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Version du 10 juillet 2009 à 13:10

Jesús Caldera
Fonctions
Ministre du Travail et des Affaires sociales d'Espagne
Monarque Juan Carlos Ier
Président du gouvernement José Luis Rodríguez Zapatero
Gouvernement Zapatero I
Législature VIIIe Législature
Prédécesseur Eduardo Zaplana
Successeur Celestino Corbacho (Travail)
Mercedes Cabrera (Politique sociale)
Bibiana Aído (Égalité)
Porte-parole du groupe Socialiste
au Congrès des députés
Législature VIIe Législature
Prédécesseur Luis Martínez Noval
Successeur Alfredo Pérez Rubalcaba
Biographie
Lieu de naissance Béjar
Nationalité Espagnole
Parti politique Parti socialiste ouvrier espagnol
Diplômé de Université Complutense de Madrid
Université nationale d'enseignement à distance
Profession fonctionnaire territorial

[[Fichier:| 110px|Jesús Caldera]]

Jesús Caldera Sánchez-Capitán (Béjar, province de Salamanque, le 31 octobre 1957) est un homme politique espagnol membre du Parti socialiste (PSOE).

Biographie

Licencié en sciences politiques et en sociologie, il a été secrétaire de la mairie de Lagunilla (province de Salamanque), puis député au Congrès des députés pour Salamanque à partir de 1982. En 2000, il soutient la candidature de José Luis Rodríguez Zapatero au poste de secrétaire général du PSOE. Après l'élection de celui-ci, Caldera devient porte-parole du groupe Socialiste à la chambre basse des Cortes Generales.

Coordinateur du programme du PSOE pour les législatives du 9 mars 2008, il a été réélu, à l'occasion de ce scrutin, député de la province de Salamanque.

A la surprise générale, il n'est pas reconduit au ministère du Travail et des Affaires sociales lors de la formation du second gouvernement Zapatero, étant destiné à créer et prendre la tête d'un nouveau think thank du PSOE. Il a cependant été élu président de la commission (non législative) des politiques intégrales du handicap du Congrès des députés, ce qui souligne son engagement dans ce domaine. Le 6 juillet 2008, il devient secrétaire aux Idées et aux Projets du Parti socialiste.

Ministre

Le 18 avril 2004, il devient ministre du Travail et des Affaires sociales du gouvernement dirigé par Zapatero, suite à la victoire des socialistes aux législatives du 14 mars.

Principales mesures prises

  • une régularisation massive des immigrés clandestins ayant un contrat de travail en 2005. Il doit faire face, sur ce sujet, à la vive opposition du Parti populaire ;
  • l'extension du congé de paternité aux fonctionnaires (décembre 2005)
  • la légalisation du mariage homosexuel (2005)
  • la signature de l'Accord pour une meilleure croissance et l'emploi, qui réforme dans le consensus le marché du travail (9 mai 2006)
  • la création du chèque-bébé, c'est-à-dire le versement de 2 500 euros par l'Etat pour chaque nouvelle naissance (septembre 2007)

Controverses

  • il a été accusé d'avoir changé d'opinion au sujet du transfert des Archives générales de la Guerre civile de Salamanque en Catalogne, qu'il soutenait en tant que Ministre. En 1994 en effet, lors d'un débat parlementaire sur la question, il s'était opposé à une telle mesure. Caldera a toujours soutenu le fait qu'il ne s'était jamais opposé à un tel transfert.
  • le Parti populaire s'est vertement opposé à la régularisation massive des immigrés clandestins, estimant que cela créerait un «effet d'appel».