristique située sur place, près du manoir de Saint-Urchaut.</ref>.


Un autre port de Pont-Scorff se trouvait à Saint-Urchaut, qui était aussi le port de la seigneurie de La Roche-Moysan. Une [[lettre de marque]] indique la construction à Saint-Urchaut d’un bateau (''La Fortune'') en 1650, avant même la création de la [[Compagnie française des Indes orientales|Compagnie des Indes]]<ref>{{Article |auteur1= |titre= Michel Pothier a remonté l’Histoire de Saint-Urchaud |périodique= Journal ''[[Le Télégramme]]'' |date= 5 juillet 2020 |pages= |lire en ligne= https://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient/michel-pothier-a-remonte-l-histoire-de-saint-urchaud-05-07-2020-12577826.php |consulté le=2 août 2022 }}.</ref>. Le seigneur Le Gall de Kermorgant y percevait des taxes sur le fert, mais fut condamné à détruire le barrage édifié sur le quai pour les percevoir en 1659<ref>D'après une notice d'information touristique située sur place, près du manoir de Saint-Urchaut.</ref>.
Le manoir actuel de Kerguélavant est construit à l'emplacement d'un ancien manoir en 1683 par la [[Compagnie française des Indes orientales|Compagnie des Indes]], mais a été considérablement modifié par la suite au cours des {{s-|XVIII|e}} et {{s-|XIX|e}}<ref name="man" />.


Le manoir actuel de Kerguélavant est construit à l'emplacement d'un ancien manoir en 1683 par la [[Compagnie française des Indes orientales|Compagnie des Indes]], mais a été considérablement modifié par la suite au cours des {{s-|XVIII|e}} et {{s-|XIX|e}}<ref name="chateau-fort-manoir-chateau.eu" />.
En 1759 la paroisse de Pont-Scorff et sa trêve de Lesbin devaient chaque année fournir {{nombre|32|hommes}} pour servir de [[garde-côtes]]<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne...", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f6.image.r=Pleuven?rk=107296;4</ref>.

En 1759 une [[ordonnance royale|ordonnance]] du roi [[Louis XV]] impose à la paroisse de Pont-Scorff et Lesbin de fournir 32 hommes et de payer 210 [[livre tournois|livres]] pour la défense de la côte et pourvoir aux besoins des [[garde-côtes]]<ref>{{Ouvrage |langue= |auteur1= [[Louis XV]] |titre= Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne...|sous-titre= |lieu= |éditeur= |collection= |année= 1759 |volume= |tome= |pages totales= |passage= page 6 |isbn= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f6.image.r=Nostang?rk=236052;4 }}.</ref>.


[[Jean-Baptiste Ogée]] décrit ainsi Lesbin-Ponscorff en 1778 :
[[Jean-Baptiste Ogée]] décrit ainsi Lesbin-Ponscorff en 1778 :
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=== Révolution française ===
=== Révolution française ===


À sa création en 1793 la commune est dénommée "Pont Scorff" et en 1801 "Pontscorf-Lesbein" (le siège de la mairie était à Pont-Scorff, celui de la paroisse à Lesbin) , avant que l'orthographe "Pont-Scorff" ne soit définitivement adoptée<ref>{{Lien web |langue= |titre= Pont-Scorff. Notice communale |url= http://cassini.ehess.fr/fr/html/fiche.php?select_resultat=27615 |date= |site= cassini.ehess.fr |consulté le=2 août 2022}}.</ref>.
À sa création en 1793 la commune est dénommée "Pont Scorff" et en 1801 "Pontscorf-Lesbein" (le siège de la mairie était à Pont-Scorff, celui de la paroisse à Lesbin) , avant que l'orthographe "Pont-Scorff" ne soit définitivement adoptée<ref>{{Lien web |titre= Pont-Scorff. Notice communale |url= http://cassini.ehess.fr/fr/html/fiche.php?select_resultat=27615 |date= |site= cassini.ehess.fr |consulté le=2 août 2022}}.</ref>.


François-Xavier Joliclerc<ref group=Note>François-Xavier Joliclerc, né le {{date-|25 mai 1766}} à [[Froidefontaine (Jura)|Froidefontaine]] ([[Jura (département)|Jura]]), décédé le {{date-|21 avril 1832}} à Froidefontaine.</ref>, un humble paysan du Jura qui s'engagea dans les [[Armée révolutionnaire française|armées révolutionnaires]] dès 1791, fut affecté<ref group=Note>François-Xavier Joliclerc, fourier de la {{4e}} compagnie, {{7e}} bataillon du Jura, en cantonnement à Pont-Scorff.</ref> un temps à Pont-Scorff entre 1795 et 1796 ; il a laissé des lettres qui ont été publiées, écrivant notamment le {{date-|3 décembre 1795}} dans une lettre à sa mère : « Nous sommes présentement cantonnés dans un village nommé Pont-Scorff, notre compagnie seulement, depuis le 2 vendémiaire ''[{{date-|24 septembre 1795}}]'' (...) dans un pays de brigands ''[allusion aux Chouans]'', où il faut bien se tenir sur ses gardes »<ref>{{Ouvrage |langue= |auteur1= Frantz Funck-Brentano |titre= Joliclerc, volontaire aux armées de la Révolution, ses lettres (1793-1796) |sous-titre= |lieu= |éditeur= |collection= |année= 1905 |volume= |tome= |pages totales= |passage= pages 232-233 |isbn= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5541413m/f4.item.r=Scorff}}.</ref>. Son [[bataillon]], réparti en cantonnements depuis Pont-Scorff jusqu'aux côtes de Lorient chassa les Chouans de cette région procurant « à ces contrées la paix et la tranquillité »<ref>{{Article |langue= |auteur1= Académie florimontane (Annecy) |titre= La Savoie militaire.. Armée française (1791-1900)|périodique= Revue savoisienne |volume= |numéro= |date= 4 juillet 1923 |pages= 125 |issn= |e-issn= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5720397k/f17.item.r=Scorff |consulté le=5 août 2022 |id= }}.</ref>.
François-Xavier Joliclerc<ref group=Note>François-Xavier Joliclerc, né le {{date-|25 mai 1766}} à [[Froidefontaine (Jura)|Froidefontaine]] ([[Jura (département)|Jura]]), mort le {{date-|21 avril 1832}} à Froidefontaine.</ref>, un humble paysan du Jura qui s'engagea dans les [[Armée révolutionnaire française|armées révolutionnaires]] dès 1791, fut affecté<ref group=Note>François-Xavier Joliclerc, fourier de la {{4e}} compagnie, {{7e}} bataillon du Jura, en cantonnement à Pont-Scorff.</ref> un temps à Pont-Scorff entre 1795 et 1796 ; il a laissé des lettres qui ont été publiées, écrivant notamment le {{date-|3 décembre 1795}} dans une lettre à sa mère : « Nous sommes présentement cantonnés dans un village nommé Pont-Scorff, notre compagnie seulement, depuis le 2 vendémiaire ''[{{date-|24 septembre 1795}}]'' (...) dans un pays de brigands ''[allusion aux Chouans]'', où il faut bien se tenir sur ses gardes »<ref>{{Ouvrage |auteur1= Frantz Funck-Brentano |titre= Joliclerc, volontaire aux armées de la Révolution, ses lettres (1793-1796) |éditeur= |année= 1905 |passage= pages 232-233 |isbn= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5541413m/f4.item.r=Scorff}}.</ref>. Son [[bataillon]], réparti en cantonnements depuis Pont-Scorff jusqu'aux côtes de Lorient chassa les Chouans de cette région procurant « à ces contrées la paix et la tranquillité »<ref>{{Article |auteur1= Académie florimontane (Annecy) |titre= La Savoie militaire.. Armée française (1791-1900)|périodique= Revue savoisienne |date= 4 juillet 1923 |pages= 125 |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5720397k/f17.item.r=Scorff |consulté le=5 août 2022 }}.</ref>.

La chapelle Saint-Jean et la maison appartenant alors à l'[[Ordre de Saint-Jean de Jérusalem|Ordre de Malte]] furent vendues à Monsieur Michaud comme [[bien national]] lors de la Révolution française<ref name=inventaire>{{Lien web |auteur=L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne |titre= Chapelle et hôpital Saint-Jean - Etablissement conventuel d'hospitaliers de saint-Jean-de-Jérusalem, rue du Vieux pont (Pont-Scorff)|url=http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/chapelle-et-hopital-saint-jean-etablissement-conventuel-d-hospitaliers-de-saint-jean-de-jerusalem-rue-du-vieux-pont-pont-scorff/1c541d6e-810f-4545-95f4-b4df6865f4c7 |date= 2015|site= Bretania |consulté le=15 août 2022}}.</ref>.


=== Le {{s-|XIX|e}} ===
=== Le {{s-|XIX|e}} ===
[[image : Pont-scorff_vieilles_maisons.png|vignette|droite|Vieilles maisons à colombages de Pont-Scorff (carte postale ancienne).]]
Des troubles se produisirent le mercredi (jour du marché) {{date-|12 mai 1847}} à Pont-Scorff : des femmes malmenèrent un homme au service du maire, qui dût être protégé par des gendarmes, en raison de la cherté des subsistances aggravée par des spéculateurs ; quatre femmes furent emprisonnées à Lorient<ref>{{Article |langue= |auteur1= |titre= Faits divers |périodique= Journal ''[[Le Courrier français]]'' |volume= |numéro= |date= 16 mai 1847|pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k47095838/f2.image.r=Scorff?rk=4613756;4 |consulté le=4 août 2022 |id= }}.</ref>.
Une demande faite par le conseil municipal de la commune de Lesbin-Pont-Scorff de rattacher à cette commune le Bas Pont-Scorff, qui fait partie de la commune de Cléguer, est refusée par le [[Conseil général du Morbihan]] en 1839<ref>{{Article |auteur1= |titre= Réunion de communes ou de portions de communes |périodique= Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général / Conseil général du Morbihan|date= 26 août 1839 |pages= 33 |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5785770h/f35.image.r=Cl%C3%A9guer?rk=386268;0 |consulté le=19 août 2022 }}.</ref>.

Des troubles se produisirent le mercredi (jour du marché) {{date-|12 mai 1847}} à Pont-Scorff : des femmes malmenèrent un homme au service du maire, qui dût être protégé par des gendarmes, en raison de la cherté des subsistances aggravée par des spéculateurs ; quatre femmes furent emprisonnées à Lorient<ref>{{Article |auteur1= |titre= Faits divers |périodique= Journal ''[[Le Courrier français]]'' |date= 16 mai 1847|pages= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k47095838/f2.image.r=Scorff?rk=4613756;4 |consulté le=4 août 2022 }}.</ref>.


A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'[[Jean-Baptiste Ogée|Ogée]], décrivent ainsi Pont-Scorff en 1853 :
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'[[Jean-Baptiste Ogée|Ogée]], décrivent ainsi Pont-Scorff en 1853 :
{{Citation bloc|Pontscorf : petite ville ; commune formée de l'ancienne paroisse de Lesbiens ''[en fait Lesbins]'', qu'elle a absorbé ; aujourd'hui cure de 2e classe ; bureau de poste ; brigade de gendarmerie à pied. (...) Principaux villages : Kervase, Lomener, Boterff, Kerlan, Kerganahome, Locqunolé, Kerbal, Resterzer, Kergel, le Lézèle, Kervaseve, Kervic-Inèle, Le Temple-Keriaquèle, Bremélin, Saint-Eurchaux-Brass, Penmané, Kerives, Le Cosquer. Château de Morvan. Superficie totale {{nobr|2 314}} hectares dont (...) terres labourables 849 ha, prés et pâturages 195 ha, bois 154 ha, vergers et jardins 23 ha, landes et incultes 961 ha, châtaigneraies 16 ha (...). Moulins de Saint-Jouan, de Zélé, du Prince, de Trémeur, de Boterff, à eau. Pontscorf est une petite ville qui, depuis 1790, a absorbé la paroisse dont jadis elle dépendait, et qui existe encore à environ 400 m au nord du chef-lieu actuel. Située sur la route départementale de Lorient à Brest, par Hennebont, et sur le Scorf, que l'on y traverse sur un pont, ainsi que l'indique suffisamment son nom, cette petite ville a dû prendre plus d'importance que son ancien chef-lieu, qui n'était pas en rapport avec la circulation. Pontscorf est divisé, pour ainsi dire, en deux parties, dites le Haut et le Bas-Pontscorf. La principale industrie de cette loclalité est la fabrication du pain ; plusieurs boulangeries en expédient à Lorient, par la voie d'eau. (...) Le pain de seigle qu'on fabrique dans cette petite ville a de la réputation dans son chef-lieu de sous-préfecture, et s'y vend sous le nom ''miche de Pontscorf''. (...) Il y a [[foire (économie)|foire]] le 7 janvier, les deuxièmes mardis de février, mars, avril; le 19 mai, le 25 juin, le 22 juillet, le 5 août, les deuxièmes mardis de septembre, octobre et novembre ; enfin le 9 décembre. Marché le mardi. Géologie : [[granite]], notamment à Lesbiens. On parle le [[breton]]<ref name="var" />.}}
{{Citation bloc|Pontscorf : petite ville ; commune formée de l'ancienne paroisse de Lesbiens ''[en fait Lesbins]'', qu'elle a absorbé ; aujourd'hui cure de 2e classe ; bureau de poste ; brigade de gendarmerie à pied. (...) Principaux villages : Kervase, Lomener, Boterff, Kerlan, Kerganahome, Locqunolé, Kerbal, Resterzer, Kergel, le Lézèle, Kervaseve, Kervic-Inèle, Le Temple-Keriaquèle, Bremélin, Saint-Eurchaux-Brass, Penmané, Kerives, Le Cosquer. Château de Morvan. Superficie totale {{nobr|2 314}} hectares dont (...) terres labourables 849 ha, prés et pâturages 195 ha, bois 154 ha, vergers et jardins 23 ha, landes et incultes 961 ha, châtaigneraies 16 ha (...). Moulins de Saint-Jouan, de Zélé, du Prince, de Trémeur, de Boterff, à eau. Pontscorf est une petite ville qui, depuis 1790, a absorbé la paroisse dont jadis elle dépendait, et qui existe encore à environ 400 m au nord du chef-lieu actuel. Située sur la route départementale de Lorient à Brest, par Hennebont, et sur le Scorf, que l'on y traverse sur un pont, ainsi que l'indique suffisamment son nom, cette petite ville a dû prendre plus d'importance que son ancien chef-lieu, qui n'était pas en rapport avec la circulation. Pontscorf est divisé, pour ainsi dire, en deux parties, dites le Haut et le Bas-Pontscorf. La principale industrie de cette loclalité est la fabrication du pain ; plusieurs boulangeries en expédient à Lorient, par la voie d'eau. (...) Le pain de seigle qu'on fabrique dans cette petite ville a de la réputation dans son chef-lieu de sous-préfecture, et s'y vend sous le nom ''miche de Pontscorf''. (...) Il y a [[foire (économie)|foire]] le 7 janvier, les deuxièmes mardis de février, mars, avril; le 19 mai, le 25 juin, le 22 juillet, le 5 août, les deuxièmes mardis de septembre, octobre et novembre ; enfin le 9 décembre. Marché le mardi. Géologie : [[granite]], notamment à Lesbiens. On parle le [[breton]]<ref name="var" />.}}


Jean l'Évangéliste Édouard Brouhet, baron de Saint-Martin<ref name="eva" group=Note>Jean l'Évangéliste Édouard Brouhet, né le {{date-|15 janvier 1801}} à [[Wasigny]] ([[Ardennes (département)|Ardennes]]), marié en premières noces à Adélaïde Tchitchagov, de la haute aristocratie russe, puis en secondes noces à Amélie-Scholastique-Elisa Laigneau, de Lorient, décédé le {{date-|22 novembre 1880}} au manoir de Saint-Urchaud en Pont-Scorff.</ref>, fut propriétaire du manoir de Saint-Urchaut pendant quarante-cinq ans ; il fut à deux reprises maire de Pont-Scorff<ref>{{Article |langue= |auteur1= Loïc Tissot |titre= Pont-Scorff. Le manoir de Saint-Urchaut, hors du temps, au paysage « proustien » |périodique= Journal ''[[Ouest-France]]'' |volume= |numéro= |date= 16 septembre 2021 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne= https://www.ouest-france.fr/bretagne/pont-scorff-56620/pont-scorff-le-manoir-de-saint-urchaut-hors-du-temps-au-paysage-proustien-920779f6-162e-11ec-b71b-565657b89003 |consulté le=3 août 2022 |id= }}.</ref>.
Jean l'Évangéliste Édouard Brouhet, baron de Saint-Martin<ref name="eva" group=Note>Jean l'Évangéliste Édouard Brouhet, né le {{date-|15 janvier 1801}} à [[Wasigny]] ([[Ardennes (département)|Ardennes]]), marié en premières noces à Adélaïde Tchitchagov, de la haute aristocratie russe, puis en secondes noces à Amélie-Scholastique-Elisa Laigneau, de Lorient, mort le {{date-|22 novembre 1880}} au manoir de Saint-Urchaud en Pont-Scorff.</ref>, fut propriétaire du manoir de Saint-Urchaut pendant quarante-cinq ans ; il fut à deux reprises maire de Pont-Scorff<ref>{{Article |auteur1= Loïc Tissot |titre= Pont-Scorff. Le manoir de Saint-Urchaut, hors du temps, au paysage « proustien » |périodique= Journal ''[[Ouest-France]]'' |date= 16 septembre 2021 |pages= |lire en ligne= https://www.ouest-france.fr/bretagne/pont-scorff-56620/pont-scorff-le-manoir-de-saint-urchaut-hors-du-temps-au-paysage-proustien-920779f6-162e-11ec-b71b-565657b89003 |consulté le=3 août 2022 }}.</ref>.


Une épidémie de [[choléra]] partie de Lorient en octobre 1865 concerna 16 malades (dont {{nombre|6|morts}}) en 1866 à Pont-Scorff<ref>{{Ouvrage |langue= |auteur1= Dr Alfred Fouquet |titre= Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan |sous-titre= |lieu= Vannes |éditeur= |collection= |année= 1866|volume= |tome= |pages totales= |passage= pages 14 et 15 |isbn= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64838677/f23.image.r=Scorff?rk=214593;2 }}.</ref>. En 1886 c'est une épidémie de [[fièvre typhoïde]] qui fit 11 malades (dont 1 décès) à Pont-Scorff<ref>{{Ouvrage |langue= |auteur1= Dr Alfred Fouquet |titre= Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan |sous-titre= |lieu= Vannes |éditeur= |collection= |année= 1887|volume= |tome= |pages totales= |passage= pages 26 et 27 |isbn= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9376803/f31.image.r=Scorff?rk=257512;0 }}.</ref>.
Une épidémie de [[choléra]] partie de Lorient en octobre 1865 concerna 16 malades (dont {{nombre|6|morts}}) en 1866 à Pont-Scorff<ref>{{Ouvrage |auteur1= Dr Alfred Fouquet |titre= Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan |lieu= Vannes |éditeur= |année= 1866|passage= pages 14 et 15 |isbn= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64838677/f23.image.r=Scorff?rk=214593;2 }}.</ref>. En 1886 c'est une épidémie de [[fièvre typhoïde]] qui fit 11 malades (dont 1 décès) à Pont-Scorff<ref>{{Ouvrage |auteur1= Dr Alfred Fouquet |titre= Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan |lieu= Vannes |éditeur= |année= 1887|passage= pages 26 et 27 |isbn= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9376803/f31.image.r=Scorff?rk=257512;0 }}.</ref>.


Un article publié en 1886 dans le journal ''[[La Lanterne (quotidien)|La Lanterne]]'' indique que la municipalité réactionnaire de Pont-Croix a laissé la maison d'école dans un état de délabrement tel que les enfants sont privés de feu en hiver ; le sous-préfet, venu pour les opérations de [[Service militaire en France|tirage au sort des conscrits]] se plaignit d'être fort mal reçu, le maire récriminant contre la République<ref>{{Article |langue= |auteur1= |titre= Une école dans le Morbihan |périodique= Journal ''[[La Lanterne (quotidien)|La Lanterne]]''|volume= |numéro= |date= 31 janvier 1886 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75389231/f2.image.r=Scorff?rk=2103014;4|consulté le=3 août 2022 |id= }}.</ref>.
Un article publié en 1886 dans le journal ''[[La Lanterne (quotidien)|La Lanterne]]'' indique que la municipalité réactionnaire de Pont-Croix a laissé la maison d'école dans un état de délabrement tel que les enfants sont privés de feu en hiver ; le sous-préfet, venu pour les opérations de [[Service militaire en France|tirage au sort des conscrits]] se plaignit d'être fort mal reçu, le maire récriminant contre la République<ref>{{Article |auteur1= |titre= Une école dans le Morbihan |périodique= Journal ''[[La Lanterne (quotidien)|La Lanterne]]''|date= 31 janvier 1886 |pages= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75389231/f2.image.r=Scorff?rk=2103014;4|consulté le=3 août 2022 }}.</ref>.


En 1889 Benjamin Girard écrit que le bourg de Pont-Scorff a alors une population agglomérée de {{nombre|743|habitants}} (la commune a alors en tout {{nobr|1 833}} habitants) ; « il s'y fait un commerce assez actif avec Lorient, où des bateaux de rivière apportent des bois de chêne et divers autres approvisionnements pour cette ville » ; il écrit aussi que l'ancienne chapelle de Saint-Jean, de forme rectangulaire, qui se compose d'une [[nef (architecture)|nef]] et de deux [[bas-côtés]], qui est le plus vieil édifice de cette localité, a été convertie en brasserie<ref>{{Ouvrage |langue= |auteur1= Benjamin Girard |titre= La Bretagne maritime |sous-titre= |lieu= Rochefort |éditeur= impr. C. Thèse |collection= |année= |volume= |tome= |pages totales= |passage= pages 362-363 |isbn= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f366.image.r=Scorff?rk=6266125;2 }}.</ref>.
En 1889 Benjamin Girard écrit que le bourg de Pont-Scorff a alors une population agglomérée de {{nombre|743|habitants}} (la commune a alors en tout {{nobr|1 833}} habitants) ; « il s'y fait un commerce assez actif avec Lorient, où des bateaux de rivière apportent des bois de chêne et divers autres approvisionnements pour cette ville » ; il écrit aussi que l'ancienne chapelle de Saint-Jean, de forme rectangulaire, qui se compose d'une [[nef (architecture)|nef]] et de deux [[bas-côtés]], qui est le plus vieil édifice de cette localité, a été convertie en brasserie<ref>{{Ouvrage |auteur1= Benjamin Girard |titre= La Bretagne maritime |lieu= Rochefort |éditeur= impr. C. Thèse |année= |passage= pages 362-363 |isbn= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f366.image.r=Scorff?rk=6266125;2 }}.</ref>.


L'ancienne hospitalerie de Saint-Jean de Jérusalem est détruite par un incendie en 1889. Une brasserie-malterie s'installe à sa place<ref name=inventaire/>.
L'église paroissiale du Sacré-Cœur a été construite de 1892 à 1897 sur les plans de [[Armand Gassis]], architecte à [[Châteaulin]] et Hervé, entrepreneur. Elle est construite en remplacement de la vieille chapelle Notre-Dame, sise rue Terrien à Pont-Scorff, vendue en 1896 pour financer la construction de la nouvelle église et aujourd'hui disparue. La {{3e}} partie de l’église (le [[porche (architecture)|porche]] et le [[clocher]]) n’a jamais été réalisée par manque de ressources<ref> http://www.armorique.net/?p=1399.</ref>.

L'église paroissiale du Sacré-Cœur a été construite de 1892 à 1897 sur les plans de [[Armand Gassis]], architecte à [[Châteaulin]] et Hervé, entrepreneur. Elle est construite en remplacement de la vieille chapelle Notre-Dame, sise rue Terrien à Pont-Scorff, vendue en 1896 pour financer la construction de la nouvelle église et aujourd'hui disparue. La {{3e}} partie de l’église (le [[porche (architecture)|porche]] et le [[clocher]]) n’a jamais été réalisée par manque de ressources<ref>{{lien web |titre=La chapelle du Sacré-Choeur de Jesus en Pont-Scorff<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://www.armorique.net/?p=1399 |site=armorique.net |consulté le=12-04-2023}}.</ref>.


Vers la fin du {{s-|XIX|e}} la cale du Bas Pont-Scorff, devenue plus accessible en raison de la destruction d'un écueil qui en gênait l'accès, supplanta le port de Saint-Urchaut ; ce cabotage de remontée de l'estuaire du Scorff a disparu dans le courant du {{s-|XX|e}} en raison de l'essor du trafic routier.
Vers la fin du {{s-|XIX|e}} la cale du Bas Pont-Scorff, devenue plus accessible en raison de la destruction d'un écueil qui en gênait l'accès, supplanta le port de Saint-Urchaut ; ce cabotage de remontée de l'estuaire du Scorff a disparu dans le courant du {{s-|XX|e}} en raison de l'essor du trafic routier.
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==== La Belle Époque ====
==== La Belle Époque ====
[[File:393 Scorff Pont-Scorff.jpg|thumb|left|Vue sur le "Vieux Pont" et la malterie-brasserie (carte postale [[Léon & Lévy]], début {{s-|XX|e}}).]]
[[Fichier:393 Scorff Pont-Scorff.jpg|vignette|left|Vue sur le "Vieux Pont" et la malterie-brasserie (carte postale [[Léon & Lévy]], début {{s-|XX|e}}).]]
[[File:Pont-Scorff incendie 1913.jpg|thumb|Article du journal ''[[L'Humanité]]'' évoquant deux incendies survenus à Pont-Scorff en 1913.]]
[[Fichier:Pont-Scorff incendie 1913.jpg|vignette|Article du journal ''[[L'Humanité]]'' évoquant deux incendies survenus à Pont-Scorff en 1913.]]
La ligne de chemin de fer d'intérêt local des [[Chemins de fer du Morbihan]] (l'avant-projet date de 1885<ref>{{Article |langue= |auteur1=Conseil général du Morbihan |titre= Discussion de l'avant-projet de la ligne de Lorient à Gourin |périodique= Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général / Conseil général du Morbihan|volume= |numéro= |date= 1 janvier 1885 |pages= 181 et suivantes |issn= |e-issn= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57844616/f208.item.r=Scorff |consulté le=1 août 2022 |id= }}.</ref>) allant de Lorient à [[Plouay]] via Pont-Scorff (elle passait entre le bourg de Pont-Scorff et Lesbin) ouvrit le {{date-|14 septembre 1902}} ; la ligne fut prolongée jusqu'à [[Gourin]] en 1906. Cette ligne ferma le {{date-|11 mars 1947}}<ref>{{Lien web |titre=Recueil général des lois, décrets et arrêtés...|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97646630/f154.image|site=Gallica |date=1900|consulté le=2019-05-08|page=150}}</ref>.
La ligne de chemin de fer d'intérêt local des [[Chemins de fer du Morbihan]] (l'avant-projet date de 1885<ref>{{Article |auteur1=Conseil général du Morbihan |titre= Discussion de l'avant-projet de la ligne de Lorient à Gourin |périodique= Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général / Conseil général du Morbihan|date= 1 janvier 1885 |pages= 181 et suivantes |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57844616/f208.item.r=Scorff |consulté le=1 août 2022 }}.</ref>) allant de Lorient à [[Plouay]] via Pont-Scorff (elle passait entre le bourg de Pont-Scorff et Lesbin) ouvrit le {{date-|14 septembre 1902}}<ref>{{Article|auteur1=|titre=Les Chemins de fer dans le Morbihan|périodique=Journal ''[[La Dépêche de Brest et de l'Ouest]]''|date=15 décembre 1901|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k334514t/f2.image.r=Cl%C3%A9guer?rk=12060145;2|consulté le=19 août 2022|pages=}}.</ref> ; la ligne fut prolongée jusqu'à [[Gourin]] en 1906. Cette ligne ferma le {{date-|11 mars 1947}}<ref>{{Lien web |titre=Recueil général des lois, décrets et arrêtés...|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97646630/f154.image|site=Gallica |date=1900|consulté le=2019-05-08|page=150}}.</ref>.


Le journal ''[[La Dépêche de Brest et de l'Ouest]]'' indique dans son édition du {{date-|9 décembre 1902}} que « des épidémies de fièvre typhoïde ayant éclaté dans les communes de Cléguer, Pont-Scorff et Plouay, aucune permission ou congé ne sera accordé pour aller dans ce[s] commune[s] »<ref>{{Article |auteur1= |titre= Épidémies |périodique= ''[[La Dépêche de Brest et de l'Ouest]]''|date= 9 décembre 1902 |pages= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k334871p/f2.image.r=Cl%C3%A9guer?rk=8669570;4 |consulté le=19 août 2022 }}.</ref>.
Le [[curé]] de Pont-Scorff vit son traitement <ref>En vertu du [[Concordat de 1801]], les prêtres étaient payés par l'État.</ref> suspendu en {{date-|janvier 1903}} pour avoir prêché et enseigné le catéchisme en breton<ref>Journal ''[[L'Ouest-Éclair]]'', n° du 7 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6398455/f3.image.r=Gourin?rk=17661032;2</ref>.

Le [[curé]] de Pont-Scorff vit son traitement<ref>En vertu du [[Concordat de 1801]], les prêtres étaient payés par l'État.</ref> suspendu en {{date-|janvier 1903}} pour avoir prêché et enseigné le catéchisme en breton<ref>Journal ''[[L'Ouest-Éclair]]'', n° du 7 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6398455/f3.image.r=Gourin?rk=17661032;2</ref>.

Le {{date-|25 août 1912}} de grandes fêtes en l'honneur d'[[Auguste Brizeux]] furent organisées à Pont-Scorff, avec la participation de [[Théodore Botrel]]<ref>{{Article |auteur1= |titre= Pont-Scorff. En l'honneur de Brizeux |périodique= Journal ''[[L'Ouest-Éclair]]'' |date= 12 août 1912 |pages= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4065594/f5.image.r=Scorff?rk=4163110;4 |consulté le=2 août 2022 }}.</ref>.


Le {{date-|25 août 1912}} de grandes fêtes en l'honneur d'[[Auguste Brizeux]] furent organisées à Pont-Scorff, avec la participation de [[Théodore Botrel]]<ref>{{Article |langue= |auteur1= |titre= Pont-Scorff. En l'honneur de Brizeux |périodique= Journal ''[[L'Ouest-Éclair]]'' |volume= |numéro= |date= 12 août 1912 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4065594/f5.image.r=Scorff?rk=4163110;4 |consulté le=2 août 2022 |id= }}.</ref>.
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File:Scorff Pont Saint-Yves.jpg|La vallée du Scorff au pont Saint-Yves (carte postale A. Waron, vers 1915).
File:Scorff Pont Saint-Yves.jpg|La vallée du Scorff au pont Saint-Yves (carte postale A. Waron, vers 1915).
File:Pont-Scorff Vallée du Scorff.jpg|La vallée du Scorff à Pont-Scorff, vue d'ensemble du site (carte postale A. Waron, vers 1915).
File:Pont-Scorff Vallée du Scorff.jpg|La vallée du Scorff à Pont-Scorff, vue d'ensemble du site (carte postale A. Waron, vers 1915).
File:Pont-Scorff Moulin du Pont-Neuf.jpg|Pont-Scorff : le moulin du Pont-Neuf (carte postale A. Waron, vers 1915).
File:Pont-Scorff Moulin du Pont-Neuf.jpg|Pont-Scorff : le moulin du Pont-Neuf (carte postale A. Waron, vers 1915).
File:058 Manoir de Saint-Urchaut.jpg|Pont-Scorff : le manoir de Saint-Urchaut vers 1915.
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==== La Première Guerre mondiale ====
==== La Première Guerre mondiale ====
Le [[monument aux morts]] de Pont-Scorff porte les noms de {{nombre|59|soldats}} et marins [[mort pour la France|morts pour la France]] pendant la [[Première Guerre mondiale]]. Parmi eux cinq sont des marins morts en mer (Pierre Le Goff lors du naufrage de l'[[aviso|aviso-torpilleur]] ''[[Casabianca (aviso-torpilleur)|Casabianca]]'', Édouard Bouëxel, lors du naufrage du [[cuirassé]] ''[[Suffren (cuirassé)|Suffren]]'', Jean Le Gall lors du naufrage du [[croiseur cuirassé]] ''[[Amiral Charner (croiseur cuirassé)|Amiral Charner]]'' , Louis Romuald lors du naufrage du cuirassé ''[[Danton (cuirassé)|Danton]]'' et Noël Bienvenu, mort de maladie) ; quatre (Louis Le Flécher, François Le Jolis, Félix Le Scoulan et Hyacinthe Meltou) sont des soldats morts sur le front belge dès 1914 ; Auguste Granté est mort lors de la [[Bataille de Sedd-Ul-Bahr]] le {{date-|12 juillet 1915}} ; la plupart des autres sont morts sur le sol français, à l'exception de Louis Quillien, tué à l'ennemi au [[Cameroun]] le {{date-|26 octobre 1914}}<ref name="mon">{{Lien web |langue= |titre= Pont-Scorff. Monument aux morts |url= https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=7215&dpt=56|date= 2002 |site= memorialgenweb.org|consulté le=1 août 2022}}.</ref>.
Le [[monument aux morts]] de Pont-Scorff porte les noms de {{nombre|59|soldats}} et marins [[mort pour la France|morts pour la France]] pendant la [[Première Guerre mondiale]]. Parmi eux cinq sont des marins morts en mer (Pierre Le Goff lors du naufrage de l'[[aviso]]-torpilleur ''[[Casabianca (aviso)|Casabianca]]'', Édouard Bouëxel, lors du naufrage du [[cuirassé]] ''[[Suffren (cuirassé)|Suffren]]'', Jean Le Gall lors du naufrage du [[croiseur cuirassé]] ''[[Amiral Charner (croiseur cuirassé)|Amiral Charner]]'' , Louis Romuald lors du naufrage du cuirassé ''[[Danton (cuirassé)|Danton]]'' et Noël Bienvenu, mort de maladie) ; quatre (Louis Le Flécher, François Le Jolis, Félix Le Scoulan et Hyacinthe Meltou) sont des soldats morts sur le front belge dès 1914 ; Auguste Granté est mort lors de la [[Bataille de Sedd-Ul-Bahr]] le {{date-|12 juillet 1915}} ; la plupart des autres sont morts sur le sol français, à l'exception de Louis Quillien, tué à l'ennemi au [[Cameroun]] le {{date-|26 octobre 1914}}<ref name="mon">{{Lien web |titre= Pont-Scorff. Monument aux morts |url= https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=7215&dpt=56|date= 2002 |site= memorialgenweb.org|consulté le=1 août 2022}}.</ref>.


Jean Jan est mort de maladie à [[Odessa]] (alors en [[Russie]], le {{date-|20 décembre 1918}}, donc après l'[[armistice de 1918|armistice]] ; deux marins sont morts en 1919, donc après la fin de la guerre : Jean Pogam, mort le {{date-|10 février 1919}} à [[Venise]] et Pierre Carré, disparu en mer lors du naufrage du remorqueur ''Pluvier'' le {{date-|22 décembre 1919}}, ainsi qu'un infirmier colonial, Henri Thiéry, mort de maladie le {{date-|13 février 1919}} au [[Sénégal]] ; ils sont toutefois aussi indiqués sur la liste du monument aux morts<ref>{{Lien web |langue= |titre= Pont-Scorff. Monument aux morts |url= https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=7215&dpt=56|date= |site= memorialgenweb.org|consulté le=1 août 2022}}.</ref>.
Jean Jan est mort de maladie à [[Odessa]] (alors en [[Russie]], le {{date-|20 décembre 1918}}, donc après l'[[armistice de 1918|armistice]] ; deux marins sont morts en 1919, donc après la fin de la guerre : Jean Pogam, mort le {{date-|10 février 1919}} à [[Venise]] et Pierre Carré, disparu en mer lors du naufrage du remorqueur ''Pluvier'' le {{date-|22 décembre 1919}}, ainsi qu'un infirmier colonial, Henri Thiéry, mort de maladie le {{date-|13 février 1919}} au [[Sénégal]] ; ils sont toutefois aussi indiqués sur la liste du monument aux morts<ref>{{Lien web |titre= Pont-Scorff. Monument aux morts |url= https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=7215&dpt=56|date= |site= memorialgenweb.org|consulté le=1 août 2022}}.</ref>.


Le monument aux morts de Pont-Scorff est édifié en 1919 par l'architecte [[Charles Chaussepied]], la statuaire étant l'œuvre de [[René Quillivic (sculpteur)|René Quillivic]]<ref>http://fr.topic-topos.com/monument-aux-morts-pont-scorff</ref>. En médaillon se trouve l'effigie d'Henri de Polignac, maire de Pont-Scorff, [[capitaine (France)|capitaine]] au [[103e régiment d'infanterie]], mort au champ d'honneur le {{date-|25 septembre 1915}} à [[Aubérive]] ([[Marne (département)|Marne]]).
Le monument aux morts de Pont-Scorff est édifié en 1919 par l'architecte [[Charles Chaussepied]], la statuaire étant l'œuvre de [[René Quillivic (sculpteur)|René Quillivic]]<ref>http://fr.topic-topos.com/monument-aux-morts-pont-scorff</ref>. En médaillon se trouve l'effigie d'Henri de Polignac, maire de Pont-Scorff, [[capitaine (France)|capitaine]] au [[103e régiment d'infanterie]], mort au champ d'honneur le {{date-|25 septembre 1915}} à [[Aubérive]] ([[Marne (département)|Marne]]).


==== L'Entre-deux-guerres ====
==== L'entre-deux-guerres ====
[[File:Pont-Scorff Pont-Aven morbihannais.jpg|thumb|Pont-Scorff, un [[Pont-Aven]] morbihannais ?]]
[[Fichier:Pont-Scorff Pont-Aven morbihannais.jpg|vignette|Pont-Scorff, un [[Pont-Aven]] morbihannais ?]]
Une "Fête du Scorff et de la bruyère" était organisée chaque année au Bas Pont-Scorff (situé en fait dans la commune de [[Cléguer]])<ref>{{Article |langue= |auteur1= |titre= La Fête du Scorff et de la bruyère |périodique= [[Le Nouvelliste du Morbihan]] |volume= |numéro= |date= 22 juillet 1928 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k972049v/f7.image.r=Scorff?rk=386268;0|consulté le=1 août 2022 |id= }}.</ref>.
Une "Fête du Scorff et de la bruyère" était organisée chaque année au Bas Pont-Scorff (situé en fait dans la commune de [[Cléguer]])<ref>{{Article |auteur1= |titre= La Fête du Scorff et de la bruyère |périodique= [[Le Nouvelliste du Morbihan]] |date= 22 juillet 1928 |pages= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k972049v/f7.image.r=Scorff?rk=386268;0|consulté le=1 août 2022 }}.</ref>.


L'incendie à Pont-Scorff de l'"Hôtel des Touristes" dans la nuit du 8 au {{date-|9 juillet 1929}} provoqua {{nombre|3|morts}} (l'hôtelier et ses deux enfants)<ref>{{Article |langue= |auteur1= |titre= Un tragique incendie dans un hôtel à Pont-Scorff (Morbihan) |périodique= Journal ''[[L'Ouest-Éclair]]''|volume= |numéro= |date= 10 juillet 1929 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4982096/f5.image.r=Scorff?rk=643780;0 |consulté le=2 août 2022 |id= }}.</ref>.
L'incendie à Pont-Scorff de l'"Hôtel des Touristes" dans la nuit du 8 au {{date-|9 juillet 1929}} provoqua {{nombre|3|morts}} (l'hôtelier et ses deux enfants)<ref>{{Article |auteur1= |titre= Un tragique incendie dans un hôtel à Pont-Scorff (Morbihan) |périodique= Journal ''[[L'Ouest-Éclair]]''|date= 10 juillet 1929 |pages= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4982096/f5.image.r=Scorff?rk=643780;0 |consulté le=2 août 2022 }}.</ref>.


Un notaire de Pont-Scorff, Ménez, fut arrêté en 1934 accusé de malversations et d'[[abus de confiance]] ; tous ses biens furent vendus à la suite d'une [[saisie immobilière|saisie judiciaire]]. L'affaire fit grand bruit dans la région<ref>{{Article |langue= |auteur1= |titre= Me Jean Ménez ne possédait plus que 300 francs au moment de son arrestation |périodique= Journal ''[[Paris-Midi]]'' |volume= |numéro= |date= 3 juin 1934 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4728642x/f1.item.r=Scorff|consulté le=2 août 2022 |id= }}.</ref>.
Un notaire de Pont-Scorff, Ménez, fut arrêté en 1934 accusé de malversations et d'[[abus de confiance]] ; tous ses biens furent vendus à la suite d'une [[saisie immobilière|saisie judiciaire]]. L'affaire fit grand bruit dans la région<ref>{{Article |auteur1= |titre= Me Jean Ménez ne possédait plus que 300 francs au moment de son arrestation |périodique= Journal ''[[Paris-Midi]]'' |date= 3 juin 1934 |pages= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4728642x/f1.item.r=Scorff|consulté le=2 août 2022 }}.</ref>.


Un monument à la mémoire du [[Fernand de Langle de Cary|général de Langle de Cary]], qui avait habité le manoir de Kerguélavant, est inauguré à Pont-Scorff le {{date-|11 décembre 1938}}<ref>{{Article |langue= |auteur1= J.-M. Simon |titre= Le général de Langle de Cary a son monument à Pont-Scoff |périodique=Journal ''[[La Dépêche de Brest et de l'Ouest]]'' |volume= |numéro= |date= 12 décembre 1938 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne= |consulté le=30 juillet 2022 |id= }}.</ref>.
Un monument à la mémoire du [[Fernand de Langle de Cary|général de Langle de Cary]], qui avait habité le manoir de Kerguélavant, est inauguré à Pont-Scorff le {{date-|11 décembre 1938}}<ref>{{Article |auteur1= J.-M. Simon |titre= Le général de Langle de Cary a son monument à Pont-Scoff |périodique=Journal ''[[La Dépêche de Brest et de l'Ouest]]'' |date= 12 décembre 1938 |pages= |lire en ligne= |consulté le=30 juillet 2022 }}.</ref>.


==== La Seconde Guerre mondiale ====
==== La Seconde Guerre mondiale ====
Le {{date-|16 janvier 1941}} le conseil municipal de Pont-Scorff adresse à l'unanimité au [[maréchal Pétain]] « l'hommage de son loyalisme, de son admiration et de sa gratitude pour la grandeur d'âme et le courage dont il a fait preuve en prenant le pouvoir dans les circonstances tragiques que nous traversons »<ref>{{Article |langue= |auteur1= |titre= Les hommages au maréchal Pétain |périodique= Journal ''La Dépêche de Brest et de l'Ouest'' |volume= |numéro= |date= 27 janvier 1941 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3496018/f3.image.r=Scorff?rk=1630909;2 |consulté le=31 juillet 2022 |id= }}.</ref>.
Le {{date-|16 janvier 1941}} le conseil municipal de Pont-Scorff adresse à l'unanimité au [[maréchal Pétain]] « l'hommage de son loyalisme, de son admiration et de sa gratitude pour la grandeur d'âme et le courage dont il a fait preuve en prenant le pouvoir dans les circonstances tragiques que nous traversons »<ref>{{Article |auteur1= |titre= Les hommages au maréchal Pétain |périodique= Journal ''La Dépêche de Brest et de l'Ouest'' |date= 27 janvier 1941 |pages= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3496018/f3.image.r=Scorff?rk=1630909;2 |consulté le=31 juillet 2022 }}.</ref>.


Guy Le Citol<ref group=Note>Guy Le Citol, né en 1923 à Lorient, décédé en janvier 2020 à Pont-Scorff.</ref> a été un résistant qui procéda à des actes de sabotage dans la base des sous-marins de Lorient avant de rejoindre les [[Forces françaises libres]], d'être membre des ''[[Special Air Service]]'' et d'être parachuté en Bretagne ; fait prisonnier, il parvint à s'échapper du train qui l'emmenait en Allemagne et à rejoindre le [[front de Normandie]]
Guy Le Citol<ref group=Note>Guy Le Citol, né en 1923 à Lorient, décédé en janvier 2020 à Pont-Scorff.</ref> a été un résistant qui procéda à des actes de sabotage dans la base des sous-marins de Lorient avant de rejoindre les [[Forces françaises libres]], d'être membre des ''[[Special Air Service]]'' et d'être parachuté en Bretagne ; fait prisonnier, il parvint à s'échapper du train qui l'emmenait en Allemagne et à rejoindre le [[front de Normandie]]
<ref>{{Article |langue= |auteur1= |titre= Nécrologie : Guy Le Citol, combattant héroïque de 39-45 |périodique= Journal ''[[Le Télégramme]]'' |volume= |numéro= |date= 31 janvier 2020 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne= https://www.letelegramme.fr/morbihan/pont-scorff/necrologie-guy-le-citol-combattant-heroique-de-39-45-31-01-2020-12492321.php.}} </ref>.
<ref>{{Article |auteur1= |titre= Nécrologie : Guy Le Citol, combattant héroïque de 39-45 |périodique= Journal ''[[Le Télégramme]]'' |date= 31 janvier 2020 |pages= |lire en ligne= https://www.letelegramme.fr/morbihan/pont-scorff/necrologie-guy-le-citol-combattant-heroique-de-39-45-31-01-2020-12492321.php.}}</ref>.

Lors des combats de la [[Poche de Lorient]], le front allait approximativement d'[[Auray]] au [[Le Pouldu|Pouldu]], suivant appoximativement, à une distance variant de quelques centaines de mètres à quelques kilomètres le tracé de la [[Route nationale 165#Ancien tracé de Nantes à Quimper|Route nationale 165 (ancien tracé)]], passant au sud de [[Landévant]], de [[Brandérion]], d'[[Hennebont]] et de Pont-Scorff, longeant la [[Laïta]] au sud de [[Quimperlé]] jusqu'à la mer. « Il n'y a pas de durs combats, mais des duels d'artillerie et des escarmouches. Ce sont les villages de [[Nostang]], [[Kervignac]], [[Merlevenez]] et [[Sainte-Hélène (Morbihan)|Sainte-Hélène]] qui sont l'enjeu des plus violentes attaques. Chaque jour des hommes tombent.. (...) »<ref>{{Article |langue= |auteur1= Jacques Dapilly |titre= Sur le front de Lorient |périodique= Journal ''[[La France libre : organe de "Ceux de la Libération-Vengeance"]]'' |volume= |numéro= |date= 4 novembre 1944 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k41188098/f1.image.r=Brand%C3%A9rion?rk=1094426;0 |consulté le=13 août 2023 |id= }}.</ref>.


Pont-Scorff subit de sérieuses destructions en 1944-1945, liés aux combats de la [[Poche de Lorient]]. Une plaque commémorative apposée sur le mur du "Jardin du Souvenir" énumère les noms de 25 victimes civiles dont 3 membres de la famille Duliscouet tués le {{date-|15 février 1943}} et 10 victimes tuées en août ou septembre 1944<ref>{{Lien web |langue= |titre= Pont-Scorff. Plaque commémorative aux victimes civiles |url= https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=113369&dpt=56|date= 2019 |site= memorialgenweb.org |consulté le=2 août 2022}}.</ref> dont trois membres de la famille Salic tués le 7 août dans le hameau de Bivière et inhumés à Lesbin<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur= |titre= Seconde Guerre mondiale. J. Le Portz ne veut pas oublier |url=https://www.letelegramme.fr/local/morbihan/lorient/couronne/pontscorff/seconde-guerre-mondiale-j-le-portz-ne-veut-pas-oublier-01-09-2011-1415829.php |date= 1 septembre 2011 |périodique=''[[Le Télégramme]]'' |consulté le=2 août 2022}}.</ref>.
Pont-Scorff subit de sérieuses destructions en 1944-1945, liés aux combats de la [[Poche de Lorient]]. Une plaque commémorative apposée sur le mur du "Jardin du Souvenir" énumère les noms de 25 victimes civiles dont 3 membres de la famille Duliscouet tués le {{date-|15 février 1943}} et 10 victimes tuées en août ou septembre 1944<ref>{{Lien web |titre= Pont-Scorff. Plaque commémorative aux victimes civiles |url= https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=113369&dpt=56|date= 2019 |site= memorialgenweb.org |consulté le=2 août 2022}}.</ref> dont trois membres de la famille Salic tués le 7 août dans le hameau de Bivière et inhumés à Lesbin<ref>{{Lien web |langue=fr |titre= Seconde Guerre mondiale. J. Le Portz ne veut pas oublier |url=https://www.letelegramme.fr/local/morbihan/lorient/couronne/pontscorff/seconde-guerre-mondiale-j-le-portz-ne-veut-pas-oublier-01-09-2011-1415829.php |date= 1 septembre 2011 |périodique=''[[Le Télégramme]]'' |consulté le=2 août 2022}}.</ref>.
{{Article détaillé|Poche de Lorient}}
{{Article détaillé|Poche de Lorient}}
Un "Monument aux combattants Alliés de la Poche de Lorient" se trouve au carrefour de la D6 et de la route vers Keruisseau ; il porte l'inscription suivante : « A la mémoire des soldats Français et Américains- Volontaires FFI ou {{VIIe}} Bataillon - 4 th and 6 th Armored Division - {{14e}} Rangers - {{IIIe}} Bataillon - 94 th and 66 th Infant. Division - 118{{e}} R.I. Qui autour de Lorient d'août 1944 à la capitulation ennemie le 10 mai 1945 ont combattu fraternellement unis et sont morts pour délivrer la France. Leurs camarades de combat de l'organisation de résistance de l'armée (O.R.A.) ont fait dresser cette pierre. - 20/11/1949 »<ref>{{Lien web |langue= |titre= Pont-Scorff. Monument aux combattants Alliés de la Poche de Lorient |url= https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=201248&dpt=56|date= 2010 |site= memorialgenweb.org |consulté le=2 août 2022}}.</ref>.
Un "Monument aux combattants Alliés de la Poche de Lorient" se trouve au carrefour de la D6 et de la route vers Keruisseau ; il porte l'inscription suivante : « A la mémoire des soldats Français et Américains- Volontaires FFI ou {{VIIe}} Bataillon - 4 th and 6 th Armored Division - {{14e}} Rangers - {{IIIe}} Bataillon - 94 th and 66 th Infant. Division - 118{{e}} R.I. Qui autour de Lorient d'août 1944 à la capitulation ennemie le 10 mai 1945 ont combattu fraternellement unis et sont morts pour délivrer la France. Leurs camarades de combat de l'organisation de résistance de l'armée (O.R.A.) ont fait dresser cette pierre. - 20/11/1949 »<ref>{{Lien web |titre= Pont-Scorff. Monument aux combattants Alliés de la Poche de Lorient |url= https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=201248&dpt=56|date= 2010 |site= memorialgenweb.org |consulté le=2 août 2022}}.</ref>.


Le monument aux morts de Pont-Scorff porte les noms de dix personnes mortes pour la France pendant la [[Seconde Guerre mondiale]]. Parmi elles Jean Rivalain, matelot à bord du [[cuirassé]] ''[[Bretagne (cuirassé)|Bretagne]]'', tué lors de l'[[Attaque de Mers el-Kébir|Attaque anglaise de Mers el-Kébir]] le {{date-|3 juillet 1940}} ; Cyprien Le Cloirec, arrêté, puis déporté, après avoir blessé un soldat allemand lors d'une bagarre, mort au [[camp de concentration de Dora]] le {{date-|23 décembre 1943}} ; Ange Elliot, [[sergent]] au {{27e}} régiment d'infanterie coloniale, fusillé par les [[Japon]]ais le {{date-|1 avril 1945}} au [[Tonkin]]<ref name="mon" />.
Le monument aux morts de Pont-Scorff porte les noms de dix personnes mortes pour la France pendant la [[Seconde Guerre mondiale]]. Parmi elles Jean Rivalain, matelot à bord du [[cuirassé]] ''[[Bretagne (cuirassé)|Bretagne]]'', tué lors de l'[[Attaque de Mers el-Kébir|Attaque anglaise de Mers el-Kébir]] le {{date-|3 juillet 1940}} ; Cyprien Le Cloirec, arrêté, puis déporté, après avoir blessé un soldat allemand lors d'une bagarre, mort au [[camp de concentration de Dora]] le {{date-|23 décembre 1943}} ; Ange Elliot, [[sergent]] au {{27e}} régiment d'infanterie coloniale, fusillé par les [[Japon]]ais le {{date-|1 avril 1945}} au [[Tonkin]]<ref name="mon" />.
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==== L'après Seconde Guerre mondiale ====
==== L'après Seconde Guerre mondiale ====


Le {{date-|5 janvier 1950}} {{nobr|4 000}}cultivateurs manifestèrent à Pont-Scorff pour protester contre l'emprisonnement d'un ouvrier agricole qui n'avait pas pu acquitter une amende à laquelle il avait été condamné pour avoir transporté sans [[impôt|acquit]] 600 kilos de pommes à cidre en 1948<ref>{{Article |langue= |auteur1= |titre= 4 000 cultivateurs manifestent à Pont-Scorff contre l'internement d'un ouvrier agricole |périodique= Journal ''[[Le Figaro]]'' |volume= |numéro= |date= 6 janvier 1950 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5695749/f8.image.r=Scorff?rk=278971;2|consulté le=2 août 2022 |id= }}.</ref>.
Le {{date-|5 janvier 1950}} {{nobr|4 000}}cultivateurs manifestèrent à Pont-Scorff pour protester contre l'emprisonnement d'un ouvrier agricole qui n'avait pas pu acquitter une amende à laquelle il avait été condamné pour avoir transporté sans [[impôt|acquit]] 600 kilos de pommes à cidre en 1948<ref>{{Article |auteur1= |titre= 4 000 cultivateurs manifestent à Pont-Scorff contre l'internement d'un ouvrier agricole |périodique= Journal ''[[Le Figaro]]'' |date= 6 janvier 1950 |pages= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5695749/f8.image.r=Scorff?rk=278971;2|consulté le=2 août 2022 }}.</ref>.


Trois soldats (Pierre Gloannec, Joseph Le Bouard et Raymond Rouzo) originaires de Pont-Scorff sont morts pour la France pendant la [[Guerre d'Indochine]]<ref name="mon" />.
Trois soldats (Pierre Gloannec, Joseph Le Bouard et Raymond Rouzo) originaires de Pont-Scorff sont morts pour la France pendant la [[Guerre d'Indochine]]<ref name="mon" />.
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|pages totales=151
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|isbn=978-2-916688-09-1
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}}.</ref>{{,}}<ref group=Note>Julien Kerjosse, né le {{date-|16 janvier 1767}} à la Villeneuve en Pont-Scorff, décédé le {{date-|16 juillet 1814}} à Kermorvant en Pont-Scorff.</ref>|Parti= |Qualité= Cultivateur.}}
}}.</ref>{{,}}<ref group=Note>Julien Kerjosse, né le {{date-|16 janvier 1767}} à la Villeneuve en Pont-Scorff, mort le {{date-|16 juillet 1814}} à Kermorvant en Pont-Scorff.</ref>|Parti= |Qualité= Cultivateur.}}
{{Élu |Début= décembre 1804 |Fin= octobre 1816 |Identité= Louis François Marie Le Cudon<ref group=Note>Louis François Marie Le Cudon, né le {{date-|1 janvier 1780}} à Pont-Scorff, décédé le {{date-|30 octobre 1816}} lors du - naufrage du ''Marie Thérèse'' entre [[Le Palais]] et Lorient.</ref> |Parti= |Qualité= Marchand de bois. }}
{{Élu |Début= décembre 1804 |Fin= octobre 1816 |Identité= Louis François Marie Le Cudon<ref group=Note>Louis François Marie Le Cudon, né le {{date-|1 janvier 1780}} à Pont-Scorff, mort le {{date-|30 octobre 1816}} lors du - naufrage du ''Marie Thérèse'' entre [[Le Palais]] et Lorient.</ref> |Parti= |Qualité= Marchand de bois. }}
{{Élu |Début= mars 1817 |Fin= avril 1828 |Identité= Jean-Marie Le Scouézec<ref group=Note>Jean-Marie Le Scouézec, né le {{date-|6 mai 1775}} au bourg de [[Plouay]], décédé le {{date-|6 novembre 1829}} à Pont-Scorff.</ref>|Parti= |Qualité=<small>Boulanger, menuisier, aubergiste, puis percepteur. Ancêtre du peintre [[Maurice Le Scouëzec]].</small> }}
{{Élu |Début= mars 1817 |Fin= avril 1828 |Identité= Jean-Marie Le Scouézec<ref group=Note>Jean-Marie Le Scouézec, né le {{date-|6 mai 1775}} au bourg de [[Plouay]], mort le {{date-|6 novembre 1829}} à Pont-Scorff.</ref>|Parti= |Qualité=<small>Boulanger, menuisier, aubergiste, puis percepteur. Ancêtre du peintre [[Maurice Le Scouëzec]].</small> }}
{{Élu |Début= avril 1828 |Fin= novembre 1840 |Identité= Jean Rodolphe<ref group=Note>Jean Rodolphe, né vers 1770 à [[Bar-le-Duc]] ([[Meuse (département)|Meuse]]), décédé le {{date-|2 novembre 1840}} à Bivière en Pont-Scorff âgé de 69 ans.</ref>|Parti= |Qualité= Négociant}}
{{Élu |Début= avril 1828 |Fin= novembre 1840 |Identité= Jean Rodolphe<ref group=Note>Jean Rodolphe, né vers 1770 à [[Bar-le-Duc]] ([[Meuse (département)|Meuse]]), mort le {{date-|2 novembre 1840}} à Bivière en Pont-Scorff âgé de 69 ans.</ref>|Parti= |Qualité= Négociant}}
{{Élu |Début= décembre 1840 |Fin= mars 1848 |Identité= Pierre Michau "aîné"|Parti= |Qualité= Tanneur}}
{{Élu |Début= décembre 1840 |Fin= mars 1848 |Identité= Pierre Michau "aîné"|Parti= |Qualité= Tanneur}}
{{Élu |Début= mars 1848 |Fin= septembre 1848 |Identité= Augustin Vincent Le Cudon|Parti= |Qualité= Juge de paix}}
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{{Élu |Début= octobre 1848 |Fin= juin 1852 |Identité= Pierre Michau "aîné"|Parti= |Qualité= Tanneur}}
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{{Élu |Début= juillet 1852 |Fin= février 1855 |Identité= Jean l'Évangéliste Édouard Brouhet de Saint Martin<ref group="Note" name="eva" />|Parti= |Qualité=<small>Baron de Saint-Martin. [[Colonel]]. Chevalier de l'[[Ordre de Saint-Louis]] et de la [[Légion d'honneur]].</small>}}
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{{Élu |Début= mars 1855 |Fin= juillet 1855 |Identité= Julien Jean Baptiste Marie Gourhaël<ref group=Note>Julien Gourhaël du Runiou, né le {{date-|24 juin 1790}} au [[Le Faouët (Morbihan)|Faouët]], décédé le {{date-|21 septembre 1864}} à [[Quimperlé]] </ref>|Parti= |Qualité= [[Chef de Bataillon]] d'Infanterie.}}
{{Élu |Début= mars 1855 |Fin= juillet 1855 |Identité= Julien Jean Baptiste Marie Gourhaël<ref group=Note>Julien Gourhaël du Runiou, né le {{date-|24 juin 1790}} au [[Le Faouët (Morbihan)|Faouët]], mort le {{date-|21 septembre 1864}} à [[Quimperlé]]</ref>|Parti= |Qualité= [[Chef de Bataillon]] d'Infanterie.}}
{{Élu |Début= août 1855 |Fin= octobre 1870 |Identité= Charles-Auguste Laporte<ref group=Note>Charles-Auguste Laporte, né le {{date-|21 mai 1814}} à [[Quéven]], décédé le {{date-|24 septembre 1887}} à Pont-Scorff.</ref> |Parti= |Qualité= Notaire. }}
{{Élu |Début= août 1855 |Fin= octobre 1870 |Identité= Charles-Auguste Laporte<ref group=Note>Charles-Auguste Laporte, né le {{date-|21 mai 1814}} à [[Quéven]], mort le {{date-|24 septembre 1887}} à Pont-Scorff.</ref> |Parti= |Qualité= Notaire. }}
{{Élu |Début= novembre 1870 |Fin= mai 1871 |Identité= Jean l'Évangéliste Édouard Brouhet de Saint Martin|Parti= |Qualité= Déjà maire entre 1852 et 1855.}}
{{Élu |Début= novembre 1870 |Fin= mai 1871 |Identité= Jean l'Évangéliste Édouard Brouhet de Saint Martin|Parti= |Qualité= Déjà maire entre 1852 et 1855.}}
{{Élu |Début= mai 1871 |Fin= septembre 1882 |Identité= Pierre-Louis Le Dain<ref group=Note>Pierre-Louis Le Dain, né le {{date-|11 novembre 1824}} à Pont-Scorff, décédé le {{date-|14 septembre 1882}} à Pont-Scorff.</ref>|Parti= |Qualité= Boulanger. }}
{{Élu |Début= mai 1871 |Fin= septembre 1882 |Identité= Pierre-Louis Le Dain<ref group=Note>Pierre-Louis Le Dain, né le {{date-|11 novembre 1824}} à Pont-Scorff, mort le {{date-|14 septembre 1882}} à Pont-Scorff.</ref>|Parti= |Qualité= Boulanger. }}
{{Élu |Début= novembre 1882 |Fin= décembre 1885 |Identité= Auguste Laporte<ref group=Note>Auguste Laporte, né le {{date-|6 septembre 1842}} à Pont-Scorff, décédé le {{date-|29 juin 1910}} à Pont-Scorff.</ref>|Parti= |Qualité= <small>Fils de Charles-Auguste Laporte, maire entre 1855 et 1870. Notaire. Habitait le château de Bivière. </small>}}
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{{Élu |Début= décembre 1885 |Fin= novembre 1886 |Identité= Mathurin Le Diberder<ref group=Note>Mathurin Le Diberder, né le {{date-|29 février 1812}} à [[Melrand]], décédé le {{date-|3 mai 1893}} à Pont-Scorff.</ref>.|Parti= |Qualité= Huissier. }}
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{{Élu |Début= décembre 1886 |Fin= 1910 |Identité= Auguste Laporte|Parti= |Qualité= Déjà maire entre 1882 et 1885. }}
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{{Élu |Début= 1910 |Fin= 1915 |Identité= Henri de Polignac<ref group=Note>Prince Henri de Polignac, né le {{date-|2 janvier 1878}} à Paris (8e arrondissement), [[capitaine (France)|capitaine]] au [[103e régiment d'infanterie]], mort pour la France le {{date-|25 septembre 1915}} à [[Auberive]] ([[Haute-Marne]]).</ref>|Parti= |Qualité=<small>Militaire [[mort pour la France]]. [[Chevalier de la Légion d'honneur]] . Habitait le château de Leslé.</small>}}
{{Élu |Début= 1910 |Fin= 1915 |Identité= Henri de Polignac<ref group=Note>Prince Henri de Polignac, né le {{date-|2 janvier 1878}} à Paris (8e arrondissement), [[capitaine (France)|capitaine]] au [[103e régiment d'infanterie]], mort pour la France le {{date-|25 septembre 1915}} à [[Auberive]] ([[Haute-Marne]]).</ref>|Parti= |Qualité=<small>Militaire [[mort pour la France]]. [[Chevalier de la Légion d'honneur]] . Habitait le château de Leslé.</small>}}
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{{Élu |Début= |Fin= 1929 |Identité= Théophile Guyomar<ref group=Note>Théophile Guyomar, né le {{date-|6 octobre 1872}} à Pont-Scorff, décédé le {{date-|19 octobre 1929}} à Pont-Scorff.</ref> |Parti= |Qualité= Notaire. Meurt empoisonné après avoir mangé des champignons<ref>{{Article |langue= |auteur1= |titre= Le maire de Pont-Scorff meurt empoisonné|périodique= Journal ''[[La Dépêche de Brest et de l'Ouest]]'' |volume= |numéro= |date= 24 octobre 1929 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k350058j/f4.image.r=Scorff?rk=1137344;4 |consulté le=30 juillet 2022 |id= }}.</ref> }}
{{Élu |Début= |Fin= 1929 |Identité= Théophile Guyomar<ref group=Note>Théophile Guyomar, né le {{date-|6 octobre 1872}} à Pont-Scorff, mort le {{date-|19 octobre 1929}} à Pont-Scorff.</ref> |Parti= |Qualité= Notaire. Meurt empoisonné après avoir mangé des champignons<ref>{{Article |auteur1= |titre= Le maire de Pont-Scorff meurt empoisonné|périodique= Journal ''[[La Dépêche de Brest et de l'Ouest]]'' |date= 24 octobre 1929 |pages= |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k350058j/f4.image.r=Scorff?rk=1137344;4 |consulté le=30 juillet 2022 }}.</ref> }}
{{Élu |Début= avant 1938 |Fin= après 1941 |Identité= Adolphe Rialland<ref group=Note>Adolphe Rialland, né le {{date-|29 juin 1876}} au bourg de [[Saint-Dolay]], décédé le {{date-|1 mars 1956}} à Pont-Scorff.</ref> |Parti= |Qualité= Médecin. }}
{{Élu |Début= avant 1938 |Fin= après 1941 |Identité= Adolphe Rialland<ref group=Note>Adolphe Rialland, né le {{date-|29 juin 1876}} au bourg de [[Saint-Dolay]], mort le {{date-|1 mars 1956}} à Pont-Scorff.</ref> |Parti= |Qualité= Médecin. }}
{{Élu |Début= 1942 |Fin= 1945 |Identité= Jean Janot<ref group=Note>Jean Janot, né le {{date-|16 octobre 1895}} à [[Rouziers]] ([[Cantal (département)|Cantal]]), décédé le {{date-|18 janvier 1958}} à Pont-Scorff.</ref> |Parti= |Qualité= Industriel. }}
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{{Élu |Début= novembre 1947 |Fin= mars 1958 |Identité= Jean Janot |Parti= [[Parti républicain, radical et radical-socialiste|Rad.]] |Qualité= [[Canton de Pont-Scorff|Conseiller général]]<small> (1945-1955)</small>. Déjà maire entre 1942 et 1945. }}
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{{Élu |Début= mars 1958 |Fin= février 1963 |Identité= Roger Fravallo |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= mars 1958 |Fin= février 1963 |Identité= Roger Fravallo |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= février 1963 |Fin= mars 1971 |Identité= Jean-Gabriel Le Montagner<ref group=Note>Jean-Gabriel Le Montagner, né le {{date-|24 novembre 1919}} à Locmaria en [[Guidel]], décédé en 2012.</ref>. |Parti= |Qualité= Agriculteur à Kerblouch.}}
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{{Élu |Début= mars 1971 |Fin= mars 1977 |Identité= Étienne Le Goff<ref group=Note>Étienne Le Goff, né le {{date-|2 novembre 1907}} à Pont-Scorff, décédé le {{date-|5 décembre 1991}} à [[Riantec]].</ref> |Parti= |Qualité= Propriétaire du restaurant du Scorff (Pont-Scorff).}}
{{Élu |Début= mars 1971 |Fin= mars 1977 |Identité= Étienne Le Goff<ref group=Note>Étienne Le Goff, né le {{date-|2 novembre 1907}} à Pont-Scorff, mort le {{date-|5 décembre 1991}} à [[Riantec]].</ref> |Parti= |Qualité= Propriétaire du restaurant du Scorff (Pont-Scorff).}}
{{Élu |Début= mars 1977 |Fin= mars 1983 |Identité= Pierre Couëdel |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= mars 1977 |Fin= mars 1983 |Identité= Pierre Couëdel |Parti= |Qualité= Percepteur retraité}}
{{Élu |Début= mars 1983 |Fin= mars 1989 |Identité= Alain Cormerais |Parti= [[Rassemblement pour la République|RPR]] |Qualité= Médecin rééducateur<br>[[Canton de Pont-Scorff|Conseiller général]] <small>(1982-1988)</small>}}
{{Élu |Début= mars 1983 |Fin= mars 1989 |Identité= Alain Cormerais |Parti= [[Rassemblement pour la République|RPR]] |Qualité= Médecin rééducateur<br>[[Canton de Pont-Scorff|Conseiller général]] <small>(1982-1988)</small>}}
{{Élu actuel|Début= mars 1989<br><small>Réélu en 1995, 2001, 2008, 2014 et 2020<ref>{{Lien web |url=https://www.ouest-france.fr/bretagne/pont-scorff-56620/pont-scorff-pierrik-nevannen-maire-pour-la-sixieme-fois-6848029 |titre=Pont-Scorff. Pierrik Névannen, maire pour la sixième fois |site=Ouest-France |date=27 mai 2020 |consulté le=29 mai 2020}}.</ref></small> |Fin= |Identité= Pierrik Névannen |Parti= [[Union pour la démocratie française|UDF]] puis [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]-[[Les Républicains|LR]] |Qualité= Exploitant agricole<br>[[Canton de Pont-Scorff|Conseiller général]] <small>(1994-2015)</small><br>Vice-président du [[Conseil général du Morbihan]] <small>(1998-2015)</small>}}
{{Élu actuel|Début= mars 1989<br><small>Réélu en 1995, 2001, 2008, 2014 et 2020<ref>{{Lien web |url=https://www.ouest-france.fr/bretagne/pont-scorff-56620/pont-scorff-pierrik-nevannen-maire-pour-la-sixieme-fois-6848029 |titre=Pont-Scorff. Pierrik Névannen, maire pour la sixième fois |site=Ouest-France |date=27 mai 2020 |consulté le=29 mai 2020}}.</ref></small> |Fin= |Identité= Pierrik Névannen |Parti= [[Union pour la démocratie française|UDF]] puis [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]-[[Les Républicains|LR]] |Qualité= Exploitant agricole<br>[[Canton de Pont-Scorff|Conseiller général]] <small>(1994-2015)</small><br>Vice-président du [[Conseil général du Morbihan]] <small>(1998-2015)</small>}}
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== Lieux et monuments ==
== Lieux et monuments ==
* '''[[zoo de Pont-Scorff|Parc zoologique de Pont-Scorff]]''', créé en 1973 sur environ {{unité|12|hectares}}. Après une période difficile ayant entraîné sa fermeture, le zoo rouvre le {{date-|21 juin 2022}} sous un nouveau nom : '''[[Les Terres de Nataé]]''', et un nouveau projet militant pour la protectsion des espèces animales menacées et la préservation de la biodiversité<ref>{{Article |langue= |auteur1= Anne-Cécile Juillet |titre= À Pont-Scorff, les Terres de Nataé, un nouveau projet pour l'ancien zoo |périodique= Journal ''[[Le Télégramme]]'' |volume= |numéro= |date= juin 2022 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne= https://www.letelegramme.fr/dossiers/a-pont-scorff-les-terres-de-natae-un-nouveau-projet-pour-lancien-zoo/ |consulté le=15 juin 2022 |id= }}.</ref>.
* [[zoo de Pont-Scorff|Parc zoologique de Pont-Scorff]], créé en 1973 sur environ {{unité|12|hectares}}. Après une période difficile ayant entraîné sa fermeture, le zoo rouvre le {{date|21 juin 2022}} sous un nouveau nom : [[Les Terres de Nataé]], et un nouveau projet militant pour la protection des espèces animales menacées et la préservation de la biodiversité<ref>{{Article |auteur1= Anne-Cécile Juillet |titre= À Pont-Scorff, les Terres de Nataé, un nouveau projet pour l'ancien zoo |périodique= Journal ''[[Le Télégramme]]'' |date= juin 2022 |pages= |lire en ligne= https://www.letelegramme.fr/dossiers/a-pont-scorff-les-terres-de-natae-un-nouveau-projet-pour-lancien-zoo/ |consulté le=15 juin 2022 }}.</ref> ;
* '''[[Maison des Princes de Rohan]]'''. Cette demeure datant du début du {{S-|XVI|e}} a appartenu à la famille des Rohan-Guéméné. Le bâtiment est classé au titre des monuments historiques depuis 1932 et accueille désormais le siège de la mairie de Pont-Scorff.
* [[Maison des Princes de Rohan]]. Cette demeure datant du début du {{S-|XVI|e}} a appartenu à la famille des Rohan-Guéméné. Le bâtiment est classé au titre des monuments historiques depuis 1932 et accueille désormais le siège de la mairie de Pont-Scorff ;
* '''Manoir de Saint-Urchaut''' : bâti vers 1650 le long de la rive droite du Scorff, ce manoir a été surélevé d'un étage et prolongé par une remise dans la première moitié du {{s-|XVIII|e}} ; un avant-corps latéral avec toit en pavillon a été rajouté à la fin du {{s-|XIX|e}}. Jean Grasset, maître-charpentier, qui construisit un bateau (''La Fortune'') aux cales de Saint-Trichaut entre 1650 et 1681, en fut probablement le premier propriétaire. Cette bâtisse, qui n'avait pas de cheminée et disposait de cinq portes, a servi initialement d'entrepôt.
* [[Manoir de Saint-Urchaud]] : bâti vers 1650 le long de la rive droite du Scorff, ce manoir a été surélevé d'un étage et prolongé par une remise dans la première moitié du {{s-|XVIII|e}} ; un avant-corps latéral avec toit en pavillon a été rajouté à la fin du {{s-|XIX|e}}. Jean Grasset, maître-charpentier, qui construisit un bateau (''La Fortune'') aux cales de Saint-Trichaut entre 1650 et 1681, en fut probablement le premier propriétaire. Cette bâtisse, qui n'avait pas de cheminée et disposait de cinq portes, a servi initialement d'entrepôt. Il est inscrit à l'[[inventaire général du patrimoine culturel]]<ref name="IA560301">{{Mérimée|IA56000301|Manoir de Saint-Urchaud}}</ref>.;
* [[Manoir de Kerguélavant]] date des {{s2-|XVII|XVIII}}, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref name="IA560217">{{Mérimée|IA56000217|Manoir de Kerguélavant}}</ref> ;
* [[Manoir de Pen Mané]] date du {{s-|XVI}}, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref name="IA56000303">{{Mérimée|IA56000303| Manoir de Pen Mané}}</ref> ;
* [[Château du Leslé]] date des {{s2-|XVIII|XIX}}, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref name="IA560218">{{Mérimée|IA56000218|Château du Leslé}}</ref> ;

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File:Pont-Scorff 015.jpg|Le manoir de Saint-Urchaut : vue extérieure d'ensemble.
File:Pont-Scorff 015.jpg|Le manoir de Saint-Urchaud : vue extérieure d'ensemble.
File:Pont-Scorff 016.jpg|Ancien puits dans le parc du manoir de Saint-Urchaut.
File:Pont-Scorff 016.jpg|Ancien puits dans le parc du manoir de Saint-Urchaud.
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* [[Chapelle Saint-Servais de Pont-Scorff|Chapelle Saint-Servais]] ;
* [[Chapelle Saint-Servais de Pont-Scorff|Chapelle Saint-Servais]] ;
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File:Chapelle Saint Servais à Pont-Scorff.jpg|La chapelle Saint-Servais de Pont-Scorff : vue extérieure d'ensemble.
File:Chapelle Saint Servais à Pont-Scorff.jpg|La chapelle Saint-Servais de Pont-Scorff : vue extérieure d'ensemble.
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* Chapelle de Lesbin : en forme de [[croix latine]], cette ancienne église paroissiale dédiée à [[Aubin d'Angers|saint Aubin]], a conservé dans son [[enclos paroissial]] son cimetière. Elle a conservé certains éléments datant des {{s2-|14|15|e}} (arcades de la croisée, fenêtres du [[chœur (architecture)|chœur]], [[fonts baptismaux]]). Le [[porche (architecture)|porche]] sud et la [[flèche (architecture)|flèche]] datent du {{s-|XVIII|e}} et ses deux [[sacristie]]s du {{s-|XIX|e}}, mais elle a perdu son statut d'église paroissiale en 1892 lors de la construction de l'église de Pont-Scorff ;
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* '''Chapelle de Lesbin''' : en forme de [[croix latine]], cette ancienne église paroissiale dédiée à [[Aubin d'Angers|saint Aubin]], a conservé dans son [[enclos paroissial]] son cimetière. Elle a conservé certains éléments datant des {{s2-|14|15|e}} (arcades de la croisée, fenêtres du [[chœur (architecture)|chœur]], [[fonts baptismaux]]). Le [[porche (architecture)|porche]] sud et la [[flèche (architecture)|flèche]] datent du {{s-|XVIII|e}} et ses deux [[sacristie]]s du {{s-|XIX|e}}, mais elle a perdu son statut d'église paroissiale en 1892 lors de la construction de l'église de Pont-Scorff.
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File:Pont-Scorff 017.jpg|La chapelle, ancienne église paroissiale, de Lesbin (façade et clocher).
File:Pont-Scorff 017.jpg|La chapelle, ancienne église paroissiale, de Lesbin (façade et clocher).
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* La chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, située au Bas Pont-Scorff, est située dans la commune de [[Cléguer]] ;
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* ''La chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, située au Bas Pont-Scorff, est située dans la commune de [[Cléguer]].''
{{Article détaillé|Cléguer}}
{{Article détaillé|Cléguer}}
* '''Église paroissiale du Sacré-Cœur''' : dédiée au [[Sacré-Cœur de Jésus]], cette église est située sur la place de la Maison des Princes. Elle est inscrite à l'[[Inventaire supplémentaire des monuments historiques]] depuis le {{date-|15 mars 1949}}.
* Église paroissiale du Sacré-Cœur : dédiée au [[Sacré-Cœur de Jésus]], cette église est située sur la place de la Maison des Princes. Elle est inscrite à l'[[Inventaire supplémentaire des monuments historiques]] depuis le {{date|15 mars 1949}} ;
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File:Pont-Scorff 010.jpg|Église paroissiale du Sacré-Cœur, construite à la fin du {{s-|XIX|e}}, vue extérieure d'ensemble.
File:Pont-Scorff 010.jpg|Église paroissiale du Sacré-Cœur, construite à la fin du {{s-|XIX|e}}, vue extérieure d'ensemble.
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File:064 Pont-Scorff Eglise du Sacré-Coeur.jpg|Église paroissiale du Sacré-Cœur : image de la [[Sainte Face]] montée sur un piédestal.
File:064 Pont-Scorff Eglise du Sacré-Coeur.jpg|Église paroissiale du Sacré-Cœur : image de la [[Sainte Face]] montée sur un piédestal.
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* Atelier d'Estienne, espace d'art contemporain du pays de Lorient. L'espace organise notamment une biennale d'art contemporain consacrée à la lumière, ''les Nuits de Lucie'', ainsi qu'un parcours d'art contemporain estival, ''l'Art Chemin Faisant'' ;
{{message galerie}}
* Ateliers de métiers d'art. Pont-Scorff est labellisée "[[Ville et Métiers d'Art]]" ;
*Atelier d'Estienne, espace d'art contemporain du pays de Lorient. L'espace organise notamment une biennale d'art contemporain consacrée à la lumière, ''les Nuits de Lucie'', ainsi qu'un parcours d'art contemporain estival, ''l'Art Chemin Faisant''.
* Cour des Métiers d'Art. On y trouve des ateliers d'artisans créateurs, une boutique ainsi qu'une galerie d'art ;
* Ateliers de métiers d'art. Pont-Scorff est labellisée "[[Ville et Métiers d'Art]]".
* Espace [[Pierre de Grauw]]. Espace d'art consacré au legs de l'artiste hollandais Pierre de Grauw à la ville de Pont-Scorff. L'Espace, ancienne mairie et école communale, a notamment été primé pour la réhabilitation de son bâtiment (prix régional des rubans du patrimoine 2013) ;
* Cour des Métiers d'Art. On y trouve des ateliers d'artisans créateurs, une boutique ainsi qu'une galerie d'art.
* L'Odyssaum (désormais fermé). Cet espace était destiné à la découverte du saumon sauvage, présent dans la rivière du Scorff. Une station de comptage des saumons y est notamment active ;
* Espace [[Pierre de Grauw]]. Espace d'art consacré au legs de l'artiste hollandais Pierre de Grauw à la ville de Pont-Scorff. L'Espace, ancienne mairie et école communale, a notamment été primé pour la réhabilitation de son bâtiment (prix régional des rubans du patrimoine 2013).
* Quelques maisons anciennes ;
* L'Odyssaum (désormais fermé). Cet espace était destiné à la découverte du saumon sauvage, présent dans la rivière du Scorff. Une station de comptage des saumons y est notamment active.
* Quelques maisons anciennes.
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File:Pont-Scorff 009.jpg|Maisons anciennes de Pont-Scorff.
File:Pont-Scorff 009.jpg|Maisons anciennes de Pont-Scorff.
File:Pont-Scorff 011.jpg|Maison ancienne de Pont-Scorff (largement restaurée).
File:Pont-Scorff 011.jpg|Maison ancienne de Pont-Scorff (largement restaurée).
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* La ferme de Saint-Urchaut.
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067 Rives du Scorff Longère.jpg|La ferme de Saint-Urchaut ([[longère]]).
File:066 Rives du Scorff Four à pain.jpg|Le four à pain de la ferme de Saint-Urchaut.
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== Événements et manifestations ==
== Événements et manifestations ==
*La commune accueille chaque année le marché de Noël parmi les plus fréquenté du département du Morbihan (au cours du deuxième week-end de décembre). Un feu d'artifice y est notamment organisé<ref>{{Article |langue= |auteur1= |titre= Pont-Scorff. Un marché de Noël unique en son genre |périodique= Journal ''[[Ouest-France]]'' |volume= |numéro= |date= 9 décembre 2021 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne=https://www.ouest-france.fr/bretagne/pont-scorff-56620/pont-scorff-un-marche-de-noel-unique-en-son-genre-6f897612-58dd-11ec-a010-dcc18da22c05 |consulté le=7 août 2022 |id= }}.</ref>.
*La commune accueille chaque année le marché de Noël parmi les plus fréquentés du département du Morbihan (au cours du deuxième week-end de décembre). Un feu d'artifice y est notamment organisé<ref>{{Article |auteur1= |titre= Pont-Scorff. Un marché de Noël unique en son genre |périodique= Journal ''[[Ouest-France]]'' |date= 9 décembre 2021 |pages= |lire en ligne=https://www.ouest-france.fr/bretagne/pont-scorff-56620/pont-scorff-un-marche-de-noel-unique-en-son-genre-6f897612-58dd-11ec-a010-dcc18da22c05 |consulté le=7 août 2022 }}.</ref>.
*L'Atelier d'Estienne organise une biennale d'art consacrée à la lumière au cours du mois de décembre, Les Nuits de Lucie. L'événement se déroule notamment dans les différentes chapelles de la commune. Au cours de la saison estivale se déroule aussi le parcours d'art contemporain L'Art Chemin Faisant.
*L'Atelier d'Estienne organise une biennale d'art consacrée à la lumière au cours du mois de décembre, Les Nuits de Lucie. L'événement se déroule notamment dans les différentes chapelles de la commune. Au cours de la saison estivale se déroule aussi le parcours d'art contemporain L'Art Chemin Faisant.
*Festival Saumon. L'événement se déroule au cours du mois de juillet aux abords de la rivière du Scorff et autour du saumon sauvage, présent dans le Scorff. Autrefois organisé près de l'espace Odyssaum, la manifestation se déroule maintenant sur le site du manoir de Saint-Urchaut. Des animations gratuites telles que des concerts, des visites et ateliers à caractère scientifique et écologique, des spectacles ainsi qu'un feu d'artifice sont notamment organisés.
*Festival Saumon. L'événement se déroule au cours du mois de juillet aux abords de la rivière du Scorff et autour du saumon sauvage, présent dans le Scorff. Autrefois organisé près de l'espace Odyssaum, la manifestation se déroule maintenant sur le site du manoir de Saint-Urchaut. Des animations gratuites telles que des concerts, des visites et ateliers à caractère scientifique et écologique, des spectacles ainsi qu'un feu d'artifice sont notamment organisés.
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=== Ont vécu sur la commune ===
=== Ont vécu sur la commune ===
* [[Louis L'Hévéder]] (1899-1946), homme politique, Élu conseiller d’arrondissement (Pont-Scorff) en 1928
* [[Louis L'Hévéder]] (1899-1946), homme politique, Élu conseiller d’arrondissement (Pont-Scorff) en 1928
* Guy Le Citol (1923-2020)


=== Décédées sur la commune ===
=== Décédées sur la commune ===
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=== Références ===
=== Références ===
{{Références|colonnes=2}}
{{Références|colonnes=2 | références=

<ref name="chateau-fort-manoir-chateau.eu"><!--{{Lien web |langue= |titre= Manoir de Kerguélavant |url=http://chateau-fort-manoir-chateau.eu/manoirs-morbihan-manoir-a-pont-manoir-de-kerguelavant.html|date= |site= |consulté le=2 août 2022}}-->chateau-fort-manoir-chateau.eu .</ref>

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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
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;Monuments historiques, bâtiments et objets artistiques
;Monuments historiques, bâtiments et objets artistiques
* Les {{Mérimée|champ=INSEE|56179|objets immobiliers|source=non}}, {{Palissy|champ=INSEE|56179|objets mobiliers|source=non}}, {{Mémoire|champ=Cmemo1|Pont-Scorff|illustrations|source=non}}, d'après l'[[Inventaire général du patrimoine culturel]] du ministère de la Culture
* Les {{Base Mérimée|champ=INSEE|56179|objets immobiliers|source=non}}, {{Base Palissy|champ=INSEE|56179|objets mobiliers|source=non}}, {{Base Mémoire|champ=Cmemo1|Pont-Scorff|illustrations|source=non}}, d'après l'[[Inventaire général du patrimoine culturel]] du ministère de la Culture
* [http://fr.topic-topos.com/pont-scorff ''Pont-Scorff'' sur topic-topos] <small>d'après l'ouvrage de Flohic éd., ''Le patrimoine des communes du Morbihan'', sous la dir. de Michèle Bourret, Charenton-le-Pont, 1996, 2 vol. (''Le patrimoine des communes de France'', 56) ; nouv. éd. 2000 {{ISBN|2-84234-107-4}}.</small>
* [http://fr.topic-topos.com/pont-scorff ''Pont-Scorff'' sur topic-topos] <small>d'après l'ouvrage de Flohic éd., ''Le patrimoine des communes du Morbihan'', sous la dir. de Michèle Bourret, Charenton-le-Pont, 1996, 2 vol. (''Le patrimoine des communes de France'', 56) ; nouv. éd. 2000 {{ISBN|2-84234-107-4}}.</small>
* [http://www.t4t35.fr/Megalithes/AfficheResultat.aspx?Projet=France&CodeRegroupe=&Region=Bretagne&Departement=Morbihan&Tri=%5BIDSite%5D&Symbole=&Commune=Pont-Scorff&Visite=Tous&Nom=&Coordonnees=&Action=Recherche ''Pont-Scorff'' sur Les Mégalithes du Monde]
* [http://www.t4t35.fr/Megalithes/AfficheResultat.aspx?Projet=France&CodeRegroupe=&Region=Bretagne&Departement=Morbihan&Tri=%5BIDSite%5D&Symbole=&Commune=Pont-Scorff&Visite=Tous&Nom=&Coordonnees=&Action=Recherche ''Pont-Scorff'' sur Les Mégalithes du Monde]

Dernière version du 19 juillet 2024 à 10:03

Pont-Scorff
Pont-Scorff
La mairie de Pont-Scorff, bâtiment historique appelé "Maison des Princes".
Blason de Pont-Scorff
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Lorient
Intercommunalité Lorient Agglomération
Maire
Mandat
Pierrik Névannen
2020-2026
Code postal 56620
Code commune 56179
Démographie
Gentilé Scorvipontain, Scorvipontaine ou Scorffipontais, Scorffipontais
Population
municipale
3 965 hab. (2021 en évolution de +6,87 % par rapport à 2015)
Densité 169 hab./km2
Population
agglomération
184 853 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 50′ 06″ nord, 3° 24′ 07″ ouest
Altitude 30 m
Min. 2 m
Max. 72 m
Superficie 23,5 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Pont-Scorff
(ville isolée)
Aire d'attraction Lorient
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Guidel
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Pont-Scorff
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Pont-Scorff
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Voir sur la carte topographique du Morbihan
Pont-Scorff
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
Voir sur la carte administrative de Bretagne (région administrative)
Pont-Scorff
Liens
Site web http://www.pont-scorff.fr

Pont-Scorff [pɔ̃skɔʁf] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne. Historiquement, elle fait partie du pays vannetais et du Kemenet-Héboé.

Géographie

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Localisation et communes limitrophes

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La ville de Pont-Scorff est situé à vol d'oiseau à 9,7 km au nord de la ville de Lorient, à 11,6 km à l'est de la ville de Quimperlé et à 9,8 km à l'ouest de la ville d'Hennebont.

L'altitude varie de 2 à 74 m : le point le plus élevé se trouve dans le bois de Kervorchant, dans l'angle nord-ouest du finage communal et le plus bas dans la vallée du Scorff là où ce fleuve côtier quitte le territoire communal au niveau de la confluence avec le Scave. Au Bas-Pont-Scorff, une « falaise » abrupte tombe au pied du Scorff[1]. Le Haut-Pont-Scorff est construit sur un plateau sur le sommet de cette falaise.

Hydrographie

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Le Scorff et le Scave sont les deux principaux cours d'eau de la commune. Le Scorff est un fleuve côtier qui borde la commune à l'est et matérialise la limite avec les communes de Cléguer et de Caudan. Le quartier du Bas-Pont-Scorff, situé sur la rive opposée du Scorff, dépend ainsi administrativement de la commune de Cléguer bien qu'il constitue un faubourg du bourg de Pont-Scorff. Le Scave est un affluent de la rive gauche du Scorff. Son cours, long de 14,2 km, matérialise au sud la limite avec les communes de Gestel et Quéven (étangs du Verger et du Moulin de Kerrousseau). À partir du bourg de Pont-Scorff, les effets de la marée commencent à se faire sentir et le lit du Scorff commence à s'élargir pour former un estuaire.

L'étang du Verger (sur le Scave)
Le Scorff à Pont-Scorff
Roselières de la vallée du Scorff en aval du manoir de Saint-Urchaut.
La vallée du Scorff au niveau du manoir de Saint-Urchaut.

L'espace naturel de la vallée du Scorff aux abords de Saint-Urchaut [Saint-Urchaud] est ponctué de roselières. La vallée, élargie et en pente moins forte à cet endroit, présente des paluds qui furent par le passé, jusque vers le milieu du XXe siècle, exploités par les agriculteurs, car ces zones humides fournissaient un fourrage abondant et de qualité ; progressivement abandonnées, eles ont tendance à se boiser.

La vallée du Scorff en aval de Saint-Urchaut est très encaissée ; le Rocher du Corbeau, situé approximativement à l'endroit où l'eau de mer remonte lors des marées, forme un a-pic impressionnant haut d'une vingtaine de mètres ; ce promontoire, occupé par l'homme depuis au moins le Moyen Âge, montre des fossés qui témoignent encore de l'existence d'une forteresse de nos jours totalement disparue à cet endroit qui offre une vue sur la vallée plus évasée située à son amont et notamment sur le manoir de Saint-Urchaut[2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur  », exposée à un climat médian, à dominante océanique[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 979 mm, avec 14,5 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Quéven à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 943,3 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Les ponts et moulins de Pont-Scorff

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Les restes de la chapelle Saint-Jean construite au XVIe siècle ; elle est située à proximité du "Pont Saint-Jean".

Deux ponts permettent de traverser le Scorff : le plus ancien est le "Pont Saint-Jean", dit aussi "Pont Romain", car il se trouve sur le tracé de l'ancienne voie romaine allant de Darioritum (Vannes) à Quimperlé. C'était encore le seul lieu de passage à l'époque médiévale, puis à l'époque moderne, permettant aussi de relier le Haut Pont-Scorff (en Pont-Scorff) et le Bas Pont-Scorff (en Cléguer). Il doit son nom de "Pont Saint-Jean" à la proximité d'une aumônerie (disparue) et d'une chapelle, dont l'existence est attestée en 1160, édifiées par les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Quelques vestiges d'une chapelle datant du XVIe siècle sont encore visibles (le chevet et une rangée de trois arcades). Dans son état actuel ce pont est constitué de quatre arches datant du XVIIIe siècle et de trois piles datant des XVIe et XVIIe siècles renforcées côté amont par des avant-becs en forme d'éperon ; le parapet date du XIXe siècle[2].

Ce pont a longtemps séparé deux mondes opposés : celui des pêcheurs du Bas-Pont-Scorff (en Cléguer), qui sont longtemps restés fidèles à la langue bretonne et celui des paysans et des petits bourgeois du Haut Pont-Scorff, pour qui les rives du Scorff n'étaient qu'un lieu de loisirs et devenus francophones plus tôt.

Un deuxième pont, dit "Pont-Neuf", a été construit en 1851 ; il est depuis cette date sur l'axe routier le plus emprunté (actuelle D 26), notamment pour se rendre de Quimperlé à Hennebont.

Une passerelle a été construite en aval de Pont-Scorff pour les piétons à hauteur du Bois de Pistol et de la station d'épuration ; cette passerelle, près de laquelle se trouve un parking de 120 places situé rive gauche, donne accès au sentier piétonnier de la rive droite du Scorff[10].

Le "Moulin Maria", situé côté Cléguer sur la rive gauche du Scorff, tournait déjà au XIIIe siècle. Le "Moulin des Princes" est appelé ainsi car il appartenait à la famille des princes de Rohan-Guémené. Détruit par un incendie en 1894, il fut alors transformé en restaurant de luxe ("Hostellerie André Michaux") avant de devenir une simple auberge. Il devint par la suite un lieu de rendez-vous de pêcheurs de truites et de saumons, avant d'être racheté en 1997 par Cap l'Orient qui en a fait l'"Odyssaum", consacré au saumon sauvage et à la biodiversité, mais cet espace d'exposition a fermé ses portes en 2017[11].

Paysages et habitat rural

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Au , Pont-Scorff est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pont-Scorff[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 8,1 % 187
Décharges 1,3 % 29
Terres arables hors périmètres d'irrigation 42,9 % 996
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 2,4 % 56
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 22,5 % 523
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 4,3 % 99
Forêts de feuillus 14,3 % 333
Forêts mélangées 4,2 % 97
Source : Corine Land Cover[17]

De pont et Scorff : « pont sur le Scorff »[18].

En breton, Pont-Skorf. Prononcé Pouskorn localement.

Lesbin (aussi orthographié Lesbien, Lesbiens ou Lesben), lieu-dit de Pont-Scorff, est dédié à saint Aubin, évêque d'Angers. On donne dès lors pour étymologie à ce mot en langue bretonne Lez-Albin ("Cour d'Albin"), qui serait devenu par raccourci Lesbin[19].

Transports en commun

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La commune de Pont-Scorff est desservie par le réseau CTRL[20] :

Ligne 36 Pont-Scorff - Ninijo ↔ Quéven Ville de Toulouse
Ligne 107 Cléguer - Place du Puits ↔ Pont-Scorff - Gendarmerie

La première mention de la paroisse de Pont-Scorff date de 1235.

Aux XIIe siècle et XIIIe siècle, Pont-Scorff était le siège de la juridiction seigneuriale de la Roche-Moisan dont le château se trouvait sur la rive droite du Scorff à Arzano et dont la seigneurie comprenait les paroisses d'Arzano, Guilligomarc'h, Rédéné, Groix, Gestel, Quéven, Ploemeur, Meslan et Pont-Scorff. En 1382, à la fin de la Guerre de succession de Bretagne, le duc de Bretagne Jean IV fit don de la Roche-Moisan au vicomte Jean Ier de Rohan, membre de la famille des Rohan-Guémené[21].

Pont-Scorff est connu pour des faits liés à la Peste noire ou Grande peste (XIVe siècle), laquelle fit quelque 30 000 morts de la région du Vannetais, dont beaucoup ont été enterrés à 300 mètres des berges du Scorff non loin de ce qui fut plus tard le manoir de Saint-Urchaut. Des vestiges en seraient encore visibles aujourd'hui.

Les maisons nobles de Lesbin-Pontscorff étaient en 1400 le manoir de Kerysien, appartenant au seigneur de Saint-Nouay et Puemenez, appartenant à Alain Jubin. En 1520 le Verger, à Louis de Lezlay ; Guilligant, à Jean Chef-du-Bois ; le Lezlay, à Louis de Lezlay ; Penmenech, à Charles Lucas[22]. Le manoir de Kerguélavant (alors appelé Kerquendaflen) est mentionné auusi comme terre noble en 1448.

La foire des Rois et des gages se tenait à Pont-Scorff, le . C'est à cette foire que l'embauchage des domestiques de campagne se faisait.

Temps modernes

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Aux XVe et XVIe siècles, Lesbin est le siège d'une paroisse qui contient également deux trèves, Pont-Scorff et Gestel[23], ayant toutes les deux aussi les fonctions curiales[Note 3].

La "Maison des Princes", actuelle mairie de Pont-Scorff.

En 1511, Louis IV de Rohan-Guémené[Note 4] fait édifier, au lieu-dit Pont-Scorff (qui dépend alors de la paroisse de Lesbin) un manoir qui abrita un temps la sénéchaussée de la seigneurie de la Roche-Moysan, transféré par la suite par Charles de Rohan[Note 5] à Tréfaven en Ploemeur, sur la rive droite du Scorff[24]. L'actuelle "Maison des Princes", construite au début du XVIe siècle, fut le siège de la juridiction seigneuriale des Rohan-Guémené et servait aussi de prison ; elle abritait aussi les quatre plaids annuels de la sénéchaussée[21].

Dubuisson-Aubenay écrit en 1636 que « Pont Scorff est un assez gros bourg au pié [pied] duquel passe la rivière de Scorc [Scorff] (...) ; sur laquelle il y a un pont de pierre, à quatre arcades,jusques ausquelles montent, avec la marée, les bateaus de 12 et 15 tonneaus. La rivière est extrêmement petite quand la mer est retirée. Car elle n'a pas d'eau de largeur plus de 30 piés, et de profondeur 2 ou 3, au plus creux de cest endroit là »[25].

Un autre port de Pont-Scorff se trouvait à Saint-Urchaut, qui était aussi le port de la seigneurie de La Roche-Moysan. Une lettre de marque indique la construction à Saint-Urchaut d’un bateau (La Fortune) en 1650, avant même la création de la Compagnie des Indes[26]. Le seigneur Le Gall de Kermorgant y percevait des taxes sur le fert, mais fut condamné à détruire le barrage édifié sur le quai pour les percevoir en 1659[27].

Le manoir actuel de Kerguélavant est construit à l'emplacement d'un ancien manoir en 1683 par la Compagnie des Indes, mais a été considérablement modifié par la suite au cours des XVIIIe siècle et XIXe siècle[28].

En 1759 une ordonnance du roi Louis XV impose à la paroisse de Pont-Scorff et Lesbin de fournir 32 hommes et de payer 210 livres pour la défense de la côte et pourvoir aux besoins des garde-côtes[29].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Lesbin-Ponscorff en 1778 :

« Lesbins-Ponscorff, à peu de distance de la route d'Hennebon à Quimperlé ; à 11 lieues et demie à l'Ouest-Nord-Ouest de Vannes, son évêché ; à 28 lieues un tiers de Rennes et à 2 lieues trois-quarts de l'Orient, sa subdélégation? Cette paroisse ressortit à Hennebon et compte 2 400 communiants[Note 6], y compris ceux de Jestel, sa trève ; la cure est à l'alternative. Son territoire est coupé de ruisseaux qui coulent dans les vallons et qui se jettent partie dans la mer et partie dans la rivière d'Etcorff ; c'est un pays de montagnes [sic] et couvert, qui renferme des terres en labeur, des prairies et des landes ; on y fait du cidre[22]. »

Révolution française

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À sa création en 1793 la commune est dénommée "Pont Scorff" et en 1801 "Pontscorf-Lesbein" (le siège de la mairie était à Pont-Scorff, celui de la paroisse à Lesbin) , avant que l'orthographe "Pont-Scorff" ne soit définitivement adoptée[30].

François-Xavier Joliclerc[Note 7], un humble paysan du Jura qui s'engagea dans les armées révolutionnaires dès 1791, fut affecté[Note 8] un temps à Pont-Scorff entre 1795 et 1796 ; il a laissé des lettres qui ont été publiées, écrivant notamment le dans une lettre à sa mère : « Nous sommes présentement cantonnés dans un village nommé Pont-Scorff, notre compagnie seulement, depuis le 2 vendémiaire [] (...) dans un pays de brigands [allusion aux Chouans], où il faut bien se tenir sur ses gardes »[31]. Son bataillon, réparti en cantonnements depuis Pont-Scorff jusqu'aux côtes de Lorient chassa les Chouans de cette région procurant « à ces contrées la paix et la tranquillité »[32].

La chapelle Saint-Jean et la maison appartenant alors à l'Ordre de Malte furent vendues à Monsieur Michaud comme bien national lors de la Révolution française[33].

Le XIXe siècle

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Vieilles maisons à colombages de Pont-Scorff (carte postale ancienne).

Une demande faite par le conseil municipal de la commune de Lesbin-Pont-Scorff de rattacher à cette commune le Bas Pont-Scorff, qui fait partie de la commune de Cléguer, est refusée par le Conseil général du Morbihan en 1839[34].

Des troubles se produisirent le mercredi (jour du marché) à Pont-Scorff : des femmes malmenèrent un homme au service du maire, qui dût être protégé par des gendarmes, en raison de la cherté des subsistances aggravée par des spéculateurs ; quatre femmes furent emprisonnées à Lorient[35].

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Pont-Scorff en 1853 :

« Pontscorf : petite ville ; commune formée de l'ancienne paroisse de Lesbiens [en fait Lesbins], qu'elle a absorbé ; aujourd'hui cure de 2e classe ; bureau de poste ; brigade de gendarmerie à pied. (...) Principaux villages : Kervase, Lomener, Boterff, Kerlan, Kerganahome, Locqunolé, Kerbal, Resterzer, Kergel, le Lézèle, Kervaseve, Kervic-Inèle, Le Temple-Keriaquèle, Bremélin, Saint-Eurchaux-Brass, Penmané, Kerives, Le Cosquer. Château de Morvan. Superficie totale 2 314 hectares dont (...) terres labourables 849 ha, prés et pâturages 195 ha, bois 154 ha, vergers et jardins 23 ha, landes et incultes 961 ha, châtaigneraies 16 ha (...). Moulins de Saint-Jouan, de Zélé, du Prince, de Trémeur, de Boterff, à eau. Pontscorf est une petite ville qui, depuis 1790, a absorbé la paroisse dont jadis elle dépendait, et qui existe encore à environ 400 m au nord du chef-lieu actuel. Située sur la route départementale de Lorient à Brest, par Hennebont, et sur le Scorf, que l'on y traverse sur un pont, ainsi que l'indique suffisamment son nom, cette petite ville a dû prendre plus d'importance que son ancien chef-lieu, qui n'était pas en rapport avec la circulation. Pontscorf est divisé, pour ainsi dire, en deux parties, dites le Haut et le Bas-Pontscorf. La principale industrie de cette loclalité est la fabrication du pain ; plusieurs boulangeries en expédient à Lorient, par la voie d'eau. (...) Le pain de seigle qu'on fabrique dans cette petite ville a de la réputation dans son chef-lieu de sous-préfecture, et s'y vend sous le nom miche de Pontscorf. (...) Il y a foire le 7 janvier, les deuxièmes mardis de février, mars, avril; le 19 mai, le 25 juin, le 22 juillet, le 5 août, les deuxièmes mardis de septembre, octobre et novembre ; enfin le 9 décembre. Marché le mardi. Géologie : granite, notamment à Lesbiens. On parle le breton[19]. »

Jean l'Évangéliste Édouard Brouhet, baron de Saint-Martin[Note 9], fut propriétaire du manoir de Saint-Urchaut pendant quarante-cinq ans ; il fut à deux reprises maire de Pont-Scorff[36].

Une épidémie de choléra partie de Lorient en octobre 1865 concerna 16 malades (dont 6 morts) en 1866 à Pont-Scorff[37]. En 1886 c'est une épidémie de fièvre typhoïde qui fit 11 malades (dont 1 décès) à Pont-Scorff[38].

Un article publié en 1886 dans le journal La Lanterne indique que la municipalité réactionnaire de Pont-Croix a laissé la maison d'école dans un état de délabrement tel que les enfants sont privés de feu en hiver ; le sous-préfet, venu pour les opérations de tirage au sort des conscrits se plaignit d'être fort mal reçu, le maire récriminant contre la République[39].

En 1889 Benjamin Girard écrit que le bourg de Pont-Scorff a alors une population agglomérée de 743 habitants (la commune a alors en tout 1 833 habitants) ; « il s'y fait un commerce assez actif avec Lorient, où des bateaux de rivière apportent des bois de chêne et divers autres approvisionnements pour cette ville » ; il écrit aussi que l'ancienne chapelle de Saint-Jean, de forme rectangulaire, qui se compose d'une nef et de deux bas-côtés, qui est le plus vieil édifice de cette localité, a été convertie en brasserie[40].

L'ancienne hospitalerie de Saint-Jean de Jérusalem est détruite par un incendie en 1889. Une brasserie-malterie s'installe à sa place[33].

L'église paroissiale du Sacré-Cœur a été construite de 1892 à 1897 sur les plans de Armand Gassis, architecte à Châteaulin et Hervé, entrepreneur. Elle est construite en remplacement de la vieille chapelle Notre-Dame, sise rue Terrien à Pont-Scorff, vendue en 1896 pour financer la construction de la nouvelle église et aujourd'hui disparue. La 3e partie de l’église (le porche et le clocher) n’a jamais été réalisée par manque de ressources[41].

Vers la fin du XIXe siècle la cale du Bas Pont-Scorff, devenue plus accessible en raison de la destruction d'un écueil qui en gênait l'accès, supplanta le port de Saint-Urchaut ; ce cabotage de remontée de l'estuaire du Scorff a disparu dans le courant du XXe siècle en raison de l'essor du trafic routier.

Le XXe siècle

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La Belle Époque

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Vue sur le "Vieux Pont" et la malterie-brasserie (carte postale Léon & Lévy, début XXe siècle).
Article du journal L'Humanité évoquant deux incendies survenus à Pont-Scorff en 1913.

La ligne de chemin de fer d'intérêt local des Chemins de fer du Morbihan (l'avant-projet date de 1885[42]) allant de Lorient à Plouay via Pont-Scorff (elle passait entre le bourg de Pont-Scorff et Lesbin) ouvrit le [43] ; la ligne fut prolongée jusqu'à Gourin en 1906. Cette ligne ferma le [44].

Le journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest indique dans son édition du que « des épidémies de fièvre typhoïde ayant éclaté dans les communes de Cléguer, Pont-Scorff et Plouay, aucune permission ou congé ne sera accordé pour aller dans ce[s] commune[s] »[45].

Le curé de Pont-Scorff vit son traitement[46] suspendu en pour avoir prêché et enseigné le catéchisme en breton[47].

Le de grandes fêtes en l'honneur d'Auguste Brizeux furent organisées à Pont-Scorff, avec la participation de Théodore Botrel[48].

La Première Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Pont-Scorff porte les noms de 59 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Parmi eux cinq sont des marins morts en mer (Pierre Le Goff lors du naufrage de l'aviso-torpilleur Casabianca, Édouard Bouëxel, lors du naufrage du cuirassé Suffren, Jean Le Gall lors du naufrage du croiseur cuirassé Amiral Charner , Louis Romuald lors du naufrage du cuirassé Danton et Noël Bienvenu, mort de maladie) ; quatre (Louis Le Flécher, François Le Jolis, Félix Le Scoulan et Hyacinthe Meltou) sont des soldats morts sur le front belge dès 1914 ; Auguste Granté est mort lors de la Bataille de Sedd-Ul-Bahr le  ; la plupart des autres sont morts sur le sol français, à l'exception de Louis Quillien, tué à l'ennemi au Cameroun le [49].

Jean Jan est mort de maladie à Odessa (alors en Russie, le , donc après l'armistice ; deux marins sont morts en 1919, donc après la fin de la guerre : Jean Pogam, mort le à Venise et Pierre Carré, disparu en mer lors du naufrage du remorqueur Pluvier le , ainsi qu'un infirmier colonial, Henri Thiéry, mort de maladie le au Sénégal ; ils sont toutefois aussi indiqués sur la liste du monument aux morts[50].

Le monument aux morts de Pont-Scorff est édifié en 1919 par l'architecte Charles Chaussepied, la statuaire étant l'œuvre de René Quillivic[51]. En médaillon se trouve l'effigie d'Henri de Polignac, maire de Pont-Scorff, capitaine au 103e régiment d'infanterie, mort au champ d'honneur le à Aubérive (Marne).

L'entre-deux-guerres

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Pont-Scorff, un Pont-Aven morbihannais ?

Une "Fête du Scorff et de la bruyère" était organisée chaque année au Bas Pont-Scorff (situé en fait dans la commune de Cléguer)[52].

L'incendie à Pont-Scorff de l'"Hôtel des Touristes" dans la nuit du 8 au provoqua 3 morts (l'hôtelier et ses deux enfants)[53].

Un notaire de Pont-Scorff, Ménez, fut arrêté en 1934 accusé de malversations et d'abus de confiance ; tous ses biens furent vendus à la suite d'une saisie judiciaire. L'affaire fit grand bruit dans la région[54].

Un monument à la mémoire du général de Langle de Cary, qui avait habité le manoir de Kerguélavant, est inauguré à Pont-Scorff le [55].

La Seconde Guerre mondiale

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Le le conseil municipal de Pont-Scorff adresse à l'unanimité au maréchal Pétain « l'hommage de son loyalisme, de son admiration et de sa gratitude pour la grandeur d'âme et le courage dont il a fait preuve en prenant le pouvoir dans les circonstances tragiques que nous traversons »[56].

Guy Le Citol[Note 10] a été un résistant qui procéda à des actes de sabotage dans la base des sous-marins de Lorient avant de rejoindre les Forces françaises libres, d'être membre des Special Air Service et d'être parachuté en Bretagne ; fait prisonnier, il parvint à s'échapper du train qui l'emmenait en Allemagne et à rejoindre le front de Normandie [57].

Lors des combats de la Poche de Lorient, le front allait approximativement d'Auray au Pouldu, suivant appoximativement, à une distance variant de quelques centaines de mètres à quelques kilomètres le tracé de la Route nationale 165 (ancien tracé), passant au sud de Landévant, de Brandérion, d'Hennebont et de Pont-Scorff, longeant la Laïta au sud de Quimperlé jusqu'à la mer. « Il n'y a pas de durs combats, mais des duels d'artillerie et des escarmouches. Ce sont les villages de Nostang, Kervignac, Merlevenez et Sainte-Hélène qui sont l'enjeu des plus violentes attaques. Chaque jour des hommes tombent.. (...) »[58].

Pont-Scorff subit de sérieuses destructions en 1944-1945, liés aux combats de la Poche de Lorient. Une plaque commémorative apposée sur le mur du "Jardin du Souvenir" énumère les noms de 25 victimes civiles dont 3 membres de la famille Duliscouet tués le et 10 victimes tuées en août ou septembre 1944[59] dont trois membres de la famille Salic tués le 7 août dans le hameau de Bivière et inhumés à Lesbin[60].

Un "Monument aux combattants Alliés de la Poche de Lorient" se trouve au carrefour de la D6 et de la route vers Keruisseau ; il porte l'inscription suivante : « A la mémoire des soldats Français et Américains- Volontaires FFI ou VIIe Bataillon - 4 th and 6 th Armored Division - 14e Rangers - IIIe Bataillon - 94 th and 66 th Infant. Division - 118e R.I. Qui autour de Lorient d'août 1944 à la capitulation ennemie le 10 mai 1945 ont combattu fraternellement unis et sont morts pour délivrer la France. Leurs camarades de combat de l'organisation de résistance de l'armée (O.R.A.) ont fait dresser cette pierre. - 20/11/1949 »[61].

Le monument aux morts de Pont-Scorff porte les noms de dix personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Parmi elles Jean Rivalain, matelot à bord du cuirassé Bretagne, tué lors de l'Attaque anglaise de Mers el-Kébir le  ; Cyprien Le Cloirec, arrêté, puis déporté, après avoir blessé un soldat allemand lors d'une bagarre, mort au camp de concentration de Dora le  ; Ange Elliot, sergent au 27e régiment d'infanterie coloniale, fusillé par les Japonais le au Tonkin[49].

L'après Seconde Guerre mondiale

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Le 4 000cultivateurs manifestèrent à Pont-Scorff pour protester contre l'emprisonnement d'un ouvrier agricole qui n'avait pas pu acquitter une amende à laquelle il avait été condamné pour avoir transporté sans acquit 600 kilos de pommes à cidre en 1948[62].

Trois soldats (Pierre Gloannec, Joseph Le Bouard et Raymond Rouzo) originaires de Pont-Scorff sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine[49].

Blasonnement

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Les armoiries de Pont-Scorff se blasonnent ainsi :

D'azur au pont de trois arches d'argent, accompagné en chef senestre de trois besants d'or ordonnés 2 et 1, et en pointe d'une macle d'or ; au franc-canton d'or chargé d'une croisette de gueules.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790   Isidore-Hyacinthe Chauvel   Recteur de Lesbin, Pont-Scorff et Gestel. Prêtre réfractaire emprisonné en 1792 et à nouveau en 1796[23].
         
août 1800 novembre 1804 Julien Kerjosse[63],[Note 11]   Cultivateur.
décembre 1804 octobre 1816 Louis François Marie Le Cudon[Note 12]   Marchand de bois.
mars 1817 avril 1828 Jean-Marie Le Scouézec[Note 13]   Boulanger, menuisier, aubergiste, puis percepteur. Ancêtre du peintre Maurice Le Scouëzec.
avril 1828 novembre 1840 Jean Rodolphe[Note 14]   Négociant
décembre 1840 mars 1848 Pierre Michau "aîné"   Tanneur
mars 1848 septembre 1848 Augustin Vincent Le Cudon   Juge de paix
octobre 1848 juin 1852 Pierre Michau "aîné"   Tanneur
juillet 1852 février 1855 Jean l'Évangéliste Édouard Brouhet de Saint Martin[Note 9]   Baron de Saint-Martin. Colonel. Chevalier de l'Ordre de Saint-Louis et de la Légion d'honneur.
mars 1855 juillet 1855 Julien Jean Baptiste Marie Gourhaël[Note 15]   Chef de Bataillon d'Infanterie.
août 1855 octobre 1870 Charles-Auguste Laporte[Note 16]   Notaire.
novembre 1870 mai 1871 Jean l'Évangéliste Édouard Brouhet de Saint Martin   Déjà maire entre 1852 et 1855.
mai 1871 septembre 1882 Pierre-Louis Le Dain[Note 17]   Boulanger.
novembre 1882 décembre 1885 Auguste Laporte[Note 18]   Fils de Charles-Auguste Laporte, maire entre 1855 et 1870. Notaire. Habitait le château de Bivière.
décembre 1885 novembre 1886 Mathurin Le Diberder[Note 19].   Huissier.
décembre 1886 1910 Auguste Laporte   Déjà maire entre 1882 et 1885.
1910 1915 Henri de Polignac[Note 20]   Militaire mort pour la France. Chevalier de la Légion d'honneur . Habitait le château de Leslé.
         
  1929 Théophile Guyomar[Note 21]   Notaire. Meurt empoisonné après avoir mangé des champignons[64]
avant 1938 après 1941 Adolphe Rialland[Note 22]   Médecin.
1942 1945 Jean Janot[Note 23]   Industriel.
         
novembre 1947 mars 1958 Jean Janot Rad. Conseiller général (1945-1955). Déjà maire entre 1942 et 1945.
mars 1958 février 1963 Roger Fravallo    
février 1963 mars 1971 Jean-Gabriel Le Montagner[Note 24].   Agriculteur à Kerblouch.
mars 1971 mars 1977 Étienne Le Goff[Note 25]   Propriétaire du restaurant du Scorff (Pont-Scorff).
mars 1977 mars 1983 Pierre Couëdel   Percepteur retraité
mars 1983 mars 1989 Alain Cormerais RPR Médecin rééducateur
Conseiller général (1982-1988)
mars 1989
Réélu en 1995, 2001, 2008, 2014 et 2020[65]
En cours Pierrik Névannen UDF puis UMP-LR Exploitant agricole
Conseiller général (1994-2015)
Vice-président du Conseil général du Morbihan (1998-2015)

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[67].

En 2021, la commune comptait 3 965 habitants[Note 26], en évolution de +6,87 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7441 7061 7381 6221 6681 7571 5901 5771 650
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6001 6021 6771 6811 7231 7321 8331 8241 861
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8782 0121 9451 9331 9451 9001 7872 0791 773
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 6441 7041 7582 2952 3122 6233 0123 0373 211
2015 2020 2021 - - - - - -
3 7103 8973 965------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[68] puis Insee à partir de 2006[69].)
Histogramme de l'évolution démographique

Langue bretonne

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  • L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le .
  • À la rentrée 2016, 62 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique (soit 13,8 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[70].

Lieux et monuments

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  • Parc zoologique de Pont-Scorff, créé en 1973 sur environ 12 hectares. Après une période difficile ayant entraîné sa fermeture, le zoo rouvre le sous un nouveau nom : Les Terres de Nataé, et un nouveau projet militant pour la protection des espèces animales menacées et la préservation de la biodiversité[71] ;
  • Maison des Princes de Rohan. Cette demeure datant du début du XVIe siècle a appartenu à la famille des Rohan-Guéméné. Le bâtiment est classé au titre des monuments historiques depuis 1932 et accueille désormais le siège de la mairie de Pont-Scorff ;
  • Manoir de Saint-Urchaud : bâti vers 1650 le long de la rive droite du Scorff, ce manoir a été surélevé d'un étage et prolongé par une remise dans la première moitié du XVIIIe siècle ; un avant-corps latéral avec toit en pavillon a été rajouté à la fin du XIXe siècle. Jean Grasset, maître-charpentier, qui construisit un bateau (La Fortune) aux cales de Saint-Trichaut entre 1650 et 1681, en fut probablement le premier propriétaire. Cette bâtisse, qui n'avait pas de cheminée et disposait de cinq portes, a servi initialement d'entrepôt. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[72].;
  • Manoir de Kerguélavant date des XVIIe et XVIIIe siècles, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[73] ;
  • Manoir de Pen Mané date du XVIe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[74] ;
  • Château du Leslé date des XVIIIe et XIXe siècles, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[75] ;
  • Chapelle de Lesbin : en forme de croix latine, cette ancienne église paroissiale dédiée à saint Aubin, a conservé dans son enclos paroissial son cimetière. Elle a conservé certains éléments datant des 14e et 15e siècles (arcades de la croisée, fenêtres du chœur, fonts baptismaux). Le porche sud et la flèche datent du XVIIIe siècle et ses deux sacristies du XIXe siècle, mais elle a perdu son statut d'église paroissiale en 1892 lors de la construction de l'église de Pont-Scorff ;
  • La chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, située au Bas Pont-Scorff, est située dans la commune de Cléguer ;
  • Atelier d'Estienne, espace d'art contemporain du pays de Lorient. L'espace organise notamment une biennale d'art contemporain consacrée à la lumière, les Nuits de Lucie, ainsi qu'un parcours d'art contemporain estival, l'Art Chemin Faisant ;
  • Ateliers de métiers d'art. Pont-Scorff est labellisée "Ville et Métiers d'Art" ;
  • Cour des Métiers d'Art. On y trouve des ateliers d'artisans créateurs, une boutique ainsi qu'une galerie d'art ;
  • Espace Pierre de Grauw. Espace d'art consacré au legs de l'artiste hollandais Pierre de Grauw à la ville de Pont-Scorff. L'Espace, ancienne mairie et école communale, a notamment été primé pour la réhabilitation de son bâtiment (prix régional des rubans du patrimoine 2013) ;
  • L'Odyssaum (désormais fermé). Cet espace était destiné à la découverte du saumon sauvage, présent dans la rivière du Scorff. Une station de comptage des saumons y est notamment active ;
  • Quelques maisons anciennes ;
  • La ferme de Saint-Urchaut.

Événements et manifestations

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  • La commune accueille chaque année le marché de Noël parmi les plus fréquentés du département du Morbihan (au cours du deuxième week-end de décembre). Un feu d'artifice y est notamment organisé[76].
  • L'Atelier d'Estienne organise une biennale d'art consacrée à la lumière au cours du mois de décembre, Les Nuits de Lucie. L'événement se déroule notamment dans les différentes chapelles de la commune. Au cours de la saison estivale se déroule aussi le parcours d'art contemporain L'Art Chemin Faisant.
  • Festival Saumon. L'événement se déroule au cours du mois de juillet aux abords de la rivière du Scorff et autour du saumon sauvage, présent dans le Scorff. Autrefois organisé près de l'espace Odyssaum, la manifestation se déroule maintenant sur le site du manoir de Saint-Urchaut. Des animations gratuites telles que des concerts, des visites et ateliers à caractère scientifique et écologique, des spectacles ainsi qu'un feu d'artifice sont notamment organisés.

Personnalités liées à la commune

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Nées sur le territoire de la commune

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Ont vécu sur la commune

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  • Louis L'Hévéder (1899-1946), homme politique, Élu conseiller d’arrondissement (Pont-Scorff) en 1928
  • Guy Le Citol (1923-2020)

Décédées sur la commune

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. C'est-à-dire qu'elles disposaient chacune d'un curé et que baptêmes, mariages et enterrements pouvaient s'y dérouler.
  4. Louis IV de Rohan-Guémené, décédé en 1527.
  5. Charles II de Rohan-Guémené (1633-1699).
  6. Personnes en âge de communier.
  7. François-Xavier Joliclerc, né le à Froidefontaine (Jura), mort le à Froidefontaine.
  8. François-Xavier Joliclerc, fourier de la 4e compagnie, 7e bataillon du Jura, en cantonnement à Pont-Scorff.
  9. a et b Jean l'Évangéliste Édouard Brouhet, né le à Wasigny (Ardennes), marié en premières noces à Adélaïde Tchitchagov, de la haute aristocratie russe, puis en secondes noces à Amélie-Scholastique-Elisa Laigneau, de Lorient, mort le au manoir de Saint-Urchaud en Pont-Scorff.
  10. Guy Le Citol, né en 1923 à Lorient, décédé en janvier 2020 à Pont-Scorff.
  11. Julien Kerjosse, né le à la Villeneuve en Pont-Scorff, mort le à Kermorvant en Pont-Scorff.
  12. Louis François Marie Le Cudon, né le à Pont-Scorff, mort le lors du - naufrage du Marie Thérèse entre Le Palais et Lorient.
  13. Jean-Marie Le Scouézec, né le au bourg de Plouay, mort le à Pont-Scorff.
  14. Jean Rodolphe, né vers 1770 à Bar-le-Duc (Meuse), mort le à Bivière en Pont-Scorff âgé de 69 ans.
  15. Julien Gourhaël du Runiou, né le au Faouët, mort le à Quimperlé
  16. Charles-Auguste Laporte, né le à Quéven, mort le à Pont-Scorff.
  17. Pierre-Louis Le Dain, né le à Pont-Scorff, mort le à Pont-Scorff.
  18. Auguste Laporte, né le à Pont-Scorff, mort le à Pont-Scorff.
  19. Mathurin Le Diberder, né le à Melrand, mort le à Pont-Scorff.
  20. Prince Henri de Polignac, né le à Paris (8e arrondissement), capitaine au 103e régiment d'infanterie, mort pour la France le à Auberive (Haute-Marne).
  21. Théophile Guyomar, né le à Pont-Scorff, mort le à Pont-Scorff.
  22. Adolphe Rialland, né le au bourg de Saint-Dolay, mort le à Pont-Scorff.
  23. Jean Janot, né le à Rouziers (Cantal), mort le à Pont-Scorff.
  24. Jean-Gabriel Le Montagner, né le à Locmaria en Guidel, décédé en 2012.
  25. Étienne Le Goff, né le à Pont-Scorff, mort le à Riantec.
  26. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. « Cléguer, patrimoine », sur cleguer.fr (consulté le ).
  2. a et b D'après une notice d'information touristique située sur place.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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  6. « Orthodromie entre Pont-Scorff et Quéven », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Lorient-Lann Bihoue » (commune de Quéven) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Lorient-Lann Bihoue » (commune de Quéven) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Pont-Scorff. Passerelle sur le Scorff. Le projet soulève des craintes », Journal Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  27. D'après une notice d'information touristique située sur place, près du manoir de Saint-Urchaut.
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  67. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  68. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  69. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  70. (br) EOLAS, « Enseignement - Ofis Publik ar Brezhoneg », sur opab-oplb.org (consulté le ).
  71. Anne-Cécile Juillet, « À Pont-Scorff, les Terres de Nataé, un nouveau projet pour l'ancien zoo », Journal Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  72. « Manoir de Saint-Urchaud », notice no IA56000301, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  73. « Manoir de Kerguélavant », notice no IA56000217, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  74. « Manoir de Pen Mané », notice no IA56000303, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  75. « Château du Leslé », notice no IA56000218, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  76. « Pont-Scorff. Un marché de Noël unique en son genre », Journal Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).

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Bibliographie

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  • Colette Lagarde-Dubernat, "PONT-SCORFF XIXe siècle", une histoire de Pont-Scorff au XIXe siècle; édition chez l'auteure. Pont-Scorff .
  • Xavier Dubois, Histoire de Cléguer et du Bas Pont-Scorff, Éditions du Menhir, (sur le Bas Pont-Scorff).
  • Si Pont-Scorff m'était conté, Mairie de Pont-Scorff, 1993, 2-9507334-0-9

Articles connexes

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Liens externes

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Monuments historiques, bâtiments et objets artistiques