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25e bataillon de chasseurs alpins

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25e bataillon de chasseurs alpins
Image illustrative de l’article 25e bataillon de chasseurs alpins
Insigne du bataillon

Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Bataillon de chasseurs
Rôle Infanterie
Ancienne dénomination 25e bataillon de chasseurs à pied de marche
25e bataillon de chasseurs à pied
Surnom Diables bleus
Devise « En avant, toujours en avant ! »
Marche Pas plus con qu’un autre, nom de Dieu ! Mais toujours autant !
Inscriptions
sur l’emblème
Voir étendard unique des chasseurs
Anniversaire Sidi-Brahim
Guerres Guerre de 1870
Première Guerre mondiale
Guerre du Rif
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Batailles 1917 - Chemin des Dames
Fourragères Médaille militaire
Décorations Croix de guerre 1914-1918
4 palmes
3 étoiles de vermeil
2 étoiles d'argent
1 étoile de bronze

Le 25e bataillon de chasseurs alpins (25e BCA) est une unité militaire dissoute de l'infanterie alpine française (chasseurs alpins) qui participa notamment aux deux conflits mondiaux.

Création et différentes dénominations

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  •  : création à Auxonne du 25e bataillon de chasseurs à pied de marche (25e BCPM),
  • 1871 : création du 25e bataillon de chasseurs à pied par fusion des 24e et 25e bataillons de marche,
  • 1889 : devient le 25e bataillon alpin de chasseurs à pied[1].
  • 1916 : devient le 25e bataillon de chasseurs alpins,
  • 1940 : dissolution et nouvelle création dans l’Armée d’Armistice,
  • 1942 : démobilisation,
  • 1951 : nouvelle création à Villefranche-sur-Mer,
  • 1952 : dissolution du 25e BCA,
  • 1954 : nouvelle création le , au camp de Sathonay,
  •  : dissolution au camp de Sissonne.

Historique des garnisons, campagnes et batailles

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De 1871 à 1914

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Première Guerre mondiale

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Rattachements successifs

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En 1919 et 1920, il participe à l'occupation en Rhénanie : il stationne à Neunkirchen, Ottweiler, Boppard puis Sarrebruck[réf. nécessaire].

En garnison à Menton, il forme, à partir du , la 6e demi-brigade de chasseurs alpins (6e DBCA) avec le 22e BCA de Nice et le 24e BCA de Villefranche-sur-Mer. La 6e DBCA constitue, avec le 3e régiment d'infanterie alpine, la 57e brigade d'infanterie de la 29e division d'infanterie[2].

En 1923 et 1924[réf. nécessaire], le 25e BCA participent à l'occupation de la Ruhr[2], à Essen et Hattingen[réf. souhaitée].

En septembre, le 25e BCA part avec le 24e BCA au Maroc pour la Guerre du Rif, jusqu'en novembre 1925[2].

Seconde Guerre mondiale

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Photographie d'hommes du corps franc de la 29e division d'infanterie en . À droite, debout et casqué, le chasseur Bertrand et le caporal-chef Adriant du 25e BCA.

Après la mobilisation de 1939, le 25e BCA fait toujours partie de la 6e DBCA de la 29e division d'infanterie alpine, avec le 24e BCA et le 65e BCA[2]. Il stationne d'abord dans les Alpes (La Turbie, Castellar, Menton[réf. souhaitée]) puis rejoint en novembre 1939 la Lorraine[2] (Saint-Lumier, près de Vitry-le-François puis en 1940 Forbach, Lixing-lès-Saint-Avold[réf. souhaitée]). Fin mai, le bataillon rejoint l'Oise[2] (Noyon-Chauny[réf. souhaitée]) puis la Somme[2] (Hattencourt, Curchy, Fonches et Fonchette, Liancourt[réf. souhaitée]). Le Bataillon est anéanti. Les rescapés rejoignent Compiègne puis Pont-Sainte-Maxence et sont rattachés au 24e BCA. Repli sur la Marne, la Loire. Le bataillon est capturé à Lamotte-Beuvron puis dissous[réf. souhaitée].

De juillet 1940 jusqu'au , il est en garnison à Hyères (Var) avec le 24e BCA, au sein de l'Armée de Vichy.

1944: maquis dans les Alpes-Maritimes sous le nom de "Riviéra 25" puis fusionne avec le bataillon "Corniche 24".

De 1945 à nos jours

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En juin 1954, le 25e bataillon de chasseurs alpins est formé principalement par les effectifs du 99e régiment d'infanterie, et basé en Tunisie.

  • 1954 - 1957: Tunisie (Bizerte, Djérissa, Sakiet-Sidi-Youssef)
  • 1957 - 1963: Algérie (La Calle, barrage électrifié de Lamy, Telergma, Bône).
  • Au cessez-le-feu du en Algérie, le 25°BCA constitue comme 91 autres régiments, les 114 unités de la Force Locale. Le 25°BCA RI forme une unité de la Force locale de l'ordre Algérienne, la 405° UFL-UFO composé de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans qui pendant la période transitoire, devait être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie. (Accords d'Evian du ).

En avant, Toujours en avant !

Comme tous les autres bataillons et groupes de chasseurs, leN e BCA ne dispose pas d'un drapeau propre. (Voir le drapeau des chasseurs).

Décorations

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Cette unité a été citée 10 fois durant la guerre de 1914-1918 :

  • Sa cravate est décorée de la croix de guerre 1914-1918 avec :
    • 4 citations à l’ordre de l’Armée
      Citation no 147 à l’ordre de la 1re Armée, en  :
      « Le 25e Bataillon de Chasseurs à pied a donné depuis le début de la campagne de nombreuses marques de haute valeur, qu’il vient encore d’affirmer sous les ordres du Commandant Cabotte, en s’emparant après une lutte qui a duré plus d’un mois de la position fortifiée des Éparges dont il a complètement chassé l’ennemi. Parmi les actions brillantes de la 1re Armée, ce combat est le plus brillant. » Général Roques.
    • 3 citations à l’ordre du Corps d’Armée
    • 2 citations à l’ordre de la Division
    • 1 citation à l’ordre de la Brigade

Le , la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire lui est attribué.

"Pas plus con qu’un autre, nom de Dieu !
Mais toujours autant !"

Chefs de corps

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Le commandant Flottes du 25e BCA en 1918.
  • ???? - 1963 : commandant Le Saoul
  • 1963 - ???? : lieutenant-colonel Le Gall
  • .

(*) Officier qui devint par la suite général de division.
(**) Officier qui devint par la suite général de division commandant la 27e
DIA puis général d'armée.

Personnalités ayant servi au sein du bataillon

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Sources et bibliographie

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  • Les 25e, 65e et 106e bataillons de chasseurs à pied pendant la grande guerre : du 2 août 1914 au 11 novembre 1918, Paris, E. J. Caudron, , 160 p., lire en ligne sur Gallica.
  • Historique du 25e bataillon de chasseurs à pied, Toulouse, Imprimerie et librairie Édouard Privat, , 62 p., lire en ligne sur Gallica.
  • Anonyme, Souvenir du 25e bataillons de chasseurs à pied, Paris, Schaal & Cie, , 21 p.
  • Commandant R.de Fériet, La Crête des Éparges, 1914-1918, Paris, Payot, , 210 p.

Notes et références

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  1. Par la loi du , publiée au journal officiel le .
  2. a b c d e f et g Jacques Sicard, « Le 22e bataillon de chasseurs alpins 1919-1940 », Militaria Magazine, no 283,‎ , p. 58-63 (présentation en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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