Aller au contenu

« Gouttières (Puy-de-Dôme) » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Combraille63 (discuter | contributions)
→‎Le Montagard : Ajout photo chapelle 10/2022
m Robot : Correction modèle {{Lien web}} : retrait des http dans le paramètre site (requête).
 
(83 versions intermédiaires par 24 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Voir homonymes|Gouttières}}
{{Voir homonymes|Gouttières}}
{{Infobox Commune de France
{{Infobox Commune de France
| nom = Gouttières
| nom = Gouttières
| image = {{Photomontage
| image = Pompe à bras de pompier (Gouttières).jpg
| photo1a = Pompe à bras de pompier (Gouttières).jpg
| légende = Place de l'église et [[pompe à bras de pompier]]s.
| blason = Blason de Gouttières.png
| photo2a = Lion et chat - Gouttières (63).jpg
| taille = 280
| espace = 2
| légende = De haut en bas : Place du bourg et [[pompe à bras de pompier]]s. ; [[Street-art]] à lion et chat par les artistes Topaz et Cofee.
| color = #F9F9F9
}}
| légende =
| blason = Gouttières (Blason).svg
| légende blason =
| légende blason =
| drapeau =
| drapeau = Drapeau Gouttières.png
| légende drapeau =
| légende drapeau =
| région = [[Auvergne-Rhône-Alpes]]
| région = [[Auvergne-Rhône-Alpes]]
| département = [[Puy-de-Dôme]]
| département = [[Puy-de-Dôme]]
| arrondissement = [[Arrondissement de Riom|Riom]]
| arrondissement = [[Arrondissement de Riom|Riom]]
| canton = [[Canton de Saint-Éloy-les-Mines]]
| canton = [[Canton de Saint-Éloy-les-Mines]]
| circonscription législative = [[Deuxième circonscription du Puy-de-Dôme|Deuxième circonscription]]
| circonscription législative = [[Deuxième circonscription du Puy-de-Dôme|Deuxième circonscription]]
| insee = 63171
| insee = 63171
| cp = 63390
| cp = 63390
| maire = Daniel Cluzel
| maire = Daniel Cluzel
| mandat maire = [[Élections municipales françaises de 2020|2020]]-2026
| mandat maire = [[Élections municipales françaises de 2020|2020]]-2026
| intercomm = [[Communauté de communes du Pays de Saint-Éloy]]
| intercomm = [[Communauté de communes du Pays de Saint-Éloy]]
| longitude = 2.77
| longitude = 2.77
| latitude = 46.0631
| latitude = 46.0631
| alt mini = 591
| alt mini = 591
| alt maxi = 803
| alt maxi = 803
| superficie = 25.63
| superficie = 25.63
| type = Commune rurale
| type = Commune rurale à habitat très dispersé
| unité urbaine = Hors unité urbaine
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines|Saint-Éloy-les-Mines]] <br><small>(commune de la couronne)</small>
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines|Saint-Éloy-les-Mines]] <br><small>(commune de la couronne)</small>
| population = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| population = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| gentilé = Gouttièrois / Goutierauds
| gentilé = Gouttièrois / Goutirauds
| siteweb =
| siteweb =
| géoloc-département = Puy-de-Dôme/Auvergne-Rhône-Alpes
| géoloc-département = Puy-de-Dôme/Auvergne-Rhône-Alpes
}}
}}


'''Gouttières''' est une [[Commune (France)|commune française]], située dans le [[département français|département]] du [[Puy-de-Dôme]]. Elle est située au nord-ouest du département du Puy-de-Dôme et se situe non loin de ceux de la [[Creuse (département)|Creuse]] et de l'[[Allier (département)|Allier]], entre régions [[Auvergne-Rhône-Alpes]] et [[Nouvelle-Aquitaine]].
'''Gouttières''' est une [[Commune (France)|commune française]], située dans le nord du [[département français|département]] du [[Puy-de-Dôme]] et en région [[Auvergne-Rhône-Alpes]].


Ses habitants sont nommés les ''Gouttièrois'' ou ''Goutierauds''.
Ses habitants sont nommés les ''Gouttièrois'' ou traditionnellement les ''Goutirauds''.


La commune est située au cœur des [[Combrailles]] et se trouve au carrefour de l'[[Auvergne]], du [[Duché de Bourbon|Bourbonnais]], de [[Marche (province)|la Marche]] et du [[Limousin (ancienne région administrative)|Limousin]]. Le village de Gouttières est présent depuis le [[Moyen Âge]] et forme depuis une des communautés importantes de la région située entre la [[Sioule]] au sud et les Bois de Pionsat au nord.
La commune est située au cœur des [[Combrailles]] et se trouve au carrefour de l'[[Auvergne]] et du [[Duché de Bourbon|Bourbonnais]]. Le village de Gouttières est présent depuis le [[Moyen Âge]] et forme depuis une des communautés importantes de la région située entre la [[Sioule]] au sud et les Bois de Pionsat au nord.


== Géographie ==
== Géographie ==
Ligne 58 : Ligne 52 :
|nord-ouest=[[La Cellette (Puy-de-Dôme)|La Cellette]]
|nord-ouest=[[La Cellette (Puy-de-Dôme)|La Cellette]]
}}
}}
La commune est située au nord-ouest du département du Puy-de-Dôme, au cœur des [[Combrailles]]<ref>{{Article|auteur1=Anthony Simon|auteur2=Centre d'études et de recherches appliquées au Massif Central, à la moyenne montagne et aux espaces fragiles|titre=La pluriactivité en agriculture - L'exemple de la moyenne Combraille|sous-titre=Cinquième colloque franco-polonais - Clermont-Cracovie 1997|périodique=Gestion des espaces fragiles en moyenne montagne : Massif central - Carpates polonaises|lieu=[[Clermont-Ferrand]]|éditeur=[[Université Blaise-Pascal]]|date=1997}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|format=pdf|url=https://www.epsilon.insee.fr/jspui/bitstream/1/7840/1/elect1.pdf|titre=Les Combrailles - une ruralité à deux visages|série=Synthèse territoriale : Les Combrailles|auteur1=Alain Batifoulier|auteur2=Vincent Vallès|éditeur=INSEE Auvergne|date=2004|consulté le=21 novembre 2019}}.</ref>. Elle est au croisement de ce département avec ceux de l'[[Allier (département)|Allier]] et de la [[Creuse (département)|Creuse]], entre régions [[Auvergne-Rhône-Alpes]] et [[Nouvelle-Aquitaine]].
La commune est située au nord-ouest du département du Puy-de-Dôme, au cœur des [[Combrailles]]<ref>{{Article|auteur1=Anthony Simon|auteur2=Centre d'études et de recherches appliquées au Massif Central, à la moyenne montagne et aux espaces fragiles|titre=La pluriactivité en agriculture - L'exemple de la moyenne Combraille|sous-titre=Cinquième colloque franco-polonais - Clermont-Cracovie 1997|périodique=Gestion des espaces fragiles en moyenne montagne : Massif central - Carpates polonaises|lieu=[[Clermont-Ferrand]]|éditeur=[[Université Blaise-Pascal]]|date=1997}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|format=pdf|url=https://www.epsilon.insee.fr/jspui/bitstream/1/7840/1/elect1.pdf|titre=Les Combrailles - une ruralité à deux visages|série=Synthèse territoriale : Les Combrailles|auteur1=Alain Batifoulier|auteur2=Vincent Vallès|éditeur=INSEE Auvergne|date=2004|consulté le=21 novembre 2019}}.</ref>. Elle est au croisement de ce département avec ceux de l'[[Allier (département)|Allier]] et de la [[Creuse (département)|Creuse]].


Elle fait partie de la [[Aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines|couronne de Saint-Eloy-les-Mines]].
Elle fait partie de la [[Aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines|couronne de Saint-Éloy-les-Mines]].


Huit communes la jouxtent<ref name="geoportail">[https://www.geoportail.gouv.fr/carte?c=2.77255,46.0611&z=13&l0=ORTHOIMAGERY.ORTHOPHOTOS::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&l1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(0.5)&l2=ADMINISTRATIVEUNITS.BOUNDARIES::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&permalink=yes Géoportail] (consulté le 21 avril 2017).</ref> :
Huit communes la jouxtent<ref name="geoportail">[https://www.geoportail.gouv.fr/carte?c=2.77255,46.0611&z=13&l0=ORTHOIMAGERY.ORTHOPHOTOS::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&l1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(0.5)&l2=ADMINISTRATIVEUNITS.BOUNDARIES::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&permalink=yes Géoportail] (consulté le 21 avril 2017).</ref> : [[La Cellette (Puy-de-Dôme)|La Cellette]], [[Le Quartier]], [[Saint-Gervais-d'Auvergne]], [[Saint-Julien-la-Geneste]], [[Saint-Maigner]], [[Saint-Priest-des-Champs]], [[Sainte-Christine (Puy-de-Dôme)|Sainte-Christine]] et [[Teilhet (Puy-de-Dôme)|Teilhet]].


Par la route, Gouttières est située à {{Unité|13|km}} de [[Saint-Éloy-les-Mines]], à {{unité|40|km}} de [[Montluçon|Montluçon (Allier)]], à {{unité|47|km}} de [[Riom|Riom (Puy-de-Dôme)]], à {{unité|56|km}} d'[[Aubusson (Creuse)]], à {{unité|70|km}} de [[Clermont-Ferrand|Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)]] et de [[Vichy|Vichy (Allier)]], à {{unité|82|km}} de [[Guéret|Guéret (Creuse)]] et de [[Moulins (Allier)]]<ref>Distances terrestres par voie routière. Calculs effectués à partir des itinéraires [[Liste des services en ligne de Google|Google]].</ref>.
Par la route, Gouttières est située à {{Unité|13|km}} de [[Saint-Éloy-les-Mines]], à {{unité|40|km}} de [[Montluçon|Montluçon (Allier)]], à 44&nbsp;km de [[Gannat]] (Allier), à {{unité|47|km}} de [[Riom|Riom (Puy-de-Dôme)]], à {{unité|58|km}} d'[[Aubusson (Creuse)]], à {{unité|70|km}} de [[Clermont-Ferrand|Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)]] et de [[Vichy|Vichy (Allier)]], à {{unité|84|km}} de [[Guéret|Guéret (Creuse)]] et de [[Moulins (Allier)]] et à 350&nbsp;km de [[Paris]]<ref>Distances terrestres par voie routière. Calculs effectués à partir des itinéraires [[Liste des services en ligne de Google|Google]].</ref>.


=== Géologie et relief ===
=== Géologie et relief ===
Le point culminant de la commune se trouve au lieu-dit la ''Table des quatre curés'', dans les grands bois, non loin de l'ancien village de Coterue, à une hauteur d'environ {{unité|815|m}} d'altitude. Situé au nord de la commune il s'agit du point culminant de tout le nord des Combrailles<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=|titre=Montaigut - Combraille|lieu=[[Orléans]]|éditeur=[[Bureau de recherches géologiques et minières]]|collection=Carte géologique de la France à 1/50.000|numéro dans collection=XXIV - 29 (644)|date=|isbn=|lire en ligne=http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/0644N.pdf}}.</ref>.
La commune a pour altitude minimum 590 mètres sur les rives du Chalamont au Moulin de Pierrefort et pour altitude maximum 803 mètres dans la forêt de Côterue. Situé au nord de la commune il s'agit du point culminant de tout le nord des Combrailles<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=|titre=Montaigut - Combraille|lieu=[[Orléans]]|éditeur=[[Bureau de recherches géologiques et minières]]|collection=Carte géologique de la France à 1/50.000|numéro dans collection=XXIV - 29 (644)|date=|isbn=|lire en ligne=http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/0644N.pdf}}.</ref>.

Le centre du bourg de Gouttières, cœur de la commune, est à environ 650 mètres d'altitude.


=== Hydrographie ===
=== Hydrographie ===
{{Article détaillé|Bouble}}
{{Article détaillé|Bouble}}
La [[Bouble]] (''Bubula'' en [[latin]]) prend sa source sur le territoire de la commune, au nord du village de ''la Gare'' et qui après {{unité|66|km}} va se jeter dans la [[Sioule]] à [[Saint-Pourçain-sur-Sioule]] après avoir traversé des villes comme Saint-Eloy-les-Mines ou encore [[Chantelle]].
La [[Bouble]] (''Bubula'' en [[latin]]) prend sa source sur le territoire de la commune, au nord du village de ''la Gare'' et qui après {{unité|50|km}} va se jeter dans la [[Sioule]] à [[Saint-Pourçain-sur-Sioule]] après avoir traversé des villes comme Saint-Eloy-les-Mines ou encore [[Chantelle]].


Trois ruisseaux et rivières y naissant tel que le Vaillant ou encore le Chalamont qui se jette plus au sud dans la Sioule à [[Sauret-Besserve]].<gallery mode="packed">
Trois ruisseaux et rivières y naissant tel que le Vaillant ou encore le Chalamont qui se jette plus au sud dans la Sioule à [[Sauret-Besserve]].<gallery mode="packed">
Fichier:Gouttières (Puy-de-Dôme) paysage avec ruisseau le Chalamont.JPG|Le Vaillant (2014).
Fichier:L'écluse du lavoir du Vaillant.jpg|L'écluse du lavoir du Vaillant (2020).
Fichier:Gouttières (Puy-de-Dôme) city limit sign.JPG|Entrée du Bourg.
Fichier:Gouttières (Puy-de-Dôme) city limit sign.JPG|Entrée du Bourg (Le Cheix).
Fichier:Vallée de la Bouble.jpg|Vallée de la [[Bouble]] (communes traversées).
Fichier:Monument aux morts de Gouttières.jpg|Monument aux morts.
Fichier:Chat de Gouttières - statue.jpg|Statue du ''Chat de Gouttières''.
Fichier:Gouttières (Puy-de-Dôme) monument aux morts.JPG|Monument aux morts.
Fichier:Paysage de Gouttières.jpg|Paysage à Gouttières.
Fichier:Paysage de Gouttières.jpg|Paysage à Gouttières.
</gallery>
</gallery>
=== Lieux-dits ===
=== Lieux-dits ===
La commune de Gouttières possède de nombreux hameaux et lieux-dits. Le Bourg, c'est-à-dire Gouttières, est au centre de la commune et en est le plus important, mais le reste de la commune est occupé par des {{Citation|villages}}, noms que l'on donne localement aux hameaux importants dans le centre de la France<ref>Pierre Goudot, ''Microtoponymie rurale et histoire locale : dans une zone de contact français-occitan, la Combraille'', [[Montluçon]], Société archéologique de Montluçon, {{coll.}} « études archéologiques », 2004, {{nb p.|488}} {{ISBN|978-2-915233-01-8}}, « Chapitre 6 : L'époque féodale. 1. L'habitat et les exploitations agricoles », p. 289.</ref>.
La commune de Gouttières possède de nombreux hameaux et lieux-dits que l'on nomme {{Citation|villages}}. Le Bourg, c'est-à-dire Gouttières, est au centre de la commune et en est le plus important, mais le reste de la commune est occupé par des {{Citation|villages}}, noms que l'on donne localement aux hameaux importants dans le centre de la France<ref>Pierre Goudot, ''Microtoponymie rurale et histoire locale : dans une zone de contact français-occitan, la Combraille'', [[Montluçon]], Société archéologique de Montluçon, {{coll.}} « études archéologiques », 2004, {{nb p.|488}} {{ISBN|978-2-915233-01-8}}, « Chapitre 6 : L'époque féodale. 1. L'habitat et les exploitations agricoles », p. 289.</ref>.


Parmi ces villages peuvent être cités parmi les plus importants Les Bouchauds ou Les Verts au nord ou encore La Peize au sud, etc. De plus petits hameaux et lieux-dits parsèment la commune : La Croizette, Le Chazal, Le Levadoux, Le Mazet, Le Muratel, Les Quatre routes, Les Racauds, etc.
Parmi ces villages peuvent être cités parmi les plus importants Les Bouchauds ou Les Verts au nord ou encore La Peize au sud, etc. De plus petits hameaux et lieux-dits parsèment la commune : La Croizette, Le Chazal, Le Levadoux, Le Masmont, Le Mazet, Le Muratel, Les Quatre routes, Le Reverdel, Les Racauds, etc.


{{Boîte déroulante|titre=Liste complète des lieux-dits et toponymes de Gouttières du [[Cadastre de France|Cadastre actuel]]|contenu=* Ane (Passage d')
{{Boîte déroulante|titre=Liste complète des lieux-dits et toponymes de Gouttières du [[Cadastre de France|Cadastre de 2022 (avant l'apposition des noms de rues de 2024)]]|contenu=* Ane (Passage d')
* Arche (Moulin de l')
* Arche (Moulin de l')
* Barbe
* Barbe
Ligne 320 : Ligne 314 :


=== Voies de communication et transports ===
=== Voies de communication et transports ===
[[Fichier:Chat de Gouttières.jpg|vignette|Grande Rue du Bourg et statue de chat géante.]]
La commune est traversée par les routes départementales 18 (reliant [[Teilhet (Puy-de-Dôme)|Teilhet]] au nord-est à [[Espinasse (Puy-de-Dôme)|Espinasse]] au sud-ouest) et 227 (reliant Saint-Gervais-d'Auvergne au sud-est à [[Pionsat]] au nord-ouest), ainsi que par les {{nobr|D 18a}} (reliant la gare de Gouttières à la {{nobr|D 987}} vers Sainte-Christine et Saint-Gervais-d'Auvergne), {{nobr|D 110}} (vers Teilhet au nord et Saint-Priest-des-Champs au sud) et {{nobr|D 524}} (vers Le Quartier)<ref name="geoportail" />.
La commune est traversée par les routes départementales 18 (reliant [[Teilhet (Puy-de-Dôme)|Teilhet]] au nord-est à [[Espinasse (Puy-de-Dôme)|Espinasse]] au sud-ouest) et 227 (reliant Saint-Gervais-d'Auvergne au sud-est à [[Pionsat]] au nord-ouest), ainsi que par les {{nobr|D 18a}} (reliant la gare de Gouttières à la {{nobr|D 987}} vers Sainte-Christine et Saint-Gervais-d'Auvergne), {{nobr|D 110}} (vers Teilhet au nord et Saint-Priest-des-Champs au sud) et {{nobr|D 524}} (vers Le Quartier)<ref name="geoportail" />.


La [[ligne de Lapeyrouse à Volvic]] traverse également le territoire communal, avec une gare. Tout trafic est suspendu.
La [[ligne de Lapeyrouse à Volvic]] traverse également le territoire communal, avec une gare. Tout trafic est suspendu.


=== Climat ===
{{Article général|Climat d'Auvergne-Rhône-Alpes|Climat du Puy-de-Dôme|position=section}}
[[Fichier:84-Auvergne-Rhône-Alpes-climat2010.png|vignette|320x320px|Climats de la région [[Auvergne-Rhône-Alpes]]. Gouttières a le même climat que le département de l'[[Allier (département)|Allier]] tout proche (climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord).]]
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T3|climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord]], selon une étude du [[Centre national de la recherche scientifique|Centre national de la recherche scientifique (CNRS)]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name="Joly">{{Article |langue= fr|auteurs=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=10 janvier 2024}}</ref>.

En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T4|climat de montagne ou de marges de montagne]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R23| Ouest et nord-ouest du Massif Central]], caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à {{Unité|1500 mm}}, maximale en automne et en hiver<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=10 janvier 2024}}.</ref>.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|9.5| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|15| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|904 mm}}, avec {{Unité|11.6|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|7.9|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, « Saint-Gervais-d'Auvergne », sur la commune de [[Saint-Gervais-d'Auvergne]] à {{Unité|5|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Gouttières,Puy-de-Dôme/Saint-Gervais-d'Auvergne,Puy-de-Dôme |titre=Orthodromie entre Gouttières et Saint-Gervais-d'Auvergne |site=fr.distance.to |consulté le=10 janvier 2024}}.</ref>, est de {{tmp|9.8| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|825.6|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_63354004.pdf |titre= Station Météo-France « Saint-Gervais-d'Auvergne », sur la commune de Saint-Gervais-d'Auvergne - fiche climatologique - période 1991-2020.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=10 janvier 2024}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_63354004.pdf|titre= Station Météo-France « Saint-Gervais-d'Auvergne », sur la commune de Saint-Gervais-d'Auvergne - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=10 janvier 2024}}.</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par [[Météo-France]] en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=10 janvier 2024}}.</ref>.
<!-- Un tableau météorologique est affiché pour toutes les communes :
* disposant sur leur territoire d'une station météorologique en activité ;
* de plus de 2000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 5 km (les distances étant mesurées de chef-lieu à chef-lieu et non de chef-lieu à station météo).
* de statut préfecture ou sous-préfecture ou de plus de 5000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 10 km. -->
== Urbanisme ==
== Urbanisme ==
[[Fichier:63171-Gouttières-Sols.png|vignette|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).|340x340px]]
=== Typologie ===
=== Typologie ===
Gouttières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group="Note">Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en {{Date-|novembre 2020}}, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural |titre=Typologie urbain / rural |site=observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1902|titre=Commune rurale - définition |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>.
Au {{date|1er janvier 2024}}, Gouttières est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]|date=28 mai 2024 |consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>.
Elle est située hors unité urbaine<ref name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|63171|gouttieres|Gouttières}}</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|15|communes}}, est catégorisée dans les aires de moins de {{Unité|50000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/478-saint-eloy-les-mines|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines]], dont elle est une commune de la couronne<ref group="Note">La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en {{Date-|octobre 2020}} l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|15|communes}}, est catégorisée dans les aires de moins de {{Unité|50000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/aire-attraction-ville/AAV2020478-saint-eloy-les-mines|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>. Elle forme une ligne qui s'échelonne le long de la rivière [[Bouble]] qui prend sa source à Gouttières.


=== Occupation des sols ===
=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,5 %), forêts (29,5 %), zones agricoles hétérogènes (25,8 %), [[terres arables]] (2,2 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en {{unité|15 postes}} d'occupation des sols (métropole) |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique |consulté le= 24 avril 2021}}.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,5 %), forêts (29,5 %), zones agricoles hétérogènes (25,8 %), [[terres arables]] (2,2 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en {{unité|15 postes}} d'occupation des sols (métropole) |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique |consulté le= 24 avril 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=2.77&y=46.0631&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=17 juillet 2023}}.</ref>.
[[Fichier:63171-Gouttières-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]

L'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x= 2.77&y= 46.0631&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN50.1950&mode=vSlider|titre=Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.|auteur =[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] |site = remonterletemps.ign.fr |consulté le= 24 avril 2021}}. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.


== Toponymie ==
== Toponymie ==
[[Fichier:Carte linguistique du Puy-de-Dôme.png|vignette|Carte linguistique du Puy-de-Dôme (''Atlas sonore des langues régionales'', CNRS). En bleu clair : les parlers du [[Croissant (linguistique)|Croissant]] ; en marron : le [[nord-occitan]] ; en vert : l'[[Francoprovençal|arpitan]].]]
[[Fichier:Carte linguistique du Puy-de-Dôme.png|vignette|Carte linguistique du Puy-de-Dôme (''Atlas sonore des langues régionales'', CNRS). En bleu clair : les parlers du [[Croissant (linguistique)|Croissant]] ; en marron : le [[nord-occitan]] ; en vert : l'[[Francoprovençal|arpitan]].]]
Comme le signale [[Ernest Nègre]], le nom de la commune vient du [[latin]] ''Gutta'' signifiant « les gouttes », « les sources coulant au goutte-à-goutte » et qui évoluera sous sa forme [[occitan]]e ''Gota''<ref name="YD3840">{{Ouvrage|auteur1=[[Ernest Nègre]]|titre=[[Toponymie générale de la France]]|volume=2|éditeur=|lieu=Paris|année=1996|passage=1088|isbn=}}.</ref>. En effet, la commune abrite les sources de deux rivières, le Chalamont et la [[Bouble]].
Selon [[Ernest Nègre]], le nom de la commune vient du [[latin]] ''Gutta'' signifiant « les gouttes », « les sources coulant au goutte-à-goutte » et qui évoluera sous sa forme [[occitan]]e ''Gota''<ref name="YD3840">{{Ouvrage|auteur1=[[Ernest Nègre]]|titre=[[Toponymie générale de la France]]|volume=2|éditeur=|lieu=Paris|année=1996|passage=1088|isbn=}}.</ref>. En effet, la commune abrite les sources de deux principales rivières, le Chalamont et la [[Bouble]].


La commune fait partie de l'aire linguistique du [[Croissant (linguistique)|Croissant]], zone où la [[Occitan|langue occitane]] est de transition avec la [[langue d'oïl]]<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant |url=https://atlas.limsi.fr/?tab=cro |site=https://atlas.limsi.fr/ ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France |lieu=Paris |éditeur=[[CNRS]] |date=2022}}</ref>. Dans le parler local, le nom du village est ''Gotira'' en [[Norme classique de l'occitan|graphie classique]]<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Jean-Pierre Baldit|titre=Quelle graphie utilisée pour le marchois ?|périodique=Patois et chansons de nos grands-pères marchois. Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon (dir. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume)|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions CPE]]|date=2010|isbn=9782845038271|lire en ligne=|pages=84-87}}</ref> [prononcé : /gutʃi:ɾ'/]. Le [[gentilé]] dans cette même langue (dialecte [[Marchois (dialecte)|marchois]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Ambroise Tardieu (historiographe)|Ambroise Tardieu]], Augustin Madebène|titre=Histoire illustrée de la ville et du canton de Saint-Gervais d'Auvergne|éditeur=|année=1892|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k141936h|extrait=On parle [...] à la campagne, un patois qui ressemble à celui du Limousin.}}</ref>) est ''Gotiraud'' et ''Gotirauda''. Au Moyen Âge, en [[ancien occitan]], le nom était ''Goteira''<ref>{{Article|auteur1=Philippe Olivier|auteur2=[[Jean-Pierre Chambon (linguiste)|Jean-Pierre Chambon]]|auteur3=Johan Picot|titre=Un accord amiable en ancien occitan auvergnat réglant un différend fiscal entre les consuls de Mozac et ceux de Riom (1360)|périodique=Bulletin historique et scientifique de l’Auvergne|lieu=[[Clermont-Ferrand]]|date=2016|issn=1153-2580|lire en ligne=https://www.academia.edu/37274690/avec_Philippe_Olivier_et_Jean-Pierre_Chambon_Un_accord_amiable_en_ancien_occitan_auvergnat_r%C3%A9glant_un_diff%C3%A9rend_fiscal_entre_les_consuls_de_Mozac_et_ceux_de_Riom_1360_Bulletin_Historique_et_Scientifique_de_l_Auvergne_tome_CXVII_1_n_808-809_janvier-juin_2016_p._179-188|pages=179-188}}.</ref>.
La commune fait partie de l'aire linguistique du [[Croissant (linguistique)|Croissant]]<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant |url=https://atlas.limsi.fr/?tab=cro |site=atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France |lieu=Paris |éditeur=[[CNRS]] |date=2022}}.</ref>, zone où le parler est de transition entre la [[Occitan|langue occitane]] et la [[langue d'oïl]]<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda, Lori Lamel|titre=Comparaison dialectométriques de parlers du Croissant avec d’autres parlers d’oc et d’oïl|périodique=Le Croissant linguistique entre oc, oïl et francoprovençal : des mots à la grammaire, des parlers aux aires|date=2021|lire en ligne=https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03318765/document}}.</ref>. Dans le parler local, le nom du village est ''Gotire'' en [[Norme classique de l'occitan|graphie classique]] du Croissant<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Jean-Pierre Baldit|titre=Quelle graphie utilisée pour le marchois ?|périodique=Patois et chansons de nos grands-pères marchois. Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon (dir. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume)|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions CPE]]|date=2010|isbn=9782845038271|lire en ligne=|pages=84-87}}</ref> [prononcé : /gutʃi:ɾ'/] et ''Goutire'' en graphie française. Le [[gentilé]] dans cette même langue<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Ambroise Tardieu (historiographe)|Ambroise Tardieu]], Augustin Madebène|titre=Histoire illustrée de la ville et du canton de Saint-Gervais d'Auvergne|éditeur=|année=1892|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k141936h|extrait=On parle [...] à la campagne, un patois qui ressemble à celui du Limousin.}}</ref> est ''Gotiraud'' et ''Gotiraude.''


== Histoire ==
== Histoire ==
=== Antiquité ===
=== Antiquité ===
Des vestiges [[gallo-romains]] ont été trouvés sur le territoire de Gouttières. Notamment des mines d'or au Montagard et dans les bois de Magnalet qui datent du second [[âge du fer]], moment correspondant à la période [[Celtes|celtique]]<ref>{{Article|auteur1=Guy Massounie|titre=Les minières dans les Combrailles|périodique=Archéologie de la France|date=2008|issn=2114-0502|lire en ligne=https://journals.openedition.org/adlfi/461}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Frédéric Trément, Marie Delpy, Franck Fassion, Guy Massounie |titre=Centres et périphéries dans les cités antiques du Massif-Central. Occupation, mise en valeur et intégration des territoires de montagne dans la cité des Arvernes (fin de l’Âge du Fer – début du Moyen Âge) |périodique=(dir. Claire Besson, Olivier Blin, Bertrand Triboulot) Franges urbaines, confins territoriaux. La Gaule dans l’Empire |lieu=[[Bordeaux]] |éditeur=Ausonius Éditions |date=2016 |isbn=978-2-35613-150-8 |issn=1283-2995 |lire en ligne=https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01839434/document }}</ref>
Des vestiges [[gallo-romains]] ont été trouvés sur le territoire de Gouttières. Notamment des mines d'or au Montagard et dans les bois de Magnalet qui datent du second [[âge du fer]], moment correspondant à la période [[Celtes|celtique]]<ref>{{Article|auteur1=Guy Massounie|titre=Les minières dans les Combrailles|périodique=Archéologie de la France|date=2008|issn=2114-0502|lire en ligne=https://journals.openedition.org/adlfi/461}}.</ref>{{,}}<ref>{{Chapitre|auteur1= [[Frédéric Trément]] |auteur2= Marie Delpy |auteur3= Franck Fassion |auteur4= Guy Massounie |titre chapitre= Centres et périphéries dans les cités antiques du Massif Central. Occupation, mise en valeur et intégration des territoires de montagne dans la cité des Arvernes (fin de l’Âge du Fer – début du Moyen Âge) |auteurs ouvrage= Claire Besson, Olivier Blin et Bertrand Triboulot |titre ouvrage= Franges urbaines, confins territoriaux. La Gaule dans l’Empire |lieu= Bordeaux |éditeur= Ausonius |année= 2016 |passage= 575-599 |lire en ligne= https://shs.hal.science/halshs-01839434 |isbn= 978-2-35613-150-8}}</ref>


De même de nombreux morceaux de [[Tegula|tuiles]], tessons gallo-romains mais également des coffres funéraires<ref>{{Ouvrage|auteur1=Michaël Tournadre|titre=Les coffres funéraires gallo-romains dans le département du Puy-de-Dôme. Rapport de prospection archéologique thématique 2015 : communes de Gouttières, Charensat et Saint-Gervais-d’Auvergne|éditeur=[[Service régional de l'archéologie]] Auvergne|lieu=Clermont-Ferrand|année=2015|pages totales=113|isbn=|lire en ligne=https://www.academia.edu/20212036/Les_coffres_fun%C3%A9raires_gallo-romains_dans_le_d%C3%A9partement_du_Puy-de-D%C3%B4me._Rapport_de_prospection_arch%C3%A9ologique_th%C3%A9matique_2015_communes_de_Goutti%C3%A8res_Charensat_et_Saint-Gervais-d_Auvergne}}.</ref> ont été trouvés dans divers hameaux, témoignant ainsi de la présence romaine sur la commune<ref>{{Ouvrage|auteur1=Guy Massounie|titre=Peuplements et paysages aux confins occidentaux du territoire des Arvernes de la protohistoire au moyen âge|sous-titre=Thèse de Doctorat en archéologie|éditeur=[[Université Blaise-Pascal]]|lieu=Clermont-Ferrand|année=2015|isbn=}}.</ref>.
De même de nombreux morceaux de [[Tegula|tuiles]], tessons gallo-romains mais également des coffres funéraires<ref>{{Ouvrage|auteur1=Michaël Tournadre|titre=Les coffres funéraires gallo-romains dans le département du Puy-de-Dôme. Rapport de prospection archéologique thématique 2015 : communes de Gouttières, Charensat et Saint-Gervais-d’Auvergne|éditeur=[[Service régional de l'archéologie]] Auvergne|lieu=Clermont-Ferrand|année=2015|pages totales=113|isbn=|lire en ligne=https://www.academia.edu/20212036/Les_coffres_fun%C3%A9raires_gallo-romains_dans_le_d%C3%A9partement_du_Puy-de-D%C3%B4me._Rapport_de_prospection_arch%C3%A9ologique_th%C3%A9matique_2015_communes_de_Goutti%C3%A8res_Charensat_et_Saint-Gervais-d_Auvergne}}.</ref> ont été trouvés dans divers hameaux, témoignant ainsi de la présence romaine sur la commune<ref>{{Ouvrage|auteur1=Guy Massounie|titre=Peuplements et paysages aux confins occidentaux du territoire des Arvernes de la protohistoire au moyen âge|sous-titre=Thèse de Doctorat en archéologie|éditeur=[[Université Blaise-Pascal]]|lieu=Clermont-Ferrand|année=2015|isbn=}}.</ref>.


=== Période médiévale ===
=== Période médiévale ===
[[Fichier:Blason maison fr de Bourbon.svg|vignette|redresse=.8|Armes d'[[Archambaud IX de Bourbon]] et de la [[première maison de Bourbon]] qui apparaissent pour la première fois sur l'acte de partage de Gouttières de 1247<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Jacques Monicat, Bernard de Fournoux|titre=Chartes du Bourbonnais (918-1522)|passage=244-245|lieu=[[Moulins (Allier)|Moulins]]|date=1952}}</ref>.]]
[[Fichier:Château Bottes.jpg|vignette|Château Bottes.]]
En 1165, l'église Saint-Pierre de Gouttières est rattachée à l'[[abbaye de Mozac]].
En 1165, l'église Saint-Pierre de Gouttières est pour un temps rattachée à l'[[abbaye de Mozac]] avant de repasser à l'[[abbaye de Menat]]. La seigneurie appartient à la [[Maison de Rochedragon|maison des Rochedragon]] au XIIe siècle.


EN 1247, la seigneurie de Gouttières est partagée entre [[Archambaud IX de Bourbon]], qui en a la plus grande partie, et [[Alphonse de Poitiers]], [[Liste des comtes de Poitiers|comte de Poitiers]] et frère du roi [[Louis IX|saint Louis]]<ref>{{Citation|''Litterœ Archambaldi de Borbonio, de compositione a se inita cum Alfonso comite''}} (1247), [[Archives nationales de France]] (''FranceArchives. Portail national des Archives''), Paris,[https://francearchives.fr/fr/facomponent/63f7815f790a0eb19ab019fd4d09ca746b771e11 (en ligne).]</ref>.
Au mois de {{nobr|septembre 1252}}, le seigneur de Gouttières, Pierre de Vareille vend à [[Eudes de Bourgogne (1231-1266)|Eudes de Bourgogne]], les droits sur le village de Gouttières pour le prix de {{unité|600|livres}}. Mais quelques années plus tard, en l'an 1260, cette terre fut cédée par [[Mathilde II de Bourbon|Mathilde de Bourbon]] et [[Eudes de Bourgogne (1231-1266)|Eudes de Bourgogne]] à [[Alphonse de Poitiers]], comte de [[Liste des comtes de Poitiers|Poitiers]] et d'[[Auvergne]], et qui n'est autre que le frère du roi de France [[Louis IX|Saint Louis]]. Alphonse de Poitiers établit à ce moment une [[prévôté]] à Gouttières dont le bailliage s'étend à toutes les paroisses aux alentours du village (ex. [[Saint-Julien-la-Geneste]], etc). Au même moment, le sergent d'armes Richard de Goteria rendit hommage à Alphonse pour les terres qu'il possédait dans le bailli de ''Goteyras''<ref>{{Ouvrage|auteur1=Augustin Chassaing|titre=Spicilegium Brivatense : Recueil de documents relatifs à l'histoire du Brivadois et de l'Auvergne|éditeur=|année=1886|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8534489?rk=21459;2}}.</ref>.


Le comte Alphonse établit à ce moment une [[prévôté]] à Gouttières dont le bailliage s'étend à toutes les paroisses aux alentours du village (ex. [[Saint-Julien-la-Geneste]], etc). Au même moment, le sergent d'armes Richard de Gouttières rendit hommage à Alphonse pour les terres qu'il possédait dans le bailli de ''Goteyras''<ref>{{Ouvrage|auteur1=Augustin Chassaing|titre=Spicilegium Brivatense : Recueil de documents relatifs à l'histoire du Brivadois et de l'Auvergne|éditeur=|année=1886|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8534489?rk=21459;2}}.</ref>.
Au {{s-|XIII}}, au hameau de la Peize une commanderie de l'[[ordre de Saint-Jean de Jérusalem]] fut construite, cette dernière dépendait de celle de [[Tortebesse]], près d'[[Herment]]. En 1247, le [[Maison de Rochedragon|seigneur de Rochedragon]] donna à des chevaliers hospitaliers d'importantes terres dans les environs.


Par la suite, à la mort d'Archambaud IX de Bourbon, une grande partie de la seigneurie de Gouttières passe à sa fille [[Mathilde II de Bourbon]] et à son époux [[Eudes de Nevers (1231-1266)|Eudes de Nevers]]. Pendant quelques années le village fera partie des terres du [[Liste des comtes puis ducs de Nevers|comte de Nevers]] dans les années 1250-1260.
Durant la [[guerre de Cent Ans]] des soldats anglais se sont installés dans l'actuelle commune de Gouttières comme en témoigne certains patronymes.

Au {{s-|XIII}}, au hameau de La Peize une commanderie de l'[[ordre de Saint-Jean de Jérusalem]] fut construite, cette dernière dépendait de celle de [[Tortebesse]], près d'[[Herment]]. En 1247, le [[Maison de Rochedragon|seigneur de Rochedragon]] donna à des chevaliers hospitaliers d'importantes terres dans les environs.

Durant la [[guerre de Cent Ans]] des soldats anglais se sont installés dans l'actuelle commune de Gouttières comme en témoignent certains patronymes.


=== Période moderne et contemporaine ===
=== Période moderne et contemporaine ===
[[Fichier:Généralité de Moulins.PNG|vignette|Sous l'Ancien Régime, Gouttières fait partie de la [[Généralité de Moulins]].]]
[[Fichier:Généralité de Moulins.svg|vignette|Sous l'Ancien Régime, Gouttières fait partie de la [[Généralité de Moulins]] et de l'élection de [[Gannat]].]]
Au {{s-|XVI}}, le village passe à la famille de [[Chazeron]]. Au {{s mini-|XVII}} elle passe à Jean-Jacques de Mascon et le siècle suivant à Jean de Mayet.
Au {{s-|XVI}}, le village passe à la famille de [[Chazeron]]. Au {{s mini-|XVII}} elle passe à Jean-Jacques de Mascon et le siècle suivant à Jean de Mayet. Jusqu'à la Révolution française, la majeure partie de Gouttières appartiendra aux seigneurs du Mayet de La Villatelle.

Sous l'Ancien Régime, Gouttières faisait partie de l'ancienne [[Généralité de Moulins]] et de son élection de [[Gannat]]. La commune se trouvait tant en [[Auvergne]] qu'en [[Duché de Bourbon|Bourbonnais]] selon les périodes<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Abel Poitrineau|titre=Aspects de l'émigration temporaire et saisonnière en Auvergne à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle|périodique=[[Revue d'histoire moderne et contemporaine]]|volume=9|éditeur=[[Belin éditeur]]|date=1962|issn=0048-8003|e-issn=1776-3045|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/rhmc_0048-8003_1962_num_9_1_2788|pages=5-50}}.</ref>.

==== Révolution française ====


Sous la révolution des actes « anti-révolutionnaires » eurent lieu : des [[Arbre de la liberté|arbres de la liberté]] furent arrachés peu après leur installation et le prêtre refusa de prêter serment à la constitution et se réfugia au hameau du Regheat pour éviter des représailles.
Gouttières faisait partie de l'ancienne [[Généralité de Moulins]] et de son élection de [[Gannat]]. La commune se trouve à l'extrémité nord-ouest de l'[[Auvergne]] et appartient à différentes régions selon les époques, c'est en partie dû à son proche voisinage avec [[Marche (province)|La Marche]], au point qu'elle est parfois considérée comme en faisant partie<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Abel Poitrineau|titre=Aspects de l'émigration temporaire et saisonnière en Auvergne à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle|périodique=[[Revue d'histoire moderne et contemporaine]]|volume=9|éditeur=[[Belin éditeur]]|date=1962|issn=0048-8003|e-issn=1776-3045|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/rhmc_0048-8003_1962_num_9_1_2788|pages=5-50}}.</ref>, voire avec le Bourbonnais voisin.


==== XIXe siècle ====
Sous la révolution des actes « anti-révolutionnaires » eurent lieu : des [[Arbre de la liberté|arbres de la liberté]] furent arrachés peu après leur installation et le prêtre refusa de prêter serment à la constitution et se réfugia au hameau du Regheat pour éviter des représailles.[[Fichier:Gouttières carte de Cassini.png|vignette|Gouttières sur la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), section d'[[Évaux-les-Bains|Evaux-les-Bains]]. [[Bibliothèque nationale de France|BnF]].]]Au cours du {{s-|XIX}} le village de la Peize, situé à l'extrême-sud de la commune abritait des carrières de grès fortement utilisées dans la construction à une échelle locale et ce depuis des siècles<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Frédéric Ogé|titre=Eléments pour servir à l'histoire et à la géographie industrielles de la Région Auvergne du début du {{s-|XIX}} à nos jours. Départements : Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme|éditeur=Frédéric Ogé|lieu=Paris|année=2015|pages totales=187|format=pdf|isbn=979-10-92262-16-2|lire en ligne=https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01170746/document|consulté le=21 novembre 2019}}.</ref>. Au Levadoux le [[granite]] local a servi à la construction du [[viaduc des Fades]] qui a pendant longtemps été le pont le plus haut du monde<ref>{{Lien web|format=pdf|url=http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-55860-FR.pdf|titre=Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Puy-de-Dôme. Rapport final|auteur=H. Pouderoux, Ph. Rocher et D. Rouzaire|éditeur=[[Bureau de recherches géologiques et minières]]|date=octobre 2007|consulté le=21 novembre 2019}}.</ref>.
[[Fichier:Gouttières carte de Cassini.png|vignette|Gouttières sur la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), section d'[[Évaux-les-Bains|Evaux-les-Bains]]. [[Bibliothèque nationale de France|BnF]].]]Au cours du {{s-|XIX}} le village de la Peize, situé à l'extrême-sud de la commune abritait des carrières de grès fortement utilisées dans la construction à une échelle locale et ce depuis des siècles<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Frédéric Ogé|titre=Eléments pour servir à l'histoire et à la géographie industrielles de la Région Auvergne du début du {{s-|XIX}} à nos jours. Départements : Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme|éditeur=Frédéric Ogé|lieu=Paris|année=2015|pages totales=187|format=pdf|isbn=979-10-92262-16-2|lire en ligne=https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01170746/document|consulté le=21 novembre 2019}}.</ref>. Au Levadoux le [[granite]] local a servi à la construction du [[viaduc des Fades]] qui a pendant longtemps été le pont le plus haut du monde<ref>{{Lien web|format=pdf|url=http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-55860-FR.pdf|titre=Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Puy-de-Dôme. Rapport final|auteur=H. Pouderoux, Ph. Rocher et D. Rouzaire|éditeur=[[Bureau de recherches géologiques et minières]]|date=octobre 2007|consulté le=21 novembre 2019}}.</ref>.


À l'instar de la Peize, de nombreux autres villages voient des mines de charbon s'installer sur leurs territoires dans ce que l'on appelle le sillon houiller d'Auvergne. Ces mines bien que présentes sur l'ensemble de la commune et ayant eu une forte importance lors de leurs exploitation ne furent qu'éphémères et ne durèrent pas dans le temps. Ils ne reste que peu de vestiges de ces dernières sur la commune<ref>{{Article|auteur1=Pierre Estienne|titre=Les populations de la Combraille|périodique=[[Revue de géographie alpine]]|volume=43|numéro=4|date=1955|issn=1760-7426|lire en ligne=http://www.persee.fr/doc/rga_0035-1121_1955_num_43_4_1199|pages=757-791}}.</ref>. Certains éléments d'équipements sont exposés à la maison de la mine de [[Saint-Éloy-les-Mines|Saint-Eloy-les-Mines]].
À l'instar de la Peize, de nombreux autres villages voient des mines de charbon s'installer sur leurs territoires dans ce que l'on appelle le sillon houiller d'Auvergne. Ces mines bien que présentes sur l'ensemble de la commune et ayant eu une forte importance lors de leurs exploitation ne furent qu'éphémères et ne durèrent pas dans le temps. Ils ne reste que peu de vestiges de ces dernières sur la commune<ref>{{Article|auteur1=Pierre Estienne|titre=Les populations de la Combraille|périodique=[[Revue de géographie alpine]]|volume=43|numéro=4|date=1955|issn=1760-7426|lire en ligne=http://www.persee.fr/doc/rga_0035-1121_1955_num_43_4_1199|pages=757-791}}.</ref>. Certains éléments d'équipements sont exposés à la maison de la mine de [[Saint-Éloy-les-Mines|Saint-Eloy-les-Mines]].
Ligne 372 : Ligne 383 :
{{Article détaillé|Ligne de Montluçon à Gouttières}}
{{Article détaillé|Ligne de Montluçon à Gouttières}}
[[Fichier:Tracé de l'ancienne ligne ferroviaire de Montluçon à Gouttières.png|vignette|Tracé de l'ancienne [[Ligne de Montluçon à Gouttières|ligne ferroviaire de Montluçon à Gouttières]].]]
[[Fichier:Tracé de l'ancienne ligne ferroviaire de Montluçon à Gouttières.png|vignette|Tracé de l'ancienne [[Ligne de Montluçon à Gouttières|ligne ferroviaire de Montluçon à Gouttières]].]]
Le {{nobr|17 juin 1892}}, la [[Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans]] obtient par une convention signée avec le ministre des Travaux publics la concession à titre définitif de la ligne à voie métrique de Gouttières à Létrade (études menées par l'ingénieur des Ponts et Chaussées [[Albert de Préaudeau]]). Cette convention a été entérinée par une loi le {{nobr|20 mars 1893}}. Toutefois, ce projet ne sera pas réalisé, remplacé par une liaison directe entre [[Montluçon]] et Gouttières<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Jacques Vigné|titre=La ligne ferroviaire de Montluçon à Gouttières par Néris-les-Bains|périodique=Bulletin des Amis de Montluçon|lieu=[[Montluçon]]|éditeur=Les Amis de Montluçon. Société d'Histoire et d'Archéologie|date=2006|issn=1140-7425|pages=97-112}}</ref>.
Le {{nobr|17 juin 1892}}, la [[Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans]] obtient par une convention signée avec le ministre des Travaux publics la concession à titre définitif de la ligne à voie métrique de Gouttières à Létrade (études menées par l'ingénieur des Ponts et Chaussées [[Albert de Préaudeau]]). Cette convention a été entérinée par une loi le {{nobr|20 mars 1893}}. Toutefois, ce projet ne sera pas réalisé, remplacé par une liaison directe entre [[Montluçon]] et Gouttières<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Jacques Vigné|titre=La ligne ferroviaire de Montluçon à Gouttières par Néris-les-Bains|périodique=Bulletin des Amis de Montluçon|lieu=[[Montluçon]]|éditeur=Les Amis de Montluçon. Société d'Histoire et d'Archéologie|date=2006|issn=1140-7425|pages=97-112}}</ref>.


Néanmoins il faudra attendre le {{nobr|16 décembre 1919}} pour que son tracé définitif soit approuvé, ce retard étant dû à la [[Première Guerre mondiale]]<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Francis Koerner |titre=L'économie du Massif central durant la première guerre mondiale |périodique=[[Revue historique (France)|Revue Historique]] |volume=277 |numéro=561 |lieu=Paris |date=1987 |issn=0035-3264 |pages=67-81 }}</ref>.
Néanmoins il faudra attendre le {{nobr|16 décembre 1919}} pour que son tracé définitif soit approuvé, ce retard étant dû à la [[Première Guerre mondiale]]<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Francis Koerner |titre=L'économie du Massif central durant la première guerre mondiale |périodique=[[Revue historique (France)|Revue Historique]] |volume=277 |numéro=561 |lieu=Paris |date=1987 |issn=0035-3264 |pages=67-81 }}</ref>.


Cette dernière mesurait environ {{nobr|43 km}} de Montluçon jusqu'à la gare de Gouttières, un des villages les plus importants de la commune au début du {{s-|XX}}. Actuellement la ligne n'est plus utilisée et est laissée en « [[voie verte]] »<ref>{{Lien web|format=pdf|url=https://patrimoine.auvergnerhonealpes.fr/dossier/pdf/3b60fa2d-acda-4f54-9255-ae83d5217881/ligne-montlucon-gouttieres.pdf?vignette=Complet|titre=Ligne Montluçon-Gouttières|série=[[Inventaire général du patrimoine culturel]]|éditeur=Région [[Auvergne-Rhône-Alpes]]|consulté le=21 novembre 2019}}.</ref>.
Cette dernière mesurait environ {{nobr|43 km}} de Montluçon jusqu'à la gare de Gouttières, un des villages les plus importants de la commune au début du {{s-|XX}}. Actuellement la ligne n'est plus utilisée et est laissée en « [[voie verte]] »<ref>{{Lien web|format=pdf|url=https://patrimoine.auvergnerhonealpes.fr/dossier/pdf/3b60fa2d-acda-4f54-9255-ae83d5217881/ligne-montlucon-gouttieres.pdf?vignette=Complet|titre=Ligne Montluçon-Gouttières|série=[[Inventaire général du patrimoine culturel]]|éditeur=Région [[Auvergne-Rhône-Alpes]]|consulté le=21 novembre 2019}}.</ref>.


==== La Seconde Guerre mondiale ====
==== La Seconde Guerre mondiale ====
Au lieu-dit ''Coterue'', petit hameau de quelques maisons fut installé en 1933 une ligne électrique pour desservir les habitants. Pendant la seconde guerre mondiale les maquisards y réalisèrent secrètement une station d'alimentation pour pouvoir recevoir l'électricité dans leur abri et alimenter les dispositifs d'alerte du camp situé non loin sur la commune de [[Saint-Julien-la-Geneste]]. Le {{nobr|17 mai 1944}} le lieu fut le siège du maquis « Trentaine-de-Commandement de Saint-Gervais ». À peine deux mois plus tard l'armée allemande et la milice ratisse le lieu pour y découvrir les résistants et tombe sur le matériel de ces derniers, le feu est mis au village.
Au lieu-dit ''Coterue'', petit hameau de quelques maisons fut installé en 1933 une ligne électrique pour desservir les habitants. Pendant la seconde guerre mondiale les maquisards y réalisèrent secrètement une station d'alimentation pour pouvoir recevoir l'électricité dans leur abri et alimenter les dispositifs d'alerte du camp situé non loin sur la commune de [[Saint-Julien-la-Geneste]]. Le {{nobr|17 mai 1944}} le lieu fut le siège du maquis « Trentaine-de-Commandement de Saint-Gervais ». À peine deux mois plus tard l'armée allemande et la milice ratissent le lieu pour y découvrir les résistants et tombent sur le matériel de ces derniers. Le feu est mis au village.


Des parachutages de matériel eurent lieu à divers endroits de la commune et en proximité des grands-bois dans le but d'approvisionner les maquisards.
Des parachutages de matériel eurent lieu à divers endroits de la commune et en proximité des grands-bois dans le but d'approvisionner les maquisards.
Ligne 387 : Ligne 398 :


=== Découpage territorial ===
=== Découpage territorial ===
La commune de Gouttières est membre de la [[communauté de communes du Pays de Saint-Éloy]]<ref name="COG">{{Lien web|titre=Commune de Gouttières (63171) |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/commune/COM63171-gouttieres |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le=20 octobre 2021}}.</ref>, un [[établissement public de coopération intercommunale]] (EPCI) à fiscalité propre créé le {{Date-|1 janvier 2017}} dont le siège est à [[Saint-Éloy-les-Mines]]. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>{{Lien web|titre=CC du Pays de Saint-Eloy ({{Numéro avec majuscule|SIREN}} : 200072080) |url=https://www.banatic.interieur.gouv.fr/V5/recherche-de-groupements/fiche-raison-sociale.php?siren=200072080&arch=01/10/2021&dcou= |site=la [https://www.banatic.interieur.gouv.fr base nationale sur l'intercommunalité] |date=1 octobre 2021 |consulté le=20 octobre 2021}}.</ref>. Jusqu'au {{Date-|31 décembre 2016}}, elle faisait partie de la [[communauté de communes Cœur de Combrailles]]<ref>{{Lien web|titre=CC Coeur de Combrailles ({{Numéro avec majuscule|SIREN}} : 246300917) |url=https://www.banatic.interieur.gouv.fr/V5/recherche-de-groupements/fiche-raison-sociale.php?siren=246300917&arch=01/01/2016&dcou=01/10/2021 |site=la [https://www.banatic.interieur.gouv.fr base nationale sur l'intercommunalité] |date=1 janvier 2016 |consulté le=20 octobre 2021}}.</ref>.
La commune de Gouttières est membre de la [[communauté de communes du Pays de Saint-Éloy]]<ref name=meta-insee/>, un [[établissement public de coopération intercommunale]] (EPCI) à fiscalité propre créé le {{Date-|1 janvier 2017}} dont le siège est à [[Saint-Éloy-les-Mines]]. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>{{Lien web|titre=CC du Pays de Saint-Eloy ({{Numéro avec majuscule|SIREN}} : 200072080) |url=https://www.banatic.interieur.gouv.fr/V5/recherche-de-groupements/fiche-raison-sociale.php?siren=200072080&arch=01/10/2021&dcou= |site=la base nationale sur l'intercommunalité |date=1 octobre 2021 |consulté le=20 octobre 2021}}.</ref>. Jusqu'au {{Date-|31 décembre 2016}}, elle faisait partie de la [[communauté de communes Cœur de Combrailles]]<ref>{{Lien web|titre=CC Coeur de Combrailles ({{Numéro avec majuscule|SIREN}} : 246300917) |url=https://www.banatic.interieur.gouv.fr/V5/recherche-de-groupements/fiche-raison-sociale.php?siren=246300917&arch=01/01/2016&dcou=01/10/2021 |site=la base nationale sur l'intercommunalité |date=1 janvier 2016 |consulté le=20 octobre 2021}}.</ref>.


Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'[[arrondissement de Riom]], à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes<ref name="COG" />. Elle faisait partie du [[canton de Saint-Gervais-d'Auvergne]] jusqu'en {{Date-|mars 2015}}<ref name="politiquemania" />.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'[[arrondissement de Riom]], à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes<ref name=meta-insee/>. Elle faisait partie du [[canton de Saint-Gervais-d'Auvergne]] jusqu'en {{Date-|mars 2015}}<ref name="politiquemania" />.


Sur le plan électoral, elle dépend du [[canton de Saint-Éloy-les-Mines]] pour l'élection des [[Conseil départemental du Puy-de-Dôme|conseillers départementaux]], depuis le [[Redécoupage cantonal de 2014 en France|redécoupage cantonal de 2014]] entré en vigueur en 2015<ref name="COG" />, et de la [[deuxième circonscription du Puy-de-Dôme]] pour les [[Élections législatives en France|élections législatives]], depuis le dernier découpage électoral de 2010 ([[Sixième circonscription du Puy-de-Dôme|sixième circonscription]] avant 2010)<ref name="politiquemania">{{Lien web|titre=Découpage électoral du Puy-de-Dôme |url=https://www.politiquemania.com/decoupage-electoral-puy-de-dome.html |site=Politiquemania |consulté le=20 octobre 2021}}.</ref>.
Sur le plan électoral, elle dépend du [[canton de Saint-Éloy-les-Mines]] pour l'élection des [[Conseil départemental du Puy-de-Dôme|conseillers départementaux]], depuis le [[Redécoupage cantonal de 2014 en France|redécoupage cantonal de 2014]] entré en vigueur en 2015<ref name=meta-insee/>, et de la [[deuxième circonscription du Puy-de-Dôme]] pour les [[Élections législatives en France|élections législatives]], depuis le dernier découpage électoral de 2010 ([[Sixième circonscription du Puy-de-Dôme|sixième circonscription]] avant 2010)<ref name="politiquemania">{{Lien web|titre=Découpage électoral du Puy-de-Dôme |url=https://www.politiquemania.com/decoupage-electoral-puy-de-dome.html |site=Politiquemania |consulté le=20 octobre 2021}}.</ref>.


=== Élections municipales et communautaires ===
=== Élections municipales et communautaires ===
Ligne 412 : Ligne 423 :


== Culture locale et patrimoine ==
== Culture locale et patrimoine ==
[[Fichier:Notre-Dame des Blés.JPG|vignette|Chapelle Notre-Dame des Blés.]]
[[Fichier:Notre-Dame-des-Blés.jpg|vignette|Chapelle Notre-Dame des Blés.]]
=== Lieux et monuments ===
=== Lieux et monuments ===
==== Le Montagard ====
==== Le Montagard ====
Ligne 418 : Ligne 429 :
Haute colline dominant les environs du bourg de Gouttières et ayant à son sommet la chapelle Notre-Dame des Blés. Son altitude est de {{unité|737|m}} et de à son sommet une vue panoramique donne sur une grande partie du département du [[Puy-de-Dôme]] ; s'y retrouvent les Combrailles, la [[chaîne des Puys]] et le [[Puy de Dôme]], les [[Monts Dore]] avec le [[Puy de Sancy|Sancy]] et son massif ainsi que les [[Monts du Forez]]. Au nord, la vue donne sur le nord de la commune dominé par la crête qui culmine à {{unité|804|m}} dans les Grands Bois. Une table d'orientation y a été installée en 2020<ref>{{Article|titre=Une table d’orientation à Montagard |périodique=[[La Montagne (journal)|La Montagne]] |lieu=Clermont-Ferrand / [[Riom]] |éditeur=[[Groupe Centre France]] |date=11 décembre 2020 |issn=0767-4007 |lire en ligne=https://www.lamontagne.fr/gouttieres-63390/actualites/une-table-dorientation-a-montagard_13890332/}}.</ref>.
Haute colline dominant les environs du bourg de Gouttières et ayant à son sommet la chapelle Notre-Dame des Blés. Son altitude est de {{unité|737|m}} et de à son sommet une vue panoramique donne sur une grande partie du département du [[Puy-de-Dôme]] ; s'y retrouvent les Combrailles, la [[chaîne des Puys]] et le [[Puy de Dôme]], les [[Monts Dore]] avec le [[Puy de Sancy|Sancy]] et son massif ainsi que les [[Monts du Forez]]. Au nord, la vue donne sur le nord de la commune dominé par la crête qui culmine à {{unité|804|m}} dans les Grands Bois. Une table d'orientation y a été installée en 2020<ref>{{Article|titre=Une table d’orientation à Montagard |périodique=[[La Montagne (journal)|La Montagne]] |lieu=Clermont-Ferrand / [[Riom]] |éditeur=[[Groupe Centre France]] |date=11 décembre 2020 |issn=0767-4007 |lire en ligne=https://www.lamontagne.fr/gouttieres-63390/actualites/une-table-dorientation-a-montagard_13890332/}}.</ref>.


==== Chapelle Notre-Dame des Blés ====
==== Chapelle Notre-Dame-des-Blés ====
À l'origine une ancienne coutume voulait que les paysans de la région fissent bénir des épis de blés au sommet de la colline dans le but d'avoir de fructueuses récoltes<ref>{{Ouvrage|auteur1=Claude-Alain Saby|titre=1834-1899|sous-titre=L'itinéraire d'un maçon auvergnat|éditeur=Claude-Alain Saby|lieu=Chassieu|année=2018|pages totales=228|isbn=978-0-244-37908-7|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=N-xVDwAAQBAJ&pg=PA5&q=Goutti%C3%A8res}}.</ref>. Dans les années 1950 à la suite de nombreuses demandes de paroissiens réussirent à convaincre le prêtre de la paroisse, qui alors n'était composé que de Gouttières, d'édifier à son sommet une chapelle. Le projet est accepté par l'[[Liste des évêques et archevêques de Clermont|évêque de Clermont]] {{Mgr}} [[Pierre de La Chanonie]] qui vient lui-même visiter les lieux et attribue au site le nom de ''Notre-Dame des Blés''. L'édifice sera inauguré le {{nobr|11 octobre 1959}}<ref>{{Article|titre=Notre-Dame-des-Blés à Gouttières |périodique=Massif Central. Patrimoine - Histoire - Art de Vivre |titre volume=Combrailles, un pays qui se mérite |numéro=138 |lieu=[[Clermont-Ferrand]] |éditeur=[[Groupe Centre France]] |date=Avril - Mai - Juin 2021 |issn=1265-5651 |pages=43 }}.</ref>.
À l'origine une ancienne coutume voulait que les paysans de la région fissent bénir des épis de blés au sommet de la colline dans le but d'avoir de fructueuses récoltes<ref>{{Ouvrage|auteur1=Claude-Alain Saby|titre=1834-1899|sous-titre=L'itinéraire d'un maçon auvergnat|éditeur=Claude-Alain Saby|lieu=Chassieu|année=2018|pages totales=228|isbn=978-0-244-37908-7|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=N-xVDwAAQBAJ&pg=PA5&q=Goutti%C3%A8res}}.</ref>. Dans les années 1950 à la suite de nombreuses demandes de paroissiens réussirent à convaincre le prêtre de la paroisse, qui alors n'était composé que de Gouttières, d'édifier à son sommet une chapelle. Le projet est accepté par l'[[Liste des évêques et archevêques de Clermont|évêque de Clermont]], [[Pierre de La Chanonie]], qui vient lui-même visiter les lieux et attribue au site le nom de ''Notre-Dame des Blés''. L'édifice sera inauguré le {{nobr|11 octobre 1959}}<ref>{{Article|titre=Notre-Dame-des-Blés à Gouttières |périodique=Massif Central. Patrimoine - Histoire - Art de Vivre |titre volume=Combrailles, un pays qui se mérite |numéro=138 |lieu=[[Clermont-Ferrand]] |éditeur=[[Groupe Centre France]] |date=Avril - Mai - Juin 2021 |issn=1265-5651 |pages=43 }}.</ref>.


La chapelle Notre-Dame-des-Blés se trouve au sommet d'une colline qui domine le village et toutes la région. Des explications sur l'existence et l'histoire de cette chapelle sont données par une table panoramique. Pour s'y rendre, le mieux est de laisser la voiture au départ de la deuxième route à droite après l'église et de marcher un peu ; on peut aussi laisser la voiture {{unité|500|m}} plus loin, au début du chemin qui mène à la chapelle.
La chapelle Notre-Dame-des-Blés, aussi appelée chapelle du Montagard, se trouve au sommet d'une colline qui domine le village et toute la région. Des explications sur l'existence et l'histoire de cette chapelle sont données par une table panoramique. Pour s'y rendre, le mieux est de laisser la voiture au départ de la deuxième route à droite après l'église et de marcher un peu ; on peut aussi laisser la voiture {{unité|500|m}} plus loin, au début du chemin qui mène à la chapelle.


==== Église Saint-Pierre de Gouttières ====
==== Église Saint-Pierre de Gouttières ====
Ligne 430 : Ligne 441 :
Fichier:Gouttières (Puy-de-Dôme) église, vitrail 01.JPG|Vitrail de sainte Gilberte.
Fichier:Gouttières (Puy-de-Dôme) église, vitrail 01.JPG|Vitrail de sainte Gilberte.
Fichier:Gouttières (Puy-de-Dôme) église.JPG|Clocher de l'église Saint-Pierre.
Fichier:Gouttières (Puy-de-Dôme) église.JPG|Clocher de l'église Saint-Pierre.
Fichier:Gouttières (Puy-de-Dôme) église, statue sur la façade.JPG|Statue de la [[Marie (mère de Jésus)|Vierge Marie]].
Fichier:Statue de la Vierge (église de Gouttières).jpg|Statue de la [[Marie (mère de Jésus)|Vierge Marie]].
Fichier:Vitrail Blason Gouttières(63).JPG|Vitrail avec le [[Saint-Esprit|Saint Esprit]] et le blason de Gouttières.
Fichier:Vitrail Blason paroissial de Gouttières(63).jpg|Vitrail avec le [[Saint-Esprit|Saint Esprit]] et le blason paroissial de Gouttières.
</gallery>La paroisse est sous la protection de deux patrons [[Pierre (apôtre)|saint Pierre]] et de saint [[Eutrope de Saintes|Eutrope]]. L'église porte le nom du premier.
</gallery>La paroisse est sous la protection de deux patrons [[Pierre (apôtre)|saint Pierre]] et de saint [[Eutrope de Saintes|Eutrope]]. L'église porte le nom du premier.


L'édifice est de souche romane et devait ressembler à ses origines à une simple nef rectangulaire avec toit de tuiles et non d'ardoises comme actuellement. Nous retrouvons la trace de cette église dans une bulle papale de 1165 où il est cas de son affiliation à l'[[abbaye de Mozac]].
L'édifice est en partie d'[[architecture romane]]. L'église devait ressembler à ses origines à une simple nef rectangulaire avec toit de tuiles et non d'ardoises comme actuellement. Nous retrouvons la trace de cette église dans une bulle papale de 1165 où il est cas de son affiliation à l'[[abbaye de Mozac]].


Le bâtiment va subir de nombreuses transformations au cours du {{S-|XIX}}, un clocher octogonal et à flèche va supplanter l'ancien clocher à peigne et deux chapelles latérales à la nef vont être aménagées<ref>{{Ouvrage|auteur1=Marcel Pierre|auteur2=Maryse Pierre|titre=Clochers de Basse-Auvergne|éditeur=Créer|lieu=Nonette|année=2006|pages totales=383|isbn=2-84819-039-6|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=tnzpAwOpfocC&printsec=frontcover}}.</ref>. L'église possède des vitraux du fameux maître vitrier de [[Condat-en-Combraille|Condat]], Lagaye.
Le bâtiment va subir de nombreuses transformations au cours du {{S-|XIX}}, un clocher octogonal et à flèche va supplanter l'ancien clocher à peigne et deux chapelles latérales à la nef vont être aménagées<ref>{{Ouvrage|auteur1=Marcel Pierre|auteur2=Maryse Pierre|titre=Clochers de Basse-Auvergne|éditeur=Créer|lieu=Nonette|année=2006|pages totales=383|isbn=2-84819-039-6|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=tnzpAwOpfocC&printsec=frontcover}}.</ref>. L'église possède des vitraux du fameux maître vitrier de [[Condat-en-Combraille|Condat]], Lagaye.


=== Art et Street-Art ===
=== Art et Street-Art ===
<gallery mode="packed">
[[Fichier:Chat Botté.jpg|vignette|250x250px|Le ''Chat Botté'' réalisé par l'artiste Rino sur les murs du Château Bottes.]]
[[Fichier:Chat de Gouttières1.jpg|vignette|Fresque représentant un chat dans la rue principale du bourg de Gouttières (réalisée par Cofee).|250x250px]]
Fichier:Chat de Gouttières1.jpg|Fresque dans la grande rue par Cofee.
</gallery>

'''Les ''Chats de Gouttières -'' {{Citation|Cat Street Art}}'''
'''Les ''Chats de Gouttières -'' {{Citation|Cat Street Art}}'''


Depuis {{nobr|juin 2019}}, le bourg de Gouttières fait objet de village du [[Art urbain|street-art]]<ref>{{Article|titre=Gouttières, en territoire félin |périodique=Massif Central. Patrimoine - Histoire - Art de vivre |volume=Combrailles, un pays qui se mérite |numéro=138 |lieu=[[Clermont-Ferrand]] |éditeur=[[Groupe Centre France]] |date=2021 }}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Les Chats de Gouttières |url=http://www.street-heart.com/PM-D63390-01%20Collectif%20Gouttieres.htm |site=http://www.street-heart.com/ |date=octobre 2019}}.</ref> par la réalisation d'un nombre important de fresques et autres œuvres réalisées dans les rues par des artistes urbains<ref>Reportage {{Citation|Les chats de Gouttières}} de [[France 3 Auvergne]] du journal du samedi 30 mars 2022 ([[France 3|groupe France 3]], Clermont-Ferrand, 2022).</ref>.
Depuis {{nobr|juin 2019}}, le bourg de Gouttières fait objet de village du [[Art urbain|street-art]]<ref>{{Article|titre=Gouttières, en territoire félin |périodique=Massif Central. Patrimoine - Histoire - Art de vivre |volume=Combrailles, un pays qui se mérite |numéro=138 |lieu=[[Clermont-Ferrand]] |éditeur=[[Groupe Centre France]] |date=2021 }}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Les Chats de Gouttières |url=http://www.street-heart.com/PM-D63390-01%20Collectif%20Gouttieres.htm |site=street-heart.com |date=octobre 2019}}.</ref> par la réalisation d'un nombre important de fresques et autres œuvres réalisées dans les rues par des artistes urbains<ref>Reportage {{Citation|Les chats de Gouttières}} de [[France 3 Auvergne]] du journal du samedi 30 mars 2022 ([[France 3|groupe France 3]], Clermont-Ferrand, 2022).</ref>.


Le projet {{Citation|Chat de Gouttières}} qui consiste à peindre des fresques et graffs de [[chats]] dans tout le village a été créé par l'artiste urbain Cofee<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Gabrielle Gauthier|titre=Quand Cofee nous offre du grain à moudre|périodique=Urban Arts|numéro=18|lieu=[[Paris]]|éditeur=Vivamedia|date=Juin - Juillet 2022|pages=58-63}}</ref>. Parmi les artistes [[Graffiti|graffeurs]] originaires de [[Riom]] et de [[Clermont-Ferrand]] figurent [[Rino]], Topaz, etc.<ref>{{Article|auteur1=Florian Gallant |titre=Des chats géants envahissent le centre-bourg du petit village de Gouttières (Puy-de-Dôme) |périodique=[[La Montagne (journal)|La Montagne]] |lieu=[[Clermont-Ferrand]] |éditeur=[[Groupe Centre France]] |date=29 juin 2019 |issn=0767-4007 |lire en ligne=https://www.lamontagne.fr/gouttieres-63390/actualites/des-chats-geants-envahissent-le-centre-bourg-du-petit-village-de-gouttieres-puy-de-dome_13594842/}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Lion-Cat (Topaz, Gouttières 63)|url=http://www.street-heart.com/PM-D63390-03%20Topaz%20Gouttieres.htm|site=http://www.street-heart.com/|date=Juin 2019}}.</ref>.
Le projet {{Citation|Chat de Gouttières}} qui consiste à peindre des fresques et graffs de [[chats]] dans tout le village a été créé par l'artiste urbain Cofee<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Gabrielle Gauthier|titre=Quand Cofee nous offre du grain à moudre|périodique=Urban Arts|numéro=18|lieu=[[Paris]]|éditeur=Vivamedia|date=Juin - Juillet 2022|pages=58-63}}</ref>. Parmi les artistes [[Graffiti|graffeurs]] originaires de [[Riom]] et de [[Clermont-Ferrand]] figurent [[Rino]], Topaz, etc.<ref>{{Article|auteur1=Florian Gallant |titre=Des chats géants envahissent le centre-bourg du petit village de Gouttières (Puy-de-Dôme) |périodique=[[La Montagne (journal)|La Montagne]] |lieu=[[Clermont-Ferrand]] |éditeur=[[Groupe Centre France]] |date=29 juin 2019 |issn=0767-4007 |lire en ligne=https://www.lamontagne.fr/gouttieres-63390/actualites/des-chats-geants-envahissent-le-centre-bourg-du-petit-village-de-gouttieres-puy-de-dome_13594842/}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Lion-Cat (Topaz, Gouttières 63)|url=http://www.street-heart.com/PM-D63390-03%20Topaz%20Gouttieres.htm|site=street-heart.com|date=Juin 2019}}.</ref>.


Certaines œuvres sont situées ou installées sur les monuments comme le château Bottes, l'église Saint-Pierre <ref>{{Lien web|titre=Sky (par Cofee) |url=http://street-heart.com/PM-D63390-08%20Cofee%20Gouttieres.htm |site=http://street-heart.com/ |date=2019 |consulté le=16 juin 2020}}.</ref> ou encore la mairie<ref>{{Article|auteur1= |titre=Bienvenue aux chats de Gouttières |périodique=[[La Montagne (journal)|La Montagne]] |lieu=[[Clermont-Ferrand]] |éditeur=[[Groupe Centre France]] |date=08 juillet 2019 |issn=0767-4007 |lire en ligne=https://www.lamontagne.fr/gouttieres-63390/actualites/bienvenue-aux-chats-de-gouttieres_13601780/}}.</ref>.
Certaines œuvres sont situées ou installées sur les monuments comme le château Bottes, l'église Saint-Pierre<ref>{{Lien web|titre=Sky (par Cofee) |url=http://street-heart.com/PM-D63390-08%20Cofee%20Gouttieres.htm |site=street-heart.com |date=2019 |consulté le=16 juin 2020}}.</ref> ou encore la mairie<ref>{{Article|auteur1= |titre=Bienvenue aux chats de Gouttières |périodique=[[La Montagne (journal)|La Montagne]] |lieu=[[Clermont-Ferrand]] |éditeur=[[Groupe Centre France]] |date=08 juillet 2019 |issn=0767-4007 |lire en ligne=https://www.lamontagne.fr/gouttieres-63390/actualites/bienvenue-aux-chats-de-gouttieres_13601780/}}.</ref>.


'''''Louma'''''
'''''Louma'''''


L'association Louma a pour but de {{Citation|développer et promouvoir l’expression artistique}} sur la commune notamment dans le bourg de Gouttières<ref>{{Lien web|titre=Association Louma |url=http://www.gouttieres63.fr/spip.php?article114 |site=http://www.gouttieres63.fr/ ; site officiel de la commune de Gouttières |date=2019 |consulté le=16 juin 2020}}.</ref>. Différentes réalisations ont lieu comme le [[Land art|Land'Art]], la sculpture, la peinture sur galets ou encore la réalisation en décembre 2019 d'un {{Citation|chapin}} de Noël<ref>{{Article|titre=Louma innove et décore son « chapin » |périodique=[[La Montagne (journal)|La Montagne]] |lieu=[[Clermont-Ferrand]] ; édition de [[Riom]] |éditeur=[[Groupe Centre France]] |date=21 décembre 2019 |issn=0767-4007 |lire en ligne=https://www.lamontagne.fr/gouttieres-63390/actualites/louma-innove-et-decore-son-chapin_13711834/}}.</ref>.
L'association Louma a pour but de {{Citation|développer et promouvoir l’expression artistique}} sur la commune notamment dans le bourg de Gouttières<ref>{{Lien web|titre=Association Louma |url=http://www.gouttieres63.fr/spip.php?article114 |site=gouttieres63.fr ; site officiel de la commune de Gouttières |date=2019 |consulté le=16 juin 2020}}.</ref>. Différentes réalisations ont lieu comme le [[Land art|Land'Art]], la sculpture, la peinture sur galets ou encore la réalisation en décembre 2019 d'un {{Citation|chapin}} de Noël<ref>{{Article|titre=Louma innove et décore son « chapin » |périodique=[[La Montagne (journal)|La Montagne]] |lieu=[[Clermont-Ferrand]] ; édition de [[Riom]] |éditeur=[[Groupe Centre France]] |date=21 décembre 2019 |issn=0767-4007 |lire en ligne=https://www.lamontagne.fr/gouttieres-63390/actualites/louma-innove-et-decore-son-chapin_13711834/}}.</ref>.


'''Statues'''
'''Statues'''


D'autres œuvres d'art en accès libre parsèment la commune, tant dans le Bourg que dans les différents villages. C'est par exemple le cas de statues comme celle du ''Chat de Gouttières'', une grande statue en bois située à côté de la mairie ou encore du ''sanglier des Bouchauds'', une imposante statue de granite réalisée à [[Masgot]], village de sculpteurs dans la [[Creuse (département)|Creuse]] voisine<ref>{{Article|titre=Un sanglier s’invite aux Bouchauds |périodique=[[La Montagne (journal)|La Montagne]] |lieu=[[Clermont-Ferrand]] |éditeur=[[Groupe Centre France]] |date=12 juillet 2018 |issn=0767-4007 |lire en ligne=https://www.lamontagne.fr/gouttieres-63390/actualites/un-sanglier-sinvite-aux-bouchauds_12921721/ }}.</ref>.
D'autres œuvres d'art en accès libre parsèment la commune, tant dans le Bourg que dans les différents villages. C'est par exemple le cas de statues comme celle du ''Chat de Gouttières'', une grande statue en bois située à côté de la mairie ou encore du ''sanglier des Bouchauds'', une imposante statue de granite réalisée à [[Masgot]], village de sculpteurs dans la [[Creuse (département)|Creuse]] voisine<ref>{{Article|titre=Un sanglier s’invite aux Bouchauds |périodique=[[La Montagne (journal)|La Montagne]] |lieu=[[Clermont-Ferrand]] |éditeur=[[Groupe Centre France]] |date=12 juillet 2018 |issn=0767-4007 |lire en ligne=https://www.lamontagne.fr/gouttieres-63390/actualites/un-sanglier-sinvite-aux-bouchauds_12921721/ }}.</ref>.

=== Héraldique ===

* '''Le blason de la commune :'''
{{Blason commune|commune=Gouttières|image=Blason de Gouttières.png|blasonnement=D'azur au lion d'or à double queue en sautoir et armé de gueules et semé de gouttes.|explications=Les armes du blason viennent de celles des [[Maison de Rochedragon|Rochedragon]] (lion d'or sur fond d'azur), famille des seigneurs traditionnels de Gouttières. Le village y est représenté par des armes parlantes : des motifs de gouttes d'argent pour Gouttières. La queue bifide du lion fait référence aux seigneurs postérieurs : les [[Première maison de Bourbon|sires de Bourbon]] et le comte de [[Nevers]] et d'[[Auxerre]], dont les armes sont similaires.|ornements=|statut=<hr>Adopté le {{date-|24 février 2023}}<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Le blason historique de Gouttières |url=https://www.gouttieres63.fr/ |site=site officiel de la commune de Gouttières (Puy-de-Dôme). |date=février 2023}}.</ref>.}}

[[Fichier:Blason paroissial de Gouttières.svg|vignette|99x99px|Blason paroissial.]]

* '''Le blason de la paroisse :''' ''De gueules à deux croix latines alésées et accolées, celle de dextre d'or et celle de senestre d'argent et renversée; au chef cousu d'azur chargé de douze gouttes d'argent, 6 et 6.''

Le blason de l'ancienne paroisse de Gouttières ont été créées par l'abbé Grange, curé de Gouttières, dans les années 1950. La croix blanche à droite, à l'envers, fait référence à celle de [[Pierre (apôtre)|saint Pierre]], crucifié la tête en bas. La croix d'or à gauche est celle du martyr de [[Eutrope de Saintes|saint Eutrope de Saintes]], un des évangélisateurs de l'Aquitaine.


=== Événements ===
=== Événements ===
* Le {{Citation|Marché des Potiers}}. Fondé en 1995 et présent jusqu'en 2022, il était une ancienne festivité annuelle qui réunit des potiers de la France entière ainsi que d'autres pays européens<ref>{{Article|titre=Marché des potiers à Gouttières |périodique=Massif Central. Patrimoine - Histoire - Art de Vivre |titre volume=Combrailles, un pays qui se mérite |numéro=138 |lieu=[[Clermont-Ferrand]] |éditeur=[[Groupe Centre France]] |date=Avril - Mai - Juin 2021 |issn=1265-5651 |pages=43 }}.</ref>. {{Référence nécessaire|Il était le plus grand marché de potiers du département du [[Puy-de-Dôme]]|date=mars 2023}}. Longtemps organisé au printemps, lors du dernier week-end d'avril, la date fut finalement changée pour l'édition de 2022 au profit du dernier week-end du mois de juin<ref>{{Article|titre=Le Marché de potiers change de date |périodique=[[La Montagne (journal)|La Montagne]] |lieu=[[Clermont-Ferrand]] ; édition locale de [[Riom]] |éditeur=[[Groupe Centre France]] |date=10 octobre 2019 |issn=0767-4007 |lire en ligne=https://www.lamontagne.fr/gouttieres-63390/actualites/le-marche-de-potiers-change-de-date_13660387/}}.</ref>. Cette 26ème édition, celle de 2022, fut l'ultime marché des potiers de Gouttières.
[[Fichier:Chat de Gouttières (Cofee, Rino).jpg|vignette|333x333px|''Chat de Gouttières'' par les artistes Rino et Cofee.]]
* Le {{Citation|Marché des Potiers}}. Fondé en 1995, il est une festivité annuelle qui réunit des potiers de la France entière ainsi que d'autres pays européens<ref>{{Article|titre=Marché des potiers à Gouttières |périodique=Massif Central. Patrimoine - Histoire - Art de Vivre |titre volume=Combrailles, un pays qui se mérite |numéro=138 |lieu=[[Clermont-Ferrand]] |éditeur=[[Groupe Centre France]] |date=Avril - Mai - Juin 2021 |issn=1265-5651 |pages=43 }}.</ref>. Il est le plus grand marché de potiers du département du [[Puy-de-Dôme]]. Longtemps organisé au printemps, lors du dernier week-end d'avril, la date est finalement changée au profit du dernier week-end du mois de juin<ref>{{Article|titre=Le Marché de potiers change de date |périodique=[[La Montagne (journal)|La Montagne]] |lieu=[[Clermont-Ferrand]] ; édition locale de [[Riom]] |éditeur=[[Groupe Centre France]] |date=10 octobre 2019 |issn=0767-4007 |lire en ligne=https://www.lamontagne.fr/gouttieres-63390/actualites/le-marche-de-potiers-change-de-date_13660387/}}.</ref>. À partir de la 26ème édition (2022) le marché a lieu à la fin du mois de juin.


=== Personnalités liées à la commune ===
=== Personnalités liées à la commune ===
* [[Maurice Savy]] (1906 - 1991), [[Rugby (sport)|rugbyman]] français international (dirigeant de l'[[ASM Clermont Auvergne|ASM]] et joueur en [[Équipe de France de rugby à XV|équipe de France]]) né à Gouttières.
* Cofee, artiste-urbain (graffeur) à l'origine du projet de street-art des {{Citation|Chat de Gouttières}}.
* [[Léon de Geneix|Léon Geneix]], poète né et ayant vécu à Gouttières<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Léon Geneix]]|titre=Images d'Auvergne|éditeur=Carpentier|collection=Art et poésie|lieu=Montdidier|année=1971|isbn=}}.</ref>.
* Rino, artiste urbain originaire de [[Clermont-Ferrand]].
* Topaz, artiste-urbain.


=== Cinéma ===
=== Cinéma ===
Ligne 497 : Ligne 517 :
{{Références}}
{{Références}}


{{Palette|Pays des Combrailles|Communauté de communes du Pays de Saint-Éloy|Couronne de Saint-Éloy-les-Mines}}
{{Palette|Pays des Combrailles|Communauté de communes du Pays de Saint-Éloy|Aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines}}
{{Portail|communes de France|Massif central|Puy-de-Dôme}}
{{Portail|communes de France|Massif central|Puy-de-Dôme}}


Ligne 504 : Ligne 524 :
[[Catégorie:Gouttières (Puy-de-Dôme)| ]]
[[Catégorie:Gouttières (Puy-de-Dôme)| ]]
[[Catégorie:Aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines]]
[[Catégorie:Aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines]]
[[Catégorie:Ancienne commune minière en France]]

Dernière version du 6 août 2024 à 09:30

Gouttières
Gouttières (Puy-de-Dôme)
Place de l'église et pompe à bras de pompiers.
Blason de Gouttières
Héraldique
Gouttières (Puy-de-Dôme)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Saint-Éloy
Maire
Mandat
Daniel Cluzel
2020-2026
Code postal 63390
Code commune 63171
Démographie
Gentilé Gouttièrois / Goutirauds
Population
municipale
323 hab. (2021 en évolution de −10,53 % par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 03′ 47″ nord, 2° 46′ 12″ est
Altitude Min. 591 m
Max. 803 m
Superficie 25,63 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Saint-Éloy-les-Mines
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Éloy-les-Mines
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Gouttières
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Gouttières
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Voir sur la carte topographique du Puy-de-Dôme
Gouttières
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Gouttières

Gouttières est une commune française, située dans le nord du département du Puy-de-Dôme et en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont nommés les Gouttièrois ou traditionnellement les Goutirauds.

La commune est située au cœur des Combrailles et se trouve au carrefour de l'Auvergne et du Bourbonnais. Le village de Gouttières est présent depuis le Moyen Âge et forme depuis une des communautés importantes de la région située entre la Sioule au sud et les Bois de Pionsat au nord.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

La commune est située au nord-ouest du département du Puy-de-Dôme, au cœur des Combrailles[1],[2]. Elle est au croisement de ce département avec ceux de l'Allier et de la Creuse.

Elle fait partie de la couronne de Saint-Éloy-les-Mines.

Huit communes la jouxtent[3] : La Cellette, Le Quartier, Saint-Gervais-d'Auvergne, Saint-Julien-la-Geneste, Saint-Maigner, Saint-Priest-des-Champs, Sainte-Christine et Teilhet.

Par la route, Gouttières est située à 13 km de Saint-Éloy-les-Mines, à 40 km de Montluçon (Allier), à 44 km de Gannat (Allier), à 47 km de Riom (Puy-de-Dôme), à 58 km d'Aubusson (Creuse), à 70 km de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et de Vichy (Allier), à 84 km de Guéret (Creuse) et de Moulins (Allier) et à 350 km de Paris[4].

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

La commune a pour altitude minimum 590 mètres sur les rives du Chalamont au Moulin de Pierrefort et pour altitude maximum 803 mètres dans la forêt de Côterue. Situé au nord de la commune il s'agit du point culminant de tout le nord des Combrailles[5].

Le centre du bourg de Gouttières, cœur de la commune, est à environ 650 mètres d'altitude.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La Bouble (Bubula en latin) prend sa source sur le territoire de la commune, au nord du village de la Gare et qui après 50 km va se jeter dans la Sioule à Saint-Pourçain-sur-Sioule après avoir traversé des villes comme Saint-Eloy-les-Mines ou encore Chantelle.

Trois ruisseaux et rivières y naissant tel que le Vaillant ou encore le Chalamont qui se jette plus au sud dans la Sioule à Sauret-Besserve.

La commune de Gouttières possède de nombreux hameaux et lieux-dits que l'on nomme « villages ». Le Bourg, c'est-à-dire Gouttières, est au centre de la commune et en est le plus important, mais le reste de la commune est occupé par des « villages », noms que l'on donne localement aux hameaux importants dans le centre de la France[6].

Parmi ces villages peuvent être cités parmi les plus importants Les Bouchauds ou Les Verts au nord ou encore La Peize au sud, etc. De plus petits hameaux et lieux-dits parsèment la commune : La Croizette, Le Chazal, Le Levadoux, Le Masmont, Le Mazet, Le Muratel, Les Quatre routes, Le Reverdel, Les Racauds, etc.

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par les routes départementales 18 (reliant Teilhet au nord-est à Espinasse au sud-ouest) et 227 (reliant Saint-Gervais-d'Auvergne au sud-est à Pionsat au nord-ouest), ainsi que par les D 18a (reliant la gare de Gouttières à la D 987 vers Sainte-Christine et Saint-Gervais-d'Auvergne), D 110 (vers Teilhet au nord et Saint-Priest-des-Champs au sud) et D 524 (vers Le Quartier)[3].

La ligne de Lapeyrouse à Volvic traverse également le territoire communal, avec une gare. Tout trafic est suspendu.

Climats de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Gouttières a le même climat que le département de l'Allier tout proche (climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord).

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7].

En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 904 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Gervais-d'Auvergne », sur la commune de Saint-Gervais-d'Auvergne à 5 km à vol d'oiseau[9], est de 9,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 825,6 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Au , Gouttières est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[14]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,5 %), forêts (29,5 %), zones agricoles hétérogènes (25,8 %), terres arables (2,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Carte linguistique du Puy-de-Dôme (Atlas sonore des langues régionales, CNRS). En bleu clair : les parlers du Croissant ; en marron : le nord-occitan ; en vert : l'arpitan.

Selon Ernest Nègre, le nom de la commune vient du latin Gutta signifiant « les gouttes », « les sources coulant au goutte-à-goutte » et qui évoluera sous sa forme occitane Gota[18]. En effet, la commune abrite les sources de deux principales rivières, le Chalamont et la Bouble.

La commune fait partie de l'aire linguistique du Croissant[19], zone où le parler est de transition entre la langue occitane et la langue d'oïl[20]. Dans le parler local, le nom du village est Gotire en graphie classique du Croissant[21] [prononcé : /gutʃi:ɾ'/] et Goutire en graphie française. Le gentilé dans cette même langue[22] est Gotiraud et Gotiraude.

Des vestiges gallo-romains ont été trouvés sur le territoire de Gouttières. Notamment des mines d'or au Montagard et dans les bois de Magnalet qui datent du second âge du fer, moment correspondant à la période celtique[23],[24]

De même de nombreux morceaux de tuiles, tessons gallo-romains mais également des coffres funéraires[25] ont été trouvés dans divers hameaux, témoignant ainsi de la présence romaine sur la commune[26].

Période médiévale

[modifier | modifier le code]
Armes d'Archambaud IX de Bourbon et de la première maison de Bourbon qui apparaissent pour la première fois sur l'acte de partage de Gouttières de 1247[27].

En 1165, l'église Saint-Pierre de Gouttières est pour un temps rattachée à l'abbaye de Mozac avant de repasser à l'abbaye de Menat. La seigneurie appartient à la maison des Rochedragon au XIIe siècle.

EN 1247, la seigneurie de Gouttières est partagée entre Archambaud IX de Bourbon, qui en a la plus grande partie, et Alphonse de Poitiers, comte de Poitiers et frère du roi saint Louis[28].

Le comte Alphonse établit à ce moment une prévôté à Gouttières dont le bailliage s'étend à toutes les paroisses aux alentours du village (ex. Saint-Julien-la-Geneste, etc). Au même moment, le sergent d'armes Richard de Gouttières rendit hommage à Alphonse pour les terres qu'il possédait dans le bailli de Goteyras[29].

Par la suite, à la mort d'Archambaud IX de Bourbon, une grande partie de la seigneurie de Gouttières passe à sa fille Mathilde II de Bourbon et à son époux Eudes de Nevers. Pendant quelques années le village fera partie des terres du comte de Nevers dans les années 1250-1260.

Au XIIIe siècle, au hameau de La Peize une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem fut construite, cette dernière dépendait de celle de Tortebesse, près d'Herment. En 1247, le seigneur de Rochedragon donna à des chevaliers hospitaliers d'importantes terres dans les environs.

Durant la guerre de Cent Ans des soldats anglais se sont installés dans l'actuelle commune de Gouttières comme en témoignent certains patronymes.

Période moderne et contemporaine

[modifier | modifier le code]
Sous l'Ancien Régime, Gouttières fait partie de la Généralité de Moulins et de l'élection de Gannat.

Au XVIe siècle, le village passe à la famille de Chazeron. Au XVIIe elle passe à Jean-Jacques de Mascon et le siècle suivant à Jean de Mayet. Jusqu'à la Révolution française, la majeure partie de Gouttières appartiendra aux seigneurs du Mayet de La Villatelle.

Sous l'Ancien Régime, Gouttières faisait partie de l'ancienne Généralité de Moulins et de son élection de Gannat. La commune se trouvait tant en Auvergne qu'en Bourbonnais selon les périodes[30].

Révolution française

[modifier | modifier le code]

Sous la révolution des actes « anti-révolutionnaires » eurent lieu : des arbres de la liberté furent arrachés peu après leur installation et le prêtre refusa de prêter serment à la constitution et se réfugia au hameau du Regheat pour éviter des représailles.

XIXe siècle

[modifier | modifier le code]
Gouttières sur la carte de Cassini (XVIIIe siècle), section d'Evaux-les-Bains. BnF.

Au cours du XIXe siècle le village de la Peize, situé à l'extrême-sud de la commune abritait des carrières de grès fortement utilisées dans la construction à une échelle locale et ce depuis des siècles[31]. Au Levadoux le granite local a servi à la construction du viaduc des Fades qui a pendant longtemps été le pont le plus haut du monde[32].

À l'instar de la Peize, de nombreux autres villages voient des mines de charbon s'installer sur leurs territoires dans ce que l'on appelle le sillon houiller d'Auvergne. Ces mines bien que présentes sur l'ensemble de la commune et ayant eu une forte importance lors de leurs exploitation ne furent qu'éphémères et ne durèrent pas dans le temps. Ils ne reste que peu de vestiges de ces dernières sur la commune[33]. Certains éléments d'équipements sont exposés à la maison de la mine de Saint-Eloy-les-Mines.

L'arrivée du chemin de fer et la ligne de Montluçon à Gouttières

[modifier | modifier le code]
Tracé de l'ancienne ligne ferroviaire de Montluçon à Gouttières.

Le 17 juin 1892, la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans obtient par une convention signée avec le ministre des Travaux publics la concession à titre définitif de la ligne à voie métrique de Gouttières à Létrade (études menées par l'ingénieur des Ponts et Chaussées Albert de Préaudeau). Cette convention a été entérinée par une loi le 20 mars 1893. Toutefois, ce projet ne sera pas réalisé, remplacé par une liaison directe entre Montluçon et Gouttières[34].

Néanmoins il faudra attendre le 16 décembre 1919 pour que son tracé définitif soit approuvé, ce retard étant dû à la Première Guerre mondiale[35].

Cette dernière mesurait environ 43 km de Montluçon jusqu'à la gare de Gouttières, un des villages les plus importants de la commune au début du XXe siècle. Actuellement la ligne n'est plus utilisée et est laissée en « voie verte »[36].

La Seconde Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Au lieu-dit Coterue, petit hameau de quelques maisons fut installé en 1933 une ligne électrique pour desservir les habitants. Pendant la seconde guerre mondiale les maquisards y réalisèrent secrètement une station d'alimentation pour pouvoir recevoir l'électricité dans leur abri et alimenter les dispositifs d'alerte du camp situé non loin sur la commune de Saint-Julien-la-Geneste. Le 17 mai 1944 le lieu fut le siège du maquis « Trentaine-de-Commandement de Saint-Gervais ». À peine deux mois plus tard l'armée allemande et la milice ratissent le lieu pour y découvrir les résistants et tombent sur le matériel de ces derniers. Le feu est mis au village.

Des parachutages de matériel eurent lieu à divers endroits de la commune et en proximité des grands-bois dans le but d'approvisionner les maquisards.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Couronne de la ville de Saint-Eloy-les-Mines dont Gouttières fait partie (INSEE 2020).

Gouttières appartient à l'aire d'attraction et à la couronne de Saint-Eloy-les-Mines.

Découpage territorial

[modifier | modifier le code]

La commune de Gouttières est membre de la communauté de communes du Pays de Saint-Éloy[14], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Éloy-les-Mines. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[37]. Jusqu'au , elle faisait partie de la communauté de communes Cœur de Combrailles[38].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[14]. Elle faisait partie du canton de Saint-Gervais-d'Auvergne jusqu'en [39].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Éloy-les-Mines pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[14], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (sixième circonscription avant 2010)[39].

Élections municipales et communautaires

[modifier | modifier le code]

Élections de 2020

[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Gouttières, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[40] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[41]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des candidats en lice est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 62,46 %[42].

Chronologie des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1988 ? Daniel Beaufort    
juin 1995 mars 2014 Jean-Pierre Charvillat DVG  
[Note 2] En cours
(au )
Daniel Cluzel[44] Sans étiquette  

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[46].

En 2021, la commune comptait 323 habitants[Note 3], en évolution de −10,53 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7466887057707998679349711 008
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
907903908930882926942899924
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9549821 035878834820800667654
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
572538463381381386368363357
2018 2021 - - - - - - -
333323-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]
Chapelle Notre-Dame des Blés.

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Le Montagard

[modifier | modifier le code]
Vue vers le sud depuis la chapelle

Haute colline dominant les environs du bourg de Gouttières et ayant à son sommet la chapelle Notre-Dame des Blés. Son altitude est de 737 m et de à son sommet une vue panoramique donne sur une grande partie du département du Puy-de-Dôme ; s'y retrouvent les Combrailles, la chaîne des Puys et le Puy de Dôme, les Monts Dore avec le Sancy et son massif ainsi que les Monts du Forez. Au nord, la vue donne sur le nord de la commune dominé par la crête qui culmine à 804 m dans les Grands Bois. Une table d'orientation y a été installée en 2020[49].

Chapelle Notre-Dame-des-Blés

[modifier | modifier le code]

À l'origine une ancienne coutume voulait que les paysans de la région fissent bénir des épis de blés au sommet de la colline dans le but d'avoir de fructueuses récoltes[50]. Dans les années 1950 à la suite de nombreuses demandes de paroissiens réussirent à convaincre le prêtre de la paroisse, qui alors n'était composé que de Gouttières, d'édifier à son sommet une chapelle. Le projet est accepté par l'évêque de Clermont, Pierre de La Chanonie, qui vient lui-même visiter les lieux et attribue au site le nom de Notre-Dame des Blés. L'édifice sera inauguré le 11 octobre 1959[51].

La chapelle Notre-Dame-des-Blés, aussi appelée chapelle du Montagard, se trouve au sommet d'une colline qui domine le village et toute la région. Des explications sur l'existence et l'histoire de cette chapelle sont données par une table panoramique. Pour s'y rendre, le mieux est de laisser la voiture au départ de la deuxième route à droite après l'église et de marcher un peu ; on peut aussi laisser la voiture 500 m plus loin, au début du chemin qui mène à la chapelle.

Église Saint-Pierre de Gouttières

[modifier | modifier le code]

La paroisse est sous la protection de deux patrons saint Pierre et de saint Eutrope. L'église porte le nom du premier.

L'édifice est en partie d'architecture romane. L'église devait ressembler à ses origines à une simple nef rectangulaire avec toit de tuiles et non d'ardoises comme actuellement. Nous retrouvons la trace de cette église dans une bulle papale de 1165 où il est cas de son affiliation à l'abbaye de Mozac.

Le bâtiment va subir de nombreuses transformations au cours du XIXe siècle, un clocher octogonal et à flèche va supplanter l'ancien clocher à peigne et deux chapelles latérales à la nef vont être aménagées[52]. L'église possède des vitraux du fameux maître vitrier de Condat, Lagaye.

Art et Street-Art

[modifier | modifier le code]

Les Chats de Gouttières - « Cat Street Art »

Depuis juin 2019, le bourg de Gouttières fait objet de village du street-art[53],[54] par la réalisation d'un nombre important de fresques et autres œuvres réalisées dans les rues par des artistes urbains[55].

Le projet « Chat de Gouttières » qui consiste à peindre des fresques et graffs de chats dans tout le village a été créé par l'artiste urbain Cofee[56]. Parmi les artistes graffeurs originaires de Riom et de Clermont-Ferrand figurent Rino, Topaz, etc.[57],[58].

Certaines œuvres sont situées ou installées sur les monuments comme le château Bottes, l'église Saint-Pierre[59] ou encore la mairie[60].

Louma

L'association Louma a pour but de « développer et promouvoir l’expression artistique » sur la commune notamment dans le bourg de Gouttières[61]. Différentes réalisations ont lieu comme le Land'Art, la sculpture, la peinture sur galets ou encore la réalisation en décembre 2019 d'un « chapin » de Noël[62].

Statues

D'autres œuvres d'art en accès libre parsèment la commune, tant dans le Bourg que dans les différents villages. C'est par exemple le cas de statues comme celle du Chat de Gouttières, une grande statue en bois située à côté de la mairie ou encore du sanglier des Bouchauds, une imposante statue de granite réalisée à Masgot, village de sculpteurs dans la Creuse voisine[63].

Héraldique

[modifier | modifier le code]
  • Le blason de la commune :
Gouttières
Blason de Gouttières Blason
D'azur au lion d'or à double queue en sautoir et armé de gueules et semé de gouttes.
Détails
Les armes du blason viennent de celles des Rochedragon (lion d'or sur fond d'azur), famille des seigneurs traditionnels de Gouttières. Le village y est représenté par des armes parlantes : des motifs de gouttes d'argent pour Gouttières. La queue bifide du lion fait référence aux seigneurs postérieurs : les sires de Bourbon et le comte de Nevers et d'Auxerre, dont les armes sont similaires.

Adopté le [64].
Blason paroissial.
  • Le blason de la paroisse : De gueules à deux croix latines alésées et accolées, celle de dextre d'or et celle de senestre d'argent et renversée; au chef cousu d'azur chargé de douze gouttes d'argent, 6 et 6.

Le blason de l'ancienne paroisse de Gouttières ont été créées par l'abbé Grange, curé de Gouttières, dans les années 1950. La croix blanche à droite, à l'envers, fait référence à celle de saint Pierre, crucifié la tête en bas. La croix d'or à gauche est celle du martyr de saint Eutrope de Saintes, un des évangélisateurs de l'Aquitaine.

Événements

[modifier | modifier le code]
  • Le « Marché des Potiers ». Fondé en 1995 et présent jusqu'en 2022, il était une ancienne festivité annuelle qui réunit des potiers de la France entière ainsi que d'autres pays européens[65]. Il était le plus grand marché de potiers du département du Puy-de-Dôme[réf. nécessaire]. Longtemps organisé au printemps, lors du dernier week-end d'avril, la date fut finalement changée pour l'édition de 2022 au profit du dernier week-end du mois de juin[66]. Cette 26ème édition, celle de 2022, fut l'ultime marché des potiers de Gouttières.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Le film Les Ruses du diable de Paul Vecchiali et réalisé en 1965 a en partie été réalisé sur la commune de Gouttières au hameau du Chazal.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Augustin Chassaing, Spicilegium Brivatense : Recueil de documents relatifs à l'histoire du Brivadois et à l'Auvergne, Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • Abbé A.M. Grange, « Notre-Dame des Blés de Gouttières », Sanctuaires et Pèlerinage, Paris, vol. 6, no 21,‎ Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • Ambroise Tardieu et Augustin Madebène, Histoire illustrée de la ville et du canton de Saint-Gervais d'Auvergne (Puy-de-Dôme), suivie d'un dictionnaire historique et archéologique des communes, paroisses, églises, chapelles, prieurés, commanderies, châteaux, fiefs, etc., compris dans ce canton, auto-édition, (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
    Réédition : Paris, Office d'édition du livre d'histoire, 1997 (ISBN 2-84178-127-5).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Réélu en [43].
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Anthony Simon et Centre d'études et de recherches appliquées au Massif Central, à la moyenne montagne et aux espaces fragiles, « La pluriactivité en agriculture - L'exemple de la moyenne Combraille : Cinquième colloque franco-polonais - Clermont-Cracovie 1997 », Gestion des espaces fragiles en moyenne montagne : Massif central - Carpates polonaises, Clermont-Ferrand, Université Blaise-Pascal,‎ .
  2. Alain Batifoulier et Vincent Vallès, « Les Combrailles - une ruralité à deux visages » [PDF], Synthèse territoriale : Les Combrailles, INSEE Auvergne, (consulté le ).
  3. a et b Géoportail (consulté le 21 avril 2017).
  4. Distances terrestres par voie routière. Calculs effectués à partir des itinéraires Google.
  5. Montaigut - Combraille, Orléans, Bureau de recherches géologiques et minières, coll. « Carte géologique de la France à 1/50.000 » (no XXIV - 29 (644)) (lire en ligne).
  6. Pierre Goudot, Microtoponymie rurale et histoire locale : dans une zone de contact français-occitan, la Combraille, Montluçon, Société archéologique de Montluçon, coll. « études archéologiques », 2004, 488 p. (ISBN 978-2-915233-01-8), « Chapitre 6 : L'époque féodale. 1. L'habitat et les exploitations agricoles », p. 289.
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Gouttières et Saint-Gervais-d'Auvergne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Saint-Gervais-d'Auvergne », sur la commune de Saint-Gervais-d'Auvergne - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Saint-Gervais-d'Auvergne », sur la commune de Saint-Gervais-d'Auvergne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Gouttières ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  18. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Paris, , p. 1088.
  19. « Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, Paris, CNRS, .
  20. Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda, Lori Lamel, « Comparaison dialectométriques de parlers du Croissant avec d’autres parlers d’oc et d’oïl », Le Croissant linguistique entre oc, oïl et francoprovençal : des mots à la grammaire, des parlers aux aires,‎ (lire en ligne).
  21. Jean-Pierre Baldit, « Quelle graphie utilisée pour le marchois ? », Patois et chansons de nos grands-pères marchois. Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon (dir. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume), Paris, Éditions CPE,‎ , p. 84-87 (ISBN 9782845038271)
  22. Ambroise Tardieu, Augustin Madebène, Histoire illustrée de la ville et du canton de Saint-Gervais d'Auvergne, (lire en ligne) :

    « On parle [...] à la campagne, un patois qui ressemble à celui du Limousin. »

  23. Guy Massounie, « Les minières dans les Combrailles », Archéologie de la France,‎ (ISSN 2114-0502, lire en ligne).
  24. Frédéric Trément, Marie Delpy, Franck Fassion et Guy Massounie, « Centres et périphéries dans les cités antiques du Massif Central. Occupation, mise en valeur et intégration des territoires de montagne dans la cité des Arvernes (fin de l’Âge du Fer – début du Moyen Âge) », dans Claire Besson, Olivier Blin et Bertrand Triboulot, Franges urbaines, confins territoriaux. La Gaule dans l’Empire, Bordeaux, Ausonius, (ISBN 978-2-35613-150-8, lire en ligne), p. 575-599
  25. Michaël Tournadre, Les coffres funéraires gallo-romains dans le département du Puy-de-Dôme. Rapport de prospection archéologique thématique 2015 : communes de Gouttières, Charensat et Saint-Gervais-d’Auvergne, Clermont-Ferrand, Service régional de l'archéologie Auvergne, , 113 p. (lire en ligne).
  26. Guy Massounie, Peuplements et paysages aux confins occidentaux du territoire des Arvernes de la protohistoire au moyen âge : Thèse de Doctorat en archéologie, Clermont-Ferrand, Université Blaise-Pascal, .
  27. Jacques Monicat, Bernard de Fournoux, Chartes du Bourbonnais (918-1522), Moulins, , p. 244-245
  28. « Litterœ Archambaldi de Borbonio, de compositione a se inita cum Alfonso comite » (1247), Archives nationales de France (FranceArchives. Portail national des Archives), Paris,(en ligne).
  29. Augustin Chassaing, Spicilegium Brivatense : Recueil de documents relatifs à l'histoire du Brivadois et de l'Auvergne, (lire en ligne).
  30. Abel Poitrineau, « Aspects de l'émigration temporaire et saisonnière en Auvergne à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle », Revue d'histoire moderne et contemporaine, Belin éditeur, vol. 9,‎ , p. 5-50 (ISSN 0048-8003, e-ISSN 1776-3045, lire en ligne).
  31. Frédéric Ogé, Eléments pour servir à l'histoire et à la géographie industrielles de la Région Auvergne du début du XIXe siècle à nos jours. Départements : Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme, Paris, Frédéric Ogé, , 187 p. (ISBN 979-10-92262-16-2, lire en ligne [PDF]).
  32. H. Pouderoux, Ph. Rocher et D. Rouzaire, « Inventaire départemental des cavités souterraines hors mines du Puy-de-Dôme. Rapport final » [PDF], Bureau de recherches géologiques et minières, (consulté le ).
  33. Pierre Estienne, « Les populations de la Combraille », Revue de géographie alpine, vol. 43, no 4,‎ , p. 757-791 (ISSN 1760-7426, lire en ligne).
  34. Jacques Vigné, « La ligne ferroviaire de Montluçon à Gouttières par Néris-les-Bains », Bulletin des Amis de Montluçon, Montluçon, Les Amis de Montluçon. Société d'Histoire et d'Archéologie,‎ , p. 97-112 (ISSN 1140-7425)
  35. Francis Koerner, « L'économie du Massif central durant la première guerre mondiale », Revue Historique, Paris, vol. 277, no 561,‎ , p. 67-81 (ISSN 0035-3264)
  36. « Ligne Montluçon-Gouttières » [PDF], Inventaire général du patrimoine culturel, Région Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le ).
  37. « CC du Pays de Saint-Eloy (No SIREN : 200072080) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  38. « CC Coeur de Combrailles (No SIREN : 246300917) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  39. a et b « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
  40. Article L. 252 du Code électoral.
  41. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », sur vie-publique.fr, .
  42. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  43. « Daniel Cluzel réélu maire de Gouttières (Puy-de-Dôme) », La Montagne, (consulté le ).
  44. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  45. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  46. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  47. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  49. « Une table d’orientation à Montagard », La Montagne, Clermont-Ferrand / Riom, Groupe Centre France,‎ (ISSN 0767-4007, lire en ligne).
  50. Claude-Alain Saby, 1834-1899 : L'itinéraire d'un maçon auvergnat, Chassieu, Claude-Alain Saby, , 228 p. (ISBN 978-0-244-37908-7, lire en ligne).
  51. « Notre-Dame-des-Blés à Gouttières », Massif Central. Patrimoine - Histoire - Art de Vivre, Clermont-Ferrand, Groupe Centre France « Combrailles, un pays qui se mérite », no 138,‎ avril - mai - juin 2021, p. 43 (ISSN 1265-5651).
  52. Marcel Pierre et Maryse Pierre, Clochers de Basse-Auvergne, Nonette, Créer, , 383 p. (ISBN 2-84819-039-6, lire en ligne).
  53. « Gouttières, en territoire félin », Massif Central. Patrimoine - Histoire - Art de vivre, Clermont-Ferrand, Groupe Centre France, vol. Combrailles, un pays qui se mérite, no 138,‎ .
  54. « Les Chats de Gouttières », sur street-heart.com, .
  55. Reportage « Les chats de Gouttières » de France 3 Auvergne du journal du samedi 30 mars 2022 (groupe France 3, Clermont-Ferrand, 2022).
  56. Gabrielle Gauthier, « Quand Cofee nous offre du grain à moudre », Urban Arts, Paris, Vivamedia, no 18,‎ juin - juillet 2022, p. 58-63
  57. Florian Gallant, « Des chats géants envahissent le centre-bourg du petit village de Gouttières (Puy-de-Dôme) », La Montagne, Clermont-Ferrand, Groupe Centre France,‎ (ISSN 0767-4007, lire en ligne).
  58. « Lion-Cat (Topaz, Gouttières 63) », sur street-heart.com, .
  59. « Sky (par Cofee) », sur street-heart.com, (consulté le ).
  60. « Bienvenue aux chats de Gouttières », La Montagne, Clermont-Ferrand, Groupe Centre France,‎ (ISSN 0767-4007, lire en ligne).
  61. « Association Louma », sur gouttieres63.fr ; site officiel de la commune de Gouttières, (consulté le ).
  62. « Louma innove et décore son « chapin » », La Montagne, Clermont-Ferrand ; édition de Riom, Groupe Centre France,‎ (ISSN 0767-4007, lire en ligne).
  63. « Un sanglier s’invite aux Bouchauds », La Montagne, Clermont-Ferrand, Groupe Centre France,‎ (ISSN 0767-4007, lire en ligne).
  64. « Le blason historique de Gouttières », sur site officiel de la commune de Gouttières (Puy-de-Dôme)., .
  65. « Marché des potiers à Gouttières », Massif Central. Patrimoine - Histoire - Art de Vivre, Clermont-Ferrand, Groupe Centre France « Combrailles, un pays qui se mérite », no 138,‎ avril - mai - juin 2021, p. 43 (ISSN 1265-5651).
  66. « Le Marché de potiers change de date », La Montagne, Clermont-Ferrand ; édition locale de Riom, Groupe Centre France,‎ (ISSN 0767-4007, lire en ligne).