Thierry Jonquet was a French writer who specialised in crime novels with political themes. he was born in Paris; his most recent and best known novel outside of France was Mygale (2003), which was published in English translation as Tarantula in 2005 (Serpent's Tail). He wrote over 20 novels in French, including Le bal des débris, Moloch and Rouge c'est la vie.
Jonquet died aged 55 in hospital in Paris.
Tarantula has been adapted for the cinema by acclaimed Spanish director Pedro Almodóvar.
Après la lecture de l'excellentissime "Mygale", je suis déçu de ce court roman. J'adore le style de l'écriture typique des polars français des années 80, et j'ai été plutôt bien servi de ce côté-là. Mais l'histoire m'a laissé de marbre tout du long au point d'être pressé d'en finir. La chute est effectivement exceptionnelle et m'a laissé bouche bée mais ne rattrapera pas l'ensemble du roman.
4.25 Une histoire racontée de façon fascinante et qui mêle le realisme social au style du roman crime. Déviance et anomie sont pour Jonquet resultat de l'humiliation et de l'isolement social et les cités des banlieux parisiennes sont la scène ou se jouent toutes les horreurs. Celles de la vie vécue comme de la vie subie. Ergothérapeute en gériatrie et puis en neuro-psychiatrie, Jonquet à cotoyer de près la réalité de la souffrance et de la vulnerabilité social. Chargée, sans peurs ni pudeurs dans la cruauté des descriptions, la plume de Jonquet est dure et frontale. Une découverte de plus qui va m'emmener plus loin dans l'oeuvre de l'auteur et dans le genre du polar. Manchette et la série noire m'attendent, merci Thierry.
J'ai découvert Thierry Jonquet avec " Mygale" qui a été un gros coup de cœur. Depuis je cherche à me procurer tous ses livres . Celui-ci , je l'ai trouvé dans une boîte à livres 😀 C'est un petit roman mais j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire car peu de noms ou de prénoms sont donnés mais les personnages sont désignés par leur fonction ou leur qualité ( le commis , la vieille, le visiteur...) Au bout d'une dizaine de pages , cela ne m'a plus dérangé et j'ai apprécié ma lecture. L'histoire est originale avec un peu d'humour (noir) et la construction du récit est très maîtrisée. J'ai adoré le dénouement et le twist final. Je n'ai rien vu venir ! Thierry Jonquet m'a bien baladé ! A lire !
Encore une fois, j'ai bien fait d'attendre d'avoir oublié le livre pour mieux pouvoir le relire. Je me souvenais de l'intrigue en grande partie, mais j'ai pu admirer les détails, et le mouvement ascendant du texte. C'est noir et surprenant ; c'est une bonne relecture du dimanche soir.
Aunque sin llegar a la altura de 'Tarántula', Jonquet elabora otra gran historia. Esta novela corta tiene la habilidad de contar una historia de terror sin monstruos ni sustos, únicamente con la triste y dura realidad.
Luego de leer esta joya del noir francés, se entiende porque la mítica Série Noire de Gallimard seleccionó La bestia y la bella para celebrar su número 2000. Bravo Monsieur Jonquet, bravo!!
Récit complètement barré, dur de rentrer ds l'histoire puis petit à petit on commence a comprendre le pourquoi du comment jusqu'au dénouement final... Jubilatoire !
Novela corta y delirante. Estamos frente a una narración de lo que se llamaría en su momento neopolar francés. La trama me encanta, con un giro inesperado al final que queda simplemente excelso. La realidad es sencilla, Jonquet es un maestro de la novela negra, así de simple. Una de las mejores novelas que he leído este año.
Un petit polar sympathique, vite lu (merci les voyages en train).
On y suit après coup la relation d'une série de décès qui sont attribués à un déséquilibré qui vivait seul avec son chien dans un studio, y entassant ses sacs d'ordures ménagères et y installant des circuits de chemin de fer.
On comprend au fil du récit comment cet homme en est arrivé là et le pourquoi des soupçons qui pèsent sur lui, même si sa culpabilité ne peut pas être clairement établie pour tous les meurtres qu'on lui impute, l'unique témoin étant... son chien Léon.
Et la trouvaille de ce roman, c'est précisément de donner la parole au chien en nous faisant témoin de ses pensées. On découvre ainsi, à rebours, l'enchaînement des évènements tels que les a vécu (et compris) Léon.
Le roman s'achève sur une ultime pirouette propice à embrouiller le lecteur et à le faire douter des conclusions qu'il a pu tirer au cours de sa lecture. Un régal.
Léon se tient très mal à table. C'est dans sa nature...
C'est triste ?
Non : Léon a enfin trouvé un ami, un vrai de vrai ! Seulement voilà, le copain en question est un peu dérangé. Parfois dangereusement. Mais Léon est indulgent envers ses amis. Pas vous ?
pas mal ! j aime bien le retournement de situation tout à la fin, on est un peu paumé, on repense à tout ce qu' on a lu avant et on le revoie différemment