William Tremblay
William Tremblay | |
Fonctions | |
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Ministre du Travail | |
– (3 ans, 2 mois et 15 jours) |
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Premier ministre | Maurice Duplessis |
Gouvernement | Duplessis (1) |
Prédécesseur | Edgar Rochette |
Successeur | Edgar Rochette |
Député de Maisonneuve | |
– (4 ans, 3 mois et 8 jours) |
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Prédécesseur | Jean-Marie Pellerin |
Successeur | Charles-Joseph Arcand |
– (3 ans et 11 mois) |
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Prédécesseur | Charles-Joseph Arcand |
Successeur | Joseph-Georges Caron |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Chicoutimi (Québec, Canada) |
Date de décès | (à 86 ans) |
Lieu de décès | Montréal, (Québec, Canada) |
Parti politique | Parti ouvrier (1927 - 1931) Parti conservateur (1931-1936) Union nationale (1936-1939) |
Conjoint | Léda Guénette |
Profession | Bûcheron, boucher |
Religion | Catholique |
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William Tremblay (né le à Chicoutimi, mort le à Montréal) est un boucher et un homme politique québécois, ministre du Travail dans le cabinet de Maurice Duplessis de 1936 à 1939.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né à Chicoutimi, William Tremblay a grandi dans le Nord ontarien. Il travaille dans des chantiers, notamment comme bûcheron, avant de s'établir à Montréal et d'ouvrir une boucherie. Il préside alors l'Association des bouchers de Montréal et du Club ouvrier de Maisonneuve. Lors de l'élection provinciales de 1919, il donne son appui à Adélard Laurendeau, candidat du Parti ouvrier[1].
Il se lance en politique dans Maisonneuve lors des élections fédérales de 1925 pour le Parti ouvrier mais est battu par le libéral Clément Robitaille.
L'année suivante il est candidat aux élections provinciales dans Maisonneuve et est cette fois élu, devenant le premier député ouvrier de l'Assemblée législative du Québec.
En 1928 et en 1929, il parraine un projet de loi visant à accorder le droit de vote aux femmes. Il explique que permettre aux femmes de voter est le seul moyen d'obtenir des lois sociales dans la province de Québec[2].
Candidat de nouveau aux élections de 1931, il est défait par le libéral Charles-Joseph Arcand.
Lors de l'élection générale de 1935 il se représente, cette fois-ci sous l'étiquette du Parti conservateur. Il fait alors son retour à l'Assemblée législative, retour confirmé lors des élections générales déclenchées l'année suivante où il est élu pour l'Union nationale. Il devient alors ministre du Travail dans le cabinet de Maurice Duplessis, poste qu'il conserve jusqu'aux élections de 1939, où il est défait.
Il quitte alors la politique provinciale et tentera un retour par la politique fédérale dans Maisonneuve—Rosemont sous l'étiquette du Parti progressiste-conservateur du Canada lors des élections fédérales de 1945. Il est ne réussit pas à faire chuter le député libéral sortant Sarto Fournier et quitte définitivement la politique[3].
Il décède à Montréal, le , à l'âge de 86 ans et 3 mois.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Robert Rumilly, Histoire de la province de Québec, t. XXIX, "Vers l'âge d'or", Montréal, Fides, 1955, p. 88.
- Alexandre Dumas, « Le droit de vote des femmes à l’Assemblée législative du Québec (1922-1940) », Bulletin d'histoire politique, vol. 24, no 3, , p. 137-157 (ISSN 1201-0421 et 1929-7653, DOI 10.7202/1036737ar, lire en ligne, consulté le )
- « William Tremblay - Assemblée nationale du Québec », sur assnat.qc.ca (consulté le ).
Lien externe
[modifier | modifier le code]- « William Tremblay - Assemblée nationale du Québec », sur assnat.qc.ca (consulté le )