Aller au contenu

Achicourt

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Achicourt
Achicourt
Le moulin d'Achicourt.
Blason de Achicourt
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté urbaine d'Arras
Maire
Mandat
Patrick Lemaire
2023-2026
Code postal 62217
Code commune 62004
Démographie
Gentilé Achicouriens
Population
municipale
7 938 hab. (2021 en évolution de +3,17 % par rapport à 2015)
Densité 1 336 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 16′ 27″ nord, 2° 45′ 37″ est
Altitude Min. 60 m
Max. 101 m
Superficie 5,94 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Arras
(banlieue)
Aire d'attraction Arras
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Arras-3
Législatives 2e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Achicourt
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Achicourt
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Achicourt
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Achicourt
Liens
Site web ville-achicourt.fr

Achicourt est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Achicouriens.

Elle fait partie de la communauté urbaine d'Arras qui regroupe 46 communes et compte 109 776 habitants en 2021.

C'est la seconde ville de la communauté urbaine d'Arras.

Au milieu du XVIIIe siècle, la Société du Duc de Guînes y a creusé un puits et recherché sans succès la houille.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]
Le Crinchon, élément de la Trame bleue de l'Arrageois, ici derrière l'église Saint-Vaast.

Achicourt est traversée par le Crinchon, rivière qui alimentait Arras en eau potable. La ville d'Achicourt est située au sud de la ville d'Arras et au nord de la ville de Beaurains. Les deux villes d'Achicourt et de Beaurains constituent la banlieue sud d'Arras (chef-lieu du Pas-de-Calais).

Deux lignes de chemin de fer coupent le territoire, l'une est la ligne Paris - Lille partageant la commune en deux, l'autre est la ligne Arras - Saint-Pol-sur-Ternoise passant à niveau sur une artère principale. Sur cette deuxième ligne subsiste encore la station d'Achicourt. Cependant, les trains ne s'y arrêtent plus.

La citadelle d'Arras est à proximité immédiate de la commune, 15 ha de terrains autrefois militaires constitués de bois sont situés sur son territoire. Il est heureux pour les habitants d'Achicourt que cette citadelle se soit appelée « La belle inutile », ils n'ont plus eu à subir les méfaits d'un siège depuis la prise d'Arras par Louis XIV.

Carte

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :

Communes limitrophes d’Achicourt
Arras
Dainville Achicourt Beaurains
Agny

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 5,94 km2 ; son altitude varie de 60 à 101 mètres[1].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est traversée par la rivière le Crinchon, un affluent en rive-droite de la Scarpe (et donc un sous-affluent de l'Escaut) qui prend sa source à Bailleulmont et se jette dans la rivière Scarpe au niveau de la commune de Saint-Nicolas[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Achicourt[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 744 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Wancourt à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 711,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 2],[10]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[11].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Non loin de la citadelle d'Arras, s'étend l'espace naturel dit la Bassure. Cette zone basse, humide et prairiale a longtemps été destinée à la culture maraîchère[12]. Elle est située dans l'ancien lit d'inondation du Crinchon. Elle fait depuis peu l'objet d'une gestion différenciée, avec l'aide d'herbivores (chèvres, zébus nains, petits ânes, alpagas et des moutons d'Ouessant) appartenant à la société Ecozone[12].
Cet espace semi-naturel est intégré dans la trame verte et bleue locale (maillage de corridors biologiques) reliant les milieux naturelsou à renaturer de Wailly à Fampoux, dans la TVB de la communauté urbaine d'Arras (CUA). La Bassure joue notamment un rôle de « zone tampon » pour la trame bleue de l'Arrageois, le long de la Scarpe et du Crinchon (via l'ancien réseau de fossés de drainage creusés pour le maraîchage)[12]. Ce réseau se remplit en cas de crue, et contribue à épurer et infiltrer l'eau, contribuant à la recharge des nappes superficielles.
La Bassure est aussi un lieu de promenade et de loisir avec un sentier pédestre, des jardins familiaux (vingt-huit jardiniers) et des zones de pâturage[12].

Espèces faunistiques et floristiques

[modifier | modifier le code]

Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense 362 espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont 52 protégées et 26 menacées[13].

Au , Achicourt est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Arras[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[16]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (52,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,4 %), zones urbanisées (39,5 %), zones agricoles hétérogènes (11,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous la forme Arcicortis en 1047, Harchicurt au XIIe siècle[20], Hachicourt en 1258[21].

Ce toponyme a pour sens : la ferme, le domaine (court) de Harico (nom d'une personne d'origine germanique). « La ferme de Harico ».

Hées est un hameau rattaché à Achicourt en 1790.

Territoires d'Achicourt dans ses limites en 1820[22],[23].

Achicourt était au départ construit autour du centre-ville actuel. Parmi les plus vieilles familles achicouriennes des XIXe et XXe siècles, nous citerons les familles Cailleretz, Wache, Laine, Legrand, toutes descendantes des comtes d'Achicourt, et eux-mêmes d'Haricerius[24], vraisemblablement un des premiers habitants et fondateur de la ville selon la légende. La grande majorité de ces habitants cultivaient des légumes (les maraîchers), le long du Crinchon et allaient les vendre à Arras avec leurs ânes (d'où l'expression les baudets d'Achicourt).

Avec le développement du chemin de fer, un grand nombre de logements furent construits pour loger les cheminots dans le secteur du Petit Bapaume. La cité des cheminots avait son église (Saint-Christophe), ses installations sportives (piscine, stade…).

Pendant la Première Guerre mondiale, une partie d'Achicourt fut détruite notamment la mairie, l'église et le moulin. Celui-ci fut reconstruit en 1994 à son emplacement initial comme la mairie après la Première Guerre mondiale. L'église Saint-Vaast, quant à elle, fut bâtie près du Crinchon, elle était située auparavant au cimetière no 1 d'Achicourt.

Les écoles détruites lors de cette guerre furent reconstruites avec le concours financier du Sénégal, la rue des écoles s'appelant rue de Dakar.

À noter qu'Achicourt possédait une communauté protestante qui avait un temple. Le bâtiment de ce lieu de culte existe encore mais il a été transformé.

Dans les années 1960 la ville a connu une phase de périurbanisation, avec une zone pavillonnaire et des appartements (les 4 AS) d'où la formation de deux nouveaux quartiers : le nouvel Achicourt (« Quartier du petit Bapaume » et « Quartier des 4 As ») et l'ancien Achicourt séparés par la voie ferrée Paris-Lille.

Il n'y a plus maintenant de maraîchers professionnels mais ce caractère de culture maraîchère subsiste notamment avec l'aménagement de jardins le long de la rivière dans la zone de La Bassure.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
La mairie d'Achicourt.

Découpage territorial

[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités

[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté urbaine d'Arras.

Circonscriptions administratives

[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée au canton d'Arras-3.

Circonscriptions électorales

[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la deuxième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]

Le maire de 2008 à 2020, était Pascal Lachambre, socialiste. Il était également président de la Communauté Urbaine d'Arras. Son action à Achicourt et dans l'arrageois est vivement contestée particulièrement son programme urbanistique et le nouveau PLUI de l'arrageois pour 2020-2030.

Il a été mis en cause aux élections municipales pour avoir planifié une trop forte urbanisation dans des zones naturelles préservées et calmes. Il ne s'est pas représenté et a choisi l'écologiste Didier Willemaet comme successeur[25]. C'est la liste de Jean-Paul Leblanc qui l'a emporté[26].

Élections municipales

[modifier | modifier le code]

Aux élections municipales de 2020, le divers gauche Jean-Paul Leblanc l'emporte (48 % des voix), contre Didier Willemaet (28,15 %) et la liste[27] d'Anaïs Honnart (23,58 %)[28].

  • Maire sortant : Pascal Lachambre (PS)
  • 29 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 7 799 habitants)
  • 5 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CU d'Arras)
Résultats des municipales de 2020 à Achicourt[29]
Tête de liste Liste Premier tour Second tour Sièges
Voix % Voix % CM CC
Jean-Paul Leblanc[30] DVG 942 38,62 1 185 48,27 22 4
Didier Wallemaet[31] DVG 682 27,96 691 28,15 4 1
Anaïs Honnart SE 581 23,82 579 23,58 3 0
Patrice Magneron SE 234 9,59 0 0
Votes valides 2 439 96,71 2 455 97,69
Votes blancs 45 1,78 35 1,39
Votes nuls 38 1,51 23 0,92
Total 2 522 100 2 513 100 29 5
Abstention 3 471 57,92 3 494 58,17
Inscrits / participation 5 993 42,08 6 007 41,83
Liste des maires successifs depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
septembre 1944 octobre 1947 Paul Bachelet PCF Employé du chemin de fer
novembre 1947 février 1955 Paul Hantz    
février 1955 mars 1959 André Lancial    
mars 1959 février 1971 Désiré Vercoutre MRP Comptable
mars 1971 février 1983
(décès)
André Lancial SE Directeur commercial
février 1983 mars 1989 Émile Sourmail DVG Agent SNCF, maire honoraire
mars 1989 mars 2008 François Ménard PS Professeur de collège
mars 2008 juillet 2020 Pascal Lachambre PS Retraité de l'enseignement
Président de la CU d'Arras
Réélu pour le mandat 2014-2020[33]
juillet 2020[34] octobre 2023
(démission)[35]
Jean-Paul Leblanc DVG Cadre retraité
Premier adjoint (2023 → )
octobre 2023[36] En cours
(au 19 octobre 2023)
Patrick Lemaire   Responsable de service à l'Inrap
Premier adjoint (2020 → 2023)
Vice-président de la CU d'Arras

Autres élections

[modifier | modifier le code]

Élection présidentielle de 2012 et 2017

[modifier | modifier le code]
Carte
Jumelages et partenariats d’Achicourt.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats d’Achicourt.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Idar-ObersteinAllemagnedepuis

Équipements et services publics

[modifier | modifier le code]

Justice, sécurité, secours et défense

[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[39].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Achicouriens[40].

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].

En 2021, la commune comptait 7 938 habitants[Note 6], en évolution de +3,17 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8969691 0171 2461 3101 2891 2901 3641 371
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3511 3061 3201 2701 4061 5881 7181 7321 863
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9472 0862 1602 0473 7043 9633 7533 6374 516
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
5 1905 1887 4337 7957 9597 6957 6757 5747 727
2014 2019 2021 - - - - - -
7 7507 9577 938------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 652 hommes pour 4 226 femmes, soit un taux de 53,64 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,3 
6,2 
75-89 ans
8,9 
18,1 
60-74 ans
19,7 
19,9 
45-59 ans
20,1 
17,7 
30-44 ans
16,7 
18,7 
15-29 ans
17,0 
18,7 
0-14 ans
16,3 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

« La Fête du Moulin » organisée par la ville a lieu tous les ans, le 4e dimanche de septembre sur le parc de la Tourelle au pied du moulin.

Les arts de la rue sont mis à l'honneur.

Notre-Dame de Pentecôte est la communauté catholique de la ville.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Détail du rouet du moulin à vent Hacart.
  • Le moulin « Hacart », du nom de son ancien propriétaire, n'a pas survécu à la Première Guerre mondiale. En 1915, il fut éventré par des obus, la tempête hivernale de 1915/1916 fit tomber son toit et en 1917, il tomba littéralement en ruine.
Le souvenir de ce moulin est resté ancré dans la mémoire collective (article de presse, photos…).
La municipalité, au début des années 1990, décide sa reconstruction, la famille Hacart ayant fait don à la commune du terrain où se trouvent les anciennes fondations. Celui-ci fut inauguré en 1994.
  • Le moulin de la Tourelle, reconstruit presque à l'identique, est l'un des derniers moulins à vent ayant un droit de production (contingent de blé).
Au centre des ailes : la tête d'essieu (changée en 2000).
Sur le lieu-dit du Caumont, où se dresse l'actuel moulin, se trouvait déjà au XIVe siècle un moulin en bois sur pivot.
Vers 1800, un moulin tour en pierre y fut construit. Dans un premier temps moulin à tordre l'huile, il est devenu moulin à farine au début des années 1840.
La commune en a fait un patrimoine historique et culturel. Il est redevenu un lieu de rencontre et de découverte d'un savoir-faire pour de nombreux visiteurs.
Il n'est pas seulement le rescapé d'un temps révolu, un émouvant monument. Ses ailes flamandes entraînent, si le vent le permet, les mécanismes et régulièrement les meules qui font craquer la charpente et embaument l'air des parfums de froment.

Cartes postales anciennes

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Achicourt Blason
D'hermine au chef de gueules[47].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Jean Michel Decelle, Paulette Gournay et Francis Perreau, Le Moulin d'Achicourt et les moulins de la région d'Arras

Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[48] :

  • Achicourt. Guide pratique.
  • J.-Y. Beaumont, Mémoires de Baudet d'Achicourt, 2011.
  • J.-M. Decelle, F. Perreau et P. Gournay, Le moulin d'Achicourt et les moulins de la région d'Arras, Achicourt, 1996
  • M.-T. Nison-Lecointe, Achicourt. Regards sur le passé, Achicourt, Imprimerie Nison-Lecointe, 1977.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Arras comprend une ville-centre et quatorze communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Crinchon (E2010800) » (consulté le )
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Achicourt et Wancourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Arras » (commune de Wancourt) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Arras » (commune de Wancourt) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. DREAL, « Atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. DREAL, « Atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des grandes plaines arrageoises et cambrésiennes », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  12. a b c et d Julien Lechevestrier, La Bassure, un parc environnemental, La Voix du Nord, 2012-04-22
  13. « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 d'Arras », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Arras », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. Dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Vaast.
  21. Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, 1907.
  22. Geoportail
  23. DicoTopo
  24. Moncef Ayed, « Achicourt, Pas-de-Calais, France », sur Cap Voyage, (consulté le ).
  25. Laurent Boucher, « Qui sont derrière les cinq listes envisagées aux municipales à Achicourt ? », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  26. « Jean-Paul Leblanc, le nouveau maire d’Achicourt qui a renoncé aux « calculs » politiques », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  27. « - À Achicourt, Anaïs Honnart veut « incarner le changement » à la tête d’une liste « citoyenne » », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  28. « - À Achicourt, la troisième tentative aura été la bonne pour Jean-Paul Leblanc », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  29. « Elections municipales 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  30. « À Achicourt, l’opposant Jean-Paul Leblanc lance la campagne des municipales », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  31. « Pascal Lachambre donnera sa voix à Didier Willemaet », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  32. Mémoires de baudet d'Achicourt-Jean Yves Beaumont
  33. « Achicourt : Pascal Lachambre réélu face à Jean-Paul Leblanc (VIDÉO) », sur lavoixdunord.fr (consulté le ).
  34. Laurent Boucher, « Jean-Paul Leblanc, le nouveau maire d’Achicourt qui a renoncé aux « calculs » politiques », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Au deuxième tour des municipales, dimanche dernier, les Achicouriens ont choisi Jean-Paul Leblanc à plus de 48 %, au détriment du candidat de la majorité sortante, Didier Willemaet. Une alternance à gauche pour diriger la ville « autrement »… au terme d’un parcours semé d’embûches ».
  35. Laurent Boucher, « Le maire d’Achicourt, Jean-Paul Leblanc, démissionne en vue de «rajeunir les cadres» », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. « Patrick Lemaire devient le nouveau maire d’Achicourt, après la démission de Jean-Paul Leblanc : Les conseillers municipaux d’Achicourt se sont réunis mercredi soir pour élire un nouveau maire, après la démission de Jean-Paul Leblanc. Sans surprise, l’écharpe revient à son bras droit Patrick Lemaire, déjà vice-président de la communauté urbaine d’Arras. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. Ministère de l'Intérieur - Pas-de-Calais (Nord-Pas-de-Calais), « Résultats de l'élection présidentielle de 2012 à Achicourt » (consulté le ).
  38. Ministère de l'Intérieur - Pas-de-Calais (Hauts-de-France), « Résultats de l'élection présidentielle de 2017 à Achicourt » (consulté le ).
  39. « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
  40. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
  41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  44. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Achicourt (62004) », (consulté le ).
  45. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
  46. « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
  47. « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
  48. « La commune d’Achicourt », sur archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).