Lamine Diack
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Distinctions | Liste détaillée Médaille d'argent de l'Ordre olympique () Médaille Bislett (d) () Ordre de la reconnaissance centrafricaine () Docteur honoris causa de l'université des sports de Pékin () Ordre de l'Étoile équatoriale Officier de l'ordre du Mérite hongrois Ordre de Bernardo O'Higgins (en) Chevalier de la Légion d'honneur Commandeur de l'ordre de Bonne Espérance Ordre du Mérite, 1re classe Ordre de l'Amitié Ordre du Soleil levant Commandeur de l'ordre national du Lion du Sénégal |
Lamine Diack, né le à Dakar, est un athlète et dirigeant d'athlétisme sénégalais.
Biographie
Il a été un athlète de haut niveau au saut en longueur[1] avant l'indépendance du Sénégal, en réussissant à devenir champion de France en 1958 avec un saut de 7,63 mètres[2]. Il a été en outre champion de France universitaire en 1959 avec un bond de 7,72 m.
Il occupe ensuite différentes fonctions au sein des organisations sportives. Il est tout d'abord joueur de football évoluant au sein du club dakarois du Foyer France Sénégal (FFS), fin années 1950 début année 1960, club qu'il entraîna ensuite y introduisant le fameux système de la défense en ligne, puis directeur technique national pour l'équipe du Sénégal de football de 1964 à 1968.
Membre du comité national olympique du Sénégal depuis 1974, il en devient président en 1985, poste qu'il occupe jusqu'en 2002. Il occupe des responsabilités politiques en devenant secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports (*), puis maire de Dakar de 1978 à 1980. Il fait aussi partie du parlement sénégalais de 1978 à 1993.
Il occupe également des responsabilités au sein de l'International Association of Athletics Federations (IAAF), organisme qui gère le monde de l'athlétisme. Vice-président de Primo Nebiolo, il est élu président lors d'une séance extraordinaire en décembre 1999 à la suite de la mort de son prédécesseur.
Il est réélu président de l'IAAF le pour un mandat de quatre ans lors du 48e congrès de l'IAAF par 173 voix pour et 27 contre[3].
Mise en examen
En novembre 2015, il est mis en examen pour corruption passive et blanchiment aggravé[4]; il est suspendu du CIO et en démissionne le 11 novembre. Il a avoué à la justice française avoir fait financer la campagne du président sénégalais par la Russie[5].
Sa réputation est ultérieurement ternie par le choix contesté de Doha au Qatar des Championnats du monde d'athlétisme 2019. Le 18 novembre 2016, une enquête du Monde tend en effet à démontrer que cette sélection aurait été achetée par des versements de 3,5 millions de dollars versés en octobre-novembre 2011 selon le fisc américain, au fils de Lamine Diack, l'ancien président de la federation[6].
Distinctions
- Grand officier de l'ordre de l'Étoile équatoriale, Gabon
- Commandeur de l'ordre de Bonne Espérance, Afrique du Sud
- Officier de l'ordre de la Reconnaissance, République centrafricaine
- Chevalier de la Légion d'honneur, France
- Médaille de l'ordre du Nil, Égypte
- Commandeur de l'ordre national du Lion du Sénégal
- Grand-croix de l'ordre de Bernardo O'Higgins, Chili
- Officier de l'ordre du Mérite, Hongrie
Références
- « Le patriarche des pistes », L'Équipe magazine,
- L'Équipe Athlétisme Magazine no 28 du 14 mai 1971 : reportage du journaliste Michel Clare incluant 2 photos de l'intéressé.
- « Lamine Diack réélu à la tête de l'IAAF », sur opl.fr, 24 août 2011.
- Dopage : nouvelle mise en examen pour Lamine Diack, ex-patron de l’athlétisme mondial.
- IAAF: les personnages clés du scandale de dopage et corruption.
- [1]