Un libro sobre la banalidad del mal. Este es un Simenon duro, un Simenon sin Maigret, lo que significa un Simenon sin mezcla alguna de bien.
Una jovenUn libro sobre la banalidad del mal. Este es un Simenon duro, un Simenon sin Maigret, lo que significa un Simenon sin mezcla alguna de bien.
Una joven prostituta ha aparecido asesinada en un descampado de un barrio popular de París.
La conserje del edificio donde vive el Sr. Hire ha visto una toalla empapada de sangre en su casa. El Sr. Hire no tiene coartada para la noche del crimen; asegura que estuvo en su hogar, pero la conserje, aunque no lo vio salir, dice que tuvo que abrirle la puerta de entrada dos veces esa noche (aunque no le vió personalmente). La sangre podría provenir del profundo corte que el Sr. Hire tiene en la mejilla, el cual se reabre dolorosamente cuando un inspector de policía le arranca el apósito.
Para Maigret habría sido evidente que no había caso contra el pobre hombre, pero el Sr. Hire debe enfrentar a inspectores venales y lujuriosos, y a un comisario interesado únicamente en encontrar un culpable técnicamente aceptable. Las “pruebas” en su contra se acumulan: la conserje que lo acusa lo detesta, pero en realidad nadie lo aprecia en el edificio. Los niños huyen de él y las puertas se cierran a su paso. El comisario ha descubierto que su verdadero apellido, o al menos el de su padre, es Hirovitch: judío. Francia tiene su propia tradición de antisemitismo, que persiste hasta nuestros días, sin necesidad de recordar que Simenon escribió esta obra en 1933. El Sr. Hire, además, está lejos de ser una buena persona; vive de engañar a quienes están aún más desesperados que él, aunque su mezquindad apenas roza lo delictivo.
Desde su ventana, el Sr. Hire puede observar cómo se viste y se acuesta Alice, una joven empleada de una lechería cercana. Parece sugerirse que el novio o amante de Alice es el verdadero asesino. El Sr. Hire podría saberlo. El Sr. Hire podría realmente ser el asesino. El Sr. Hire podría estar enamorado de Alice. Alice, indudablemente, está dispuesta a utilizarlo.
Es una novela magnífica, como "La neige était sale" netamente"existencialista" y muy superior a las que luego escribirían Sartre o Camus. Es una historia sobre un "chivo expiatorio", con una escena final magnífica. Casi podría considerarse una aplicación de libro de la teoría mimética de René Girard, que, por supuesto, aún no había sido formulada cuando se publicó Les Fiançailles, pero me pregunto si Girard llegó a leer esta obra....more
Et comme pour les premiers romans de Maigret, le début est aussi prometteur que cahoteux. En fait, tout le roman,Le premier roman « dur » de Simenon.
Et comme pour les premiers romans de Maigret, le début est aussi prometteur que cahoteux. En fait, tout le roman, qui est assez court, est un nid-de-poule. Ou plutôt, une toile de Pénélope que Simenon tisse dans la première moitié pour mieux la défaire ensuite.
Un village de vacances dans les Vosges. Trois hôtels, rigoureusement stratifiés socialement. Au "Le Relais d'Alsace", le plus humble, voire miteux, séjourne depuis des mois Serge Morrow, M. Serge, un homme aimable, un homme du monde aux manières élevées et vêtements fatigués, un polyglotte qui fait de longues promenades et dont la présence à l'auberge est legerement incongrue.
Un couple de Hollandais arrive dans une voiture rutilante à l'hôtel de luxe et se fait voler immédiatement 60.000 francs. Une somme importante.
Mme Keller, propriétaire du Relais, rappelle à M. Serge, sur un ton legerement sceptique, la nécessité de payer régulièrement son hébergement. Le lendemain, M. Serge s'acquitte de sa dette et paie quelques mois d'avance.
Lorsque le vol est connu, tous les soupçons se portent sur M. Serge. Interrogé par la police, M. Serge ne tarde pas à prouver son innocence et, accessoirement, à jeter le doute sur la dame hollandaise, en réalité hongroise, que M. Serge a déjà connue, comme le lecteur l'apprendra bientôt.
M. Serge est-il celui qu'il prétend être ? Un commissaire spécial, M. Labé, est envoyé pour enquêter non seulement sur le vol, mais aussi sur la véritable identité de M. Serge.
La police soupçonne M. Serge de cacher l'identité d'un habile escroc international, « Le Commodore ».
Dès lors, ce n'est plus la petite intrigue policière qui est au centre du roman, mais le petit monde dans lequel elle se déroule. Un monde dans lequel M. Serge a tenté de s'intégrer sans y parvenir. Un monde de cupidité, de rancune, de désirs et de trahisons. Le tout à petite échelle. Un monde où, étrangement, le plus grand criminel international ne trouve pas sa place. Aquila non capit muscas... Peut-être.
Pauvre, très pauvre. Celui qui ne sait rien de la révolution russe en sortira comme il y est entré : il ne saura toujours rien. Les dates, le contextePauvre, très pauvre. Celui qui ne sait rien de la révolution russe en sortira comme il y est entré : il ne saura toujours rien. Les dates, le contexte, les relations manquent.
L'ouvrage est mal écrit, on a parfois l'impression qu'ils ont décidé d'imprimer un brouillon sans le réviser aucunment. Il se lit parfois comme une hagiographie de Lénine, qui est présenté sans critique. Le lecteur non averti en sortira avec l'idée que l'admirable Kerensky était une sorte d'homme de main du tsar. En définitive, je crois que j'ai déjà trouvé mon plus mauvais livre de l'année.
Plus je lis de Girard, plus je suis intéressé. Il ne s'agit d'ailleurs pas d'un livre facile, mais, certainement, d'un livre fructueux. Il faut le lirePlus je lis de Girard, plus je suis intéressé. Il ne s'agit d'ailleurs pas d'un livre facile, mais, certainement, d'un livre fructueux. Il faut le lire lentement, le décanter et probablement le relire....more
Le pire livre que j'ai lu de Claudel. Un non-sens continu qui oscille entre l'obscène (Pot -au-feu) et le grotesque ( presque tout le reste). A mi-parLe pire livre que j'ai lu de Claudel. Un non-sens continu qui oscille entre l'obscène (Pot -au-feu) et le grotesque ( presque tout le reste). A mi-parcours je le quitte, au milieu il reste, abandonné sur la route. Je ne l'apporterai même pas à la boîte à livres parce que je ne veux pas infliger à quelqu'un le malheur de le lire. ...more
Rien. Je le quitte. Je ne peux pas le supporter. Mal écrit, incroyablement lent, pas de tension narrative du tout. Les personnages sont des mannequinsRien. Je le quitte. Je ne peux pas le supporter. Mal écrit, incroyablement lent, pas de tension narrative du tout. Les personnages sont des mannequins sans personnalité. Le personnage principal est risible. Les situations sont invraisemblables. Phrases qui ne disent rien remplissent des pages qui n'en finissent jamais.
Et c'est dommage car c'est une époque passionnante pour mettre en place une enquête policière mais l'auteur est clairement incompétent en matière de narration....more
Un de ces rares livres où l'on trouve tout : une approche invraisemblable, des dialogues amidonnés, des personnages unidimensionnels, un mépris presquUn de ces rares livres où l'on trouve tout : une approche invraisemblable, des dialogues amidonnés, des personnages unidimensionnels, un mépris presque total pour les causes et les effets. Le meilleur du livre est la surprise de la fin : on m'y assure que Mme Sylvain a écrit d'autres livres après celui-ci, ce qui montre que le monde est vraiment insondable....more
Un Maigret sorprendente, fruto quizá de la propia perplejidad de Simenon, que cuando lo escribe está ya instalado en EEUU. Maigret asiste, no menos peUn Maigret sorprendente, fruto quizá de la propia perplejidad de Simenon, que cuando lo escribe está ya instalado en EEUU. Maigret asiste, no menos perplejo, a un procedimiento judicial norteamericano. No queda muy claro que es lo que hace realmente allí ni que extraordinario método le ha permitido aprender el inglés a un nivel tal que es capaz seguir un proceso abundantemente poblado de "rednecks". Se ha encontrado el cadaver de una joven destrozado junto a la vía del tren. Pasó sus últimas horas bebiendo, copiosamente, con un grupo de soldados, uno de los cuales era su amante, tuvo relaciones sexuales con otros dos, sólo una de las cuales consentida. Cualquiera de ellos pudo haberla empujado al tren, pudo haber caído ella sola, pudo haberse suicidado (improbable dado su estado etílico). Este libro se caracteriza sobre todo por lo que le falta: no hay investigación de Maigret, que asiste en silencio, no hay estudio de los "bajos fondos" americanos que Simenon desconoce, falta sobre todo uno de los grandes rasgos de Maigret-Simenon: no se aprecia piedad para una víctima que la merece y mucho. El final es, sin embargo extrañamente apropiado para una obra que me deja, a mi también perplejo....more