« Usmonxoʻja Poʻlatxoʻjayev » : différence entre les versions
mAucun résumé des modifications |
mAucun résumé des modifications |
||
Ligne 31 : | Ligne 31 : | ||
| sépulture = |
| sépulture = |
||
| nationalité = [[République soviétique populaire de Boukhara|Boukhariote]] |
| nationalité = [[République soviétique populaire de Boukhara|Boukhariote]] |
||
| parti = [[Parti communiste |
| parti = [[Parti communiste boukhariote]] |
||
| père = Poʻlat Xoʻja |
| père = Poʻlat Xoʻja |
||
| mère = Fatma Ayim |
| mère = Fatma Ayim |
Version du 2 novembre 2019 à 23:01
Usmon Xoʻja
Usmonxoʻja Poʻlatxoʻjayev | |
Fonctions | |
---|---|
Président du Comité central de la république soviétique populaire de Boukhara | |
[1] – (6 mois et 18 jours)[note 1],[1] |
|
Prédécesseur | Mirzo Abduqodir Muhiddinov (comme président du comité révolutionnaire) |
Successeur | Muinjon Aminov |
Ministre des finances de la république soviétique populaire de Boukhara | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | District d'Och, Khanat de Boukhara |
Date de décès | |
Lieu de décès | Istanbul, Turquie |
Nationalité | Boukhariote |
Parti politique | Parti communiste boukhariote |
Père | Poʻlat Xoʻja |
Mère | Fatma Ayim |
Entourage | Fayzulla Xoʻjayev (cousin) |
modifier |
Usmonxoʻja Poʻlatxoʻjayev, aussi appelé Usmon Xoʻja[2], Usmon Xoʻjayev[3], Usmonxoʻja Poʻlotxoʻjayev[4], Osman Khoja Zoda[5] ou Osman Khoja Kocaoğlu[2], (né en 1878 dans le district d'Och[6] et mort le à Istanbul) est un homme politique et figure révolutionnaire boukhariote. Premier président du Comité central de la république soviétique populaire de Boukhara, il fuit par la suite la république soviétique suite aux événements de Douchanbé ou il créé une révolte contre l'armée rouge[3]. Cette action lui vaut la caractérisation de traite lors de la période soviétique[7].
Biographie
Fils de Poʻlat Xoʻja et Fatma Ayim, il grandit à Och puis à Boukhara[6]. Son éducation l'amène à Istanbul en 1909 où il côtoie Abdurrauf Fitrat[8]. Il étudie alors le mouvement jadidiste et entreprend à le diffusé à Boukhara où il retourne en 1913[2]. Il ce fait alors appelé Osman Khoja Zoda[5]. Cette éducation influence entre autre son cousin Fayzulla Xoʻjayev[4]. Suite à la révolution d'Octobre, il fait parti de la faction des Jeunes Boukhariotes opposé aux Bolcheviks avec entre autre Apdulhay Aripov[9]. Suite à l'abolition de la monarchie, il est nommé ministre des finances le [10] alors que Fayzulla Xoʻjayev dirige le conseil des ministre et Mirzo Abduqodir Muhiddinov devient chef d'état[8]. Lors du second congrès des Jeunes Boukhariotes, il est élu comme président du Comité central de la république soviétique populaire de Boukhara[4]. Il fait alors un discours déclarant son intention de maintenir l'indépendance de Boukhara face à Moscou[10]. Le , il prend d’assaut une barricade russe à Douchanbé et en fait prisonnier le personnel incluant des généraux russes et l'ambassadeur russe. Il demande alors au pouvoir russe de ce retiré du territoire boukhariote. Ces troupes doivent cependant ce retiré face à la contre-offensive russe[11]. Cette action est connu sous le noms des événements de Douchanbé[3]. Lors de l'échec de son insurrection à Douchanbé, il fuit vers l'Émirat d'Afghanistan. Il s'agit de la première défection majeure dans l’exécutif de la république soviétique populaire de Boukhara[12]. Il quitte officiellement ses fonctions le . Cependant, il continue par la suite d'utiliser le titre de président de Boukhara lorsqu'il cherche à obtenir le soutient afghan[13]. En septembre 1923, il quitte Kaboul pour Istanbul. Il change fréquemment de pays par la suite puisqu'il réside en Pologne, en Iran et au Pakistan. Il meurt cependant Istanbul le lors de sa quatrième résidence en Turquie[14].
Bibliographie
- (en) Timur Kocaoğlu, Türkistan'da Yenilik Hareketleri ve İhtilaller: 1900-1924, Haarlem, SOTA, , 499 p., « Osman Khoja (Kocaoglu) Between Reform Movements and Revolution ».
- (en) Khalid Adeeb, Türkistan'da Yenilik Hareketleri ve İhtilaller: 1900-1924, Haarlem, SOTA, , 499 p., « Osman Khoja and the Beginnings Of Jadidism in Bukhara ».
- (en) Khalid Adeeb, « The Bukharan People's Soviet Republic in the Light of Muslim Sources », Die Welt des Islams, vol. 50, nos 3/4, , p. 335-361.
- (en) Khalid Adeeb, Making Uzbekistan: Nation, Empire, and Revolution in the Early USSR, Cornall University Press, , 415 p..
Notes et références
Notes
- En concurrence avec Muinjon Aminov à partir du .
Références
- (en) « Uzbekistan », sur World Statesmen (consulté le ).
- Kocaoğlu 2001, p. 37-40.
- (ru) Gafur Shermatov, « Тайная сделка советской власти с главным "басмачом" Средней Азии », sur BBC Russie, (consulté le ).
- Khalid 2010, p. 345.
- Khalid 2001, p. 295.
- Kocaoğlu 2001, p. 33.
- Kocaoğlu 2001, p. 32.
- Khalid 2015, p. 127.
- Kocaoğlu 2001, p. 41.
- Kocaoğlu 2001, p. 42.
- Kocaoğlu 2001, p. 43.
- Khalid 2010, p. 359.
- Kocaoğlu 2001, p. 44-45.
- Kocaoğlu 2001, p. 46.