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Le '''HMS ''Fidelity'' (D57)''' est un navire de service spécial de la [[Royal Navy]] britannique construit en 1920 |
Le '''HMS ''Fidelity'' (D57)''' est un navire de service spécial de la [[Royal Navy]] britannique construit en 1920. Il est coulé en 1942 lors de l'un des combats de la [[Seconde Guerre mondiale]]. À l'origine, il est employé comme navire marchand français sous le nom ''Le Rhin'', mais à partir de 1940, il est armé par la marine britannique pour effectuer diverses missions d'appui militaire. |
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== Origine == |
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Le navire de 2 456 tonnes a été construit par H.&C. Ltd. de Garston à [[Liverpool]]. Il a été achevé en 1920 pour la ''Compagnie de Navigation Paquet'' de [[Marseille]]<ref name="Uboat.net">{{Lien web |auteur=Helgason |prénom=Guðmundur |titre=HMS ''Fidelity'' (D57) |url=http://uboat.net/allies/merchants/2560.html |série=uboat.net |année=2013 |consulté le=2 February 2013}}</ref>. |
Le navire de 2 456 tonnes a été construit par H.&C. Ltd. de Garston à [[Liverpool]]. Il a été achevé en 1920 pour la ''Compagnie de Navigation Paquet'' de [[Marseille]]<ref name="Uboat.net">{{Lien web |auteur=Helgason |prénom=Guðmundur |titre=HMS ''Fidelity'' (D57) |url=http://uboat.net/allies/merchants/2560.html |série=uboat.net |année=2013 |consulté le=2 February 2013}}</ref>. |
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En juin 1940, après la [[Bataille de France|chute de la France]], ''le Rhin'' est saisi par le [[lieutenant de vaisseau]] Claude André Michel Péri à Marseille pour continuer le combat. Péri et son équipage |
En juin 1940, après la [[Bataille de France|chute de la France]], ''le Rhin'' est saisi par le [[lieutenant de vaisseau]] Claude André Michel Péri à Marseille pour continuer le combat contre les allemands. Péri et son équipage partent pour [[Gibraltar]]. ''Le Rhin'' est remis à la [[Royal Navy]] à [[Barry (pays de Galles)|Barry]] ([[Pays de Galles]]). Le navire est converti en navire de guerre auxiliaire et mis en service le 24 septembre 1940 sous le nom de HMS ''Fidelity'' (D57) sous le commandement de Peri, servant sous le nom du [[Lieutenant commander|capitaine de corvette]] Jack Langlais [[Royal Naval Reserve|(RNVR]]). Ses officiers comprenaient le Lt-Cmdr [[Albert Guérisse]] servant sous le nom de Patrick Albert O'Leary (RNVR) et le premier officier Madeleine Bayard sous le nom de Madeleine Barclay [[Women's Royal Naval Service|(WRNS]])<ref name="Uboat.net">{{Lien web |auteur=Helgason |prénom=Guðmundur |titre=HMS ''Fidelity'' (D57) |url=http://uboat.net/allies/merchants/2560.html |série=uboat.net |année=2013 |consulté le=2 February 2013}}</ref>. Parce qu'ils avaient des familles en Europe occupée, les membres d'équipage servaient sous des pseudonymes. ''Bayard'' était la maîtresse de Peri et l'une des rares femmes à être officier commissionné sur un navire de la Royal Navy<ref>"Not so fair in love and war," ''The Telegraph,'', accessed 11 December 2019</ref>. |
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Le ''Fidelity'' a été classé comme navire de service spécial, une désignation fourre-tout pour les navires qui ne rentrent pas facilement dans un autre groupe. Au cours de la [[Première Guerre mondiale|Première Guerre mondiale,]] les navires leurres sous-marins (" [[Navire-leurre|Q-ships]] ") ont été classés comme SSV, ce qui a conduit certains auteurs à qualifier le bâtiment ''Fidelity'' de Q-ship mais les termes ne sont pas synonymes et rien ne prouve qu'il ait jamais été utilisé comme navire leurre sous-marin. |
Le ''Fidelity'' a été classé comme navire de service spécial, une désignation fourre-tout pour les navires qui ne rentrent pas facilement dans un autre groupe. Au cours de la [[Première Guerre mondiale|Première Guerre mondiale,]] les navires leurres sous-marins (" [[Navire-leurre|Q-ships]] ") ont été classés comme SSV, ce qui a conduit certains auteurs à qualifier le bâtiment ''Fidelity'' de Q-ship mais les termes ne sont pas synonymes et rien ne prouve qu'il ait jamais été utilisé comme navire leurre sous-marin. |
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== Service == |
== Service == |
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En 1941, le ''Fidelity'' opère au large des côtes du sud de la France en tant que transport clandestin sous la direction du [[Special Operations Executive]] (SOE). Il transporte des agents de débarquement et de ramassage des prisonniers évadés |
En 1941, le ''Fidelity'' opère au large des côtes du sud de la France en tant que transport clandestin sous la direction du [[Special Operations Executive]] (SOE). Il transporte des agents de débarquement et de ramassage des prisonniers évadés. Il est déguisés en cargo espagnol ou portugais<ref>{{Lien web |auteur=Kinross-Purser |prénom=John |titre=A Marine on HMS ''Fidelity'' |url=http://www.bbc.co.uk/history/ww2peopleswar/stories/20/a7804820.shtml |série=BBC WW2 People's War |date=15 December 2005 |consulté le=2 February 2013}}</ref>. Il achemine ces évadés (notamment des aviateurs descendus en France) vers des pays alliés. Il participe également à des opérations de sabotage de petite échelle<ref>{{Lien web |titre=The Pat O'Leary Line |url=http://www.ww2escapelines.co.uk/escapelines/pat-oleary/ |série=WW2 Escape Lines Memorial Society |année=2013 |consulté le=2 February 2013 |archive-url=https://web.archive.org/web/20130221214146/http://www.ww2escapelines.co.uk/escapelines/pat-oleary/ |archive-date=21 February 2013 |url-status=dead}}</ref>. |
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En 1942, ''Fidelity'' est réaménagé pour fonctionner comme un [[Navire d'assaut amphibie|porte-commando]] pour des opérations en [[Asie du Sud-Est]]. Il est alors armé de quatre canons de 4 pouces, de quatre tubes lance-torpilles de 21 pouces et transporte deux hydravions [[Vought OS2U Kingfisher|OS2U Kingfisher]], le [[Vedette-torpilleur|torpilleur à moteur]] ''MTB-105'' et les péniches de débarquement HMS ''LCV-752'' et ''LCV-754''<ref name="Uboat.net">{{Lien web |auteur=Helgason |prénom=Guðmundur |titre=HMS ''Fidelity'' (D57) |url=http://uboat.net/allies/merchants/2560.html |série=uboat.net |année=2013 |consulté le=2 February 2013}}</ref>. |
En 1942, ''Fidelity'' est réaménagé pour fonctionner comme un [[Navire d'assaut amphibie|porte-commando]] pour des opérations en [[Asie du Sud-Est]]. Il est alors armé de quatre canons de 4 pouces, de quatre tubes lance-torpilles de 21 pouces et transporte deux hydravions [[Vought OS2U Kingfisher|OS2U Kingfisher]], le [[Vedette-torpilleur|torpilleur à moteur]] ''MTB-105'' et les péniches de débarquement HMS ''LCV-752'' et ''LCV-754''<ref name="Uboat.net">{{Lien web |auteur=Helgason |prénom=Guðmundur |titre=HMS ''Fidelity'' (D57) |url=http://uboat.net/allies/merchants/2560.html |série=uboat.net |année=2013 |consulté le=2 February 2013}}</ref>. |
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== Fin |
== Fin de service == |
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En décembre 1942, le ''Fidelity'', avec la Compagnie T du ''40 Commando'' à bord, rejoint le convoi ON 154 . Le convoi est attaqué par des [[Unterseeboot|U-boot]] à partir du 27 décembre alors qu'il est au nord des [[Açores]]. Le 29 décembre, le ''Fidelity,'' souffrant de problèmes de moteur, abandonne le convoi. Il lance son hydravion en tant que patrouille anti-sous-marine pendant que des réparations sont entreprises. Pendant ce temps, son hydravion signale des canots de sauvetage au sud-ouest. Sa péniche de débarquement est envoyée pour les récupérer. Il s'agit de 44 hommes de l'''Empire Shackleton'', le navire du commodore du convoi. Dans la nuit, le ''Fidelity'' avance à 5 nœuds vers les Açores et ait attaqué à deux reprises. Ce sont les U-boot U-225 puis l'U-615 qui opèrent. Les deux sous-marins sont chassés lorsque le ''Fidelity'' riposte. Le 30 décembre, il est retrouvé par le sous-marin allemand U-435, sous le commandement de Siegfried Strelow à la position {{Coord2|43|23|N|27|07|W|type:event|display=inline, title}} |
En décembre 1942, le ''Fidelity'', avec la Compagnie T du ''40 Commando'' à bord, rejoint le convoi ON 154 . Le convoi est attaqué par des [[Unterseeboot|U-boot]] à partir du 27 décembre alors qu'il est au nord des [[Açores]]. Le 29 décembre, le ''Fidelity,'' souffrant de problèmes de moteur, abandonne le convoi. Il lance son hydravion en tant que patrouille anti-sous-marine pendant que des réparations sont entreprises. Pendant ce temps, son hydravion signale des canots de sauvetage au sud-ouest. Sa péniche de débarquement est envoyée pour les récupérer. Il s'agit de 44 hommes de l'''Empire Shackleton'', le navire coulé du commodore du convoi. Dans la nuit, le ''Fidelity'' avance à 5 nœuds vers les Açores et ait attaqué à deux reprises. Ce sont les U-boot allemand U-225 puis l'U-615 qui opèrent. Les deux sous-marins sont chassés lorsque le ''Fidelity'' riposte. Le 30 décembre, il est retrouvé par le sous-marin allemand U-435, sous le commandement de Siegfried Strelow à la position {{Coord2|43|23|N|27|07|W|type:event|display=inline, title}} |
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et est torpillé deux fois. Strelow observe le naufrage et estime qu'il y a environ 300 survivants dans l'eau mais lorsqu'il a fait son rapport plus tard, on lui a demandé "si on peut compter sur leur destruction par le temps qui prévaut". En effet, cet évènement survenait quelques mois après le tristement célèbre ''Ordre du Laconia'' du [[Befehlshaber der U-Boote|BdU]] allemand ordonnant aux commandants de sous-marins de ne pas aider les survivants de quelque manière que ce soit, et considéré plus tard lors des [[procès de Nuremberg]] comme un encouragement tacite à s'assurer qu'il n'y en avait pas. Au moment de son naufrage, le ''Fidelity'' avait à son bord quelque 369 personnes (274 membres d'équipage, 51 Marines et 44 survivants de l'''Empire Shackleton''). Tous ont disparus. Les seuls survivants sont les huit membres d'équipage du torpilleur à moteur, détachés précédemment en patrouille anti-sous-marine, qui ont ensuite été récupérés par le [[HMCS Woodstock]] (K238), et deux membres d'équipage d'un hydravion qui s'était écrasé au décollage le 28 décembre et avait été récupéré par le [[HMCS St. Laurent (H83)|HMCS St-Laurent]] (H83). |
et est torpillé deux fois. Le capitaine allemand Strelow observe le naufrage et estime qu'il y a environ 300 survivants dans l'eau mais lorsqu'il a fait son rapport plus tard, on lui a demandé "si on peut compter sur leur destruction par le temps qui prévaut". En effet, cet évènement survenait quelques mois après le tristement célèbre ''Ordre du Laconia'' du [[Befehlshaber der U-Boote|BdU]] allemand ordonnant aux commandants de sous-marins de ne pas aider les survivants de quelque manière que ce soit, et considéré plus tard lors des [[procès de Nuremberg]] comme un encouragement tacite à s'assurer qu'il n'y en avait pas. Au moment de son naufrage, le ''Fidelity'' avait à son bord quelque 369 personnes (274 membres d'équipage, 51 Marines et 44 survivants de l'''Empire Shackleton''). Tous ont disparus. Les seuls survivants sont les huit membres d'équipage du torpilleur à moteur, détachés précédemment en patrouille anti-sous-marine, qui ont ensuite été récupérés par le [[HMCS Woodstock]] (K238), et deux membres d'équipage d'un hydravion qui s'était écrasé au décollage le 28 décembre et avait été récupéré par le [[HMCS St. Laurent (H83)|HMCS St-Laurent]] (H83). |
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À ce jour, le 40 Commando n'a plus jamais réutilisé la lettre T comme désignation de compagnie en mémoire de cette perte<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Brooks Richards|titre=Secret Flotillas HMSO|passage=pages 368-9|isbn=978-0-11-630960-0|consulté le=11/12/2019}}</ref>. |
À ce jour, le 40 Commando n'a plus jamais réutilisé la lettre T comme désignation de compagnie en mémoire de cette perte<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Brooks Richards|titre=Secret Flotillas HMSO|passage=pages 368-9|isbn=978-0-11-630960-0|consulté le=11/12/2019}}</ref>. |
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Version du 7 janvier 2023 à 20:06
| HMS Fidelity (D57) | |
| Type | Bateau à vapeur |
|---|---|
| Fonction | transport militaire, porte-commando |
| Histoire | |
| Commanditaire | Compagnie de Navigation Paquet (Marseille) |
| Chantier naval | H. & C. Grayson Ltd., Garston, Liverpool |
| Mise en service | |
| Statut | coulé le |
| Carrière | |
| Pavillon | Royaume-Uni |
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Le HMS Fidelity (D57) est un navire de service spécial de la Royal Navy britannique construit en 1920. Il est coulé en 1942 lors de l'un des combats de la Seconde Guerre mondiale. À l'origine, il est employé comme navire marchand français sous le nom Le Rhin, mais à partir de 1940, il est armé par la marine britannique pour effectuer diverses missions d'appui militaire.
Origine
Le navire de 2 456 tonnes a été construit par H.&C. Ltd. de Garston à Liverpool. Il a été achevé en 1920 pour la Compagnie de Navigation Paquet de Marseille[1].
En juin 1940, après la chute de la France, le Rhin est saisi par le lieutenant de vaisseau Claude André Michel Péri à Marseille pour continuer le combat contre les allemands. Péri et son équipage partent pour Gibraltar. Le Rhin est remis à la Royal Navy à Barry (Pays de Galles). Le navire est converti en navire de guerre auxiliaire et mis en service le 24 septembre 1940 sous le nom de HMS Fidelity (D57) sous le commandement de Peri, servant sous le nom du capitaine de corvette Jack Langlais (RNVR). Ses officiers comprenaient le Lt-Cmdr Albert Guérisse servant sous le nom de Patrick Albert O'Leary (RNVR) et le premier officier Madeleine Bayard sous le nom de Madeleine Barclay (WRNS)[1]. Parce qu'ils avaient des familles en Europe occupée, les membres d'équipage servaient sous des pseudonymes. Bayard était la maîtresse de Peri et l'une des rares femmes à être officier commissionné sur un navire de la Royal Navy[2].
Le Fidelity a été classé comme navire de service spécial, une désignation fourre-tout pour les navires qui ne rentrent pas facilement dans un autre groupe. Au cours de la Première Guerre mondiale, les navires leurres sous-marins (" Q-ships ") ont été classés comme SSV, ce qui a conduit certains auteurs à qualifier le bâtiment Fidelity de Q-ship mais les termes ne sont pas synonymes et rien ne prouve qu'il ait jamais été utilisé comme navire leurre sous-marin.
Service
En 1941, le Fidelity opère au large des côtes du sud de la France en tant que transport clandestin sous la direction du Special Operations Executive (SOE). Il transporte des agents de débarquement et de ramassage des prisonniers évadés. Il est déguisés en cargo espagnol ou portugais[3]. Il achemine ces évadés (notamment des aviateurs descendus en France) vers des pays alliés. Il participe également à des opérations de sabotage de petite échelle[4].
En 1942, Fidelity est réaménagé pour fonctionner comme un porte-commando pour des opérations en Asie du Sud-Est. Il est alors armé de quatre canons de 4 pouces, de quatre tubes lance-torpilles de 21 pouces et transporte deux hydravions OS2U Kingfisher, le torpilleur à moteur MTB-105 et les péniches de débarquement HMS LCV-752 et LCV-754[1].
Fin de service
En décembre 1942, le Fidelity, avec la Compagnie T du 40 Commando à bord, rejoint le convoi ON 154 . Le convoi est attaqué par des U-boot à partir du 27 décembre alors qu'il est au nord des Açores. Le 29 décembre, le Fidelity, souffrant de problèmes de moteur, abandonne le convoi. Il lance son hydravion en tant que patrouille anti-sous-marine pendant que des réparations sont entreprises. Pendant ce temps, son hydravion signale des canots de sauvetage au sud-ouest. Sa péniche de débarquement est envoyée pour les récupérer. Il s'agit de 44 hommes de l'Empire Shackleton, le navire coulé du commodore du convoi. Dans la nuit, le Fidelity avance à 5 nœuds vers les Açores et ait attaqué à deux reprises. Ce sont les U-boot allemand U-225 puis l'U-615 qui opèrent. Les deux sous-marins sont chassés lorsque le Fidelity riposte. Le 30 décembre, il est retrouvé par le sous-marin allemand U-435, sous le commandement de Siegfried Strelow à la position 43°23′N 27°07′W / 43.383°N 27.117°WCoordinates: 43°23′N 27°07′W / 43.383°N 27.117°W et est torpillé deux fois. Le capitaine allemand Strelow observe le naufrage et estime qu'il y a environ 300 survivants dans l'eau mais lorsqu'il a fait son rapport plus tard, on lui a demandé "si on peut compter sur leur destruction par le temps qui prévaut". En effet, cet évènement survenait quelques mois après le tristement célèbre Ordre du Laconia du BdU allemand ordonnant aux commandants de sous-marins de ne pas aider les survivants de quelque manière que ce soit, et considéré plus tard lors des procès de Nuremberg comme un encouragement tacite à s'assurer qu'il n'y en avait pas. Au moment de son naufrage, le Fidelity avait à son bord quelque 369 personnes (274 membres d'équipage, 51 Marines et 44 survivants de l'Empire Shackleton). Tous ont disparus. Les seuls survivants sont les huit membres d'équipage du torpilleur à moteur, détachés précédemment en patrouille anti-sous-marine, qui ont ensuite été récupérés par le HMCS Woodstock (K238), et deux membres d'équipage d'un hydravion qui s'était écrasé au décollage le 28 décembre et avait été récupéré par le HMCS St-Laurent (H83).
À ce jour, le 40 Commando n'a plus jamais réutilisé la lettre T comme désignation de compagnie en mémoire de cette perte[5].
Guérisse n'était pas à bord lorsque le Fidelity a coulé, ayant été bloqué précédemment en France. Il est devenu l'homonyme de la ligne d'évacuation Pat O'Leary qui a aidé les soldats alliés et les aviateurs abattus à s'échapper de la France occupée[6]. Un mémorial aux hommes de la Compagnie T est situé dans l'église paroissiale de St Andrew, Chale, sur l'île de Wight, près de l'endroit où leur formation avait eu lieu.
Références
- Helgason, « HMS Fidelity (D57) », uboat.net, (consulté le )
- "Not so fair in love and war," The Telegraph,, accessed 11 December 2019
- Kinross-Purser, « A Marine on HMS Fidelity », BBC WW2 People's War, (consulté le )
- « The Pat O'Leary Line » [archive du ], WW2 Escape Lines Memorial Society, (consulté le )
- (en) Brooks Richards, Secret Flotillas HMSO (ISBN 978-0-11-630960-0), pages 368-9
- « The Pat O'Leary Line » [archive du ], WW2 Escape Lines Memorial Society, (consulté le )
Liens externes
- Kemble, « HMS Fidelity » [archive du ], secondworldwar.org.uk
- Mumford, « Memorial to the Seaman and Marines on HMS Fidelity » [archive du ], gordonmumford.com, (consulté le )