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Fontaine-l'Évêque

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Fontaine-l’Évêque
Fontaine-l'Évêque
L’hôtel de ville, qui se trouve au Château Bivort.
Blason de Fontaine-l’Évêque
Héraldique
Drapeau de Fontaine-l’Évêque
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Arrondissement Charleroi
Bourgmestre Gianni Galluzzo (PS)
Majorité PS - Mieux Demain
Sièges
PS
Mieux Demain
Union des Bourgmestres (UB)
25
11
10
4
Section Code postal
Fontaine-l'Évêque
Forchies-la-Marche
Leernes
6140
6141
6142
Code INS 52022
Zone téléphonique 071
Démographie
Gentilé Fontainois(e)[1]
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
18 122 ()
48,34 %
51,66 %
632,30 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
20,14 %
60,41 %
19,45 %
Étrangers 12,23 % ()
Taux de chômage 20,88 % (2022)
Revenu annuel moyen 17 222 €/hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 24′ nord, 4° 19′ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
28,66 km2 (2021)
69,72 %
13,7 %
16,58 %
Localisation
Localisation de Fontaine-l’Évêque
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Fontaine-l’Évêque
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Fontaine-l’Évêque
Liens
Site officiel www.villedefontaine.be

Fontaine-l’Évêque (en wallon Fontinne-l’-Eveke) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut, entre Charleroi et Binche, région connue pour son riche folklore.

Géographie

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Fontaine-l’Évêque est une ville du Hainaut, en Belgique francophone. Elle est située à 9 km à l’ouest de Charleroi, sur la route N90 vers Mons, à environ 50 km au sud de Bruxelles et à 15 km à l’est de Binche. Elle est située entre les communes de Courcelles et Chapelle-lez-Herlaimont, au nord, de Charleroi, à l’est, d’Anderlues à l'ouest et de Gozée au sud. Elle fait partie du Pays de Charleroi, qui est marqué par son passé industriel, les charbonnages et la sidérurgie. Fontaine hébergeait des mines et les terrils sont encore visibles.

Depuis la fusion des communes, l’entité de Fontaine-l'Évêque regroupe également les anciennes communes de Leernes et de Forchies-la-Marche.

Hydrographie

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Fontaine est traversée par un ruisseau, la Babelonne, qui se jette dans l’Ernelle, qui rejoint la Sambre. Elle appartient donc au bassin hydrographique de la Meuse. Le sud de l’entité, à Leernes, est délimité par la Sambre à l’abbaye d'Aulne.

Sections de la commune

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# Nom Superf.
(km²)[2]
Habitants
(2020)[2]
Habitants
par km²
Code INS
1 Fontaine-l'Évêque 11,63 8.796 756 52022A
2 Forchies-la-Marche 6,41 5.668 884 52022B
3 Leernes 10,61 3.370 318 52022C

Communes limitrophes

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Morphologie urbaine

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  • Les Gaux.
  • Beaulieusart.
  • Les Perziaux.
  • La Queue du Vivier.
  • L'Ermitage.
  • Le Culot des Gaux.
  • Calvaire Mascaux.
  • La Sarte.
  • La Bouverie.
  • Le Pétria.
  • Tienne du Berger.
  • Fontaine au Saule.
  • Belle Fontaine.
  • La Blanche Maison.
  • Tienne Collot.
  • Le Calvaire.
  • Le Cressonnière.
  • Henrichamps.
  • Jolibois.
  • Le Roquette.
  • Les Mays.
  • Gros Terril.
  • Tienne du Cavalier.
  • La Croix Fauvresse.
  • Pré à la Planchette.
  • Le Culot de Beaulieusart.
  • Cité Walravée.
  • Cité Villez.
  • Cité Chavée.
  • Cité des Oiseaux.
  • Cité des Résistants.

La première trace écrite de Fontaine date de 868, dans le polyptyque (relevé des biens) de l'abbaye de Lobbes : Fontaine et Leernes étaient désignés par Fontana Lernis. Le nom de Fontaine figure déjà isolément dans l'itinéraire de saint Bernard, qui s'y arrêta en 1146. En 1234, Leernes et Fontaine sont officiellement séparées. Le qualificatif l'Évêque provient de Nicolas de Fontaine, seigneur de la ville devenu évêque de Cambrai en 1248.

Fontaine a obtenu une charte en 1212 de Wauthier, deuxième seigneur de Fontaine, et acquit ainsi le titre de ville. La charte resta en vigueur jusqu'en 1794. À cette époque, elle était entourée de remparts et fossés, dont il reste des traces sur les boulevard du Nord et boulevard du Midi. L'église Saint-Vaast, aujourd'hui fermée au public, date de 1211 et l'église Saint-Christophe de 1245. Au Moyen Âge, la ville était séparée en deux : la paroisse Saint-Vaast faisait partie de la principauté de Liège, alors que la paroisse Saint-Christophe relevait du comté de Hainaut et de l'évêché de Cambrai, la frontière étant la Babelonne.

En 1794, les troupes révolutionnaires françaises pillent la ville. En 1830, Fontaine prit une part active à la révolution belge : dès septembre, le drapeau noir-jaune-rouge était arboré et le 24 septembre, vingt-huit volontaires fontainois se portèrent au secours de Bruxelles.

En 1982, une grève des travailleuses de Bekaert-Cockerill se déroule d'août à novembre.

Histoire des seigneurs de Fontaine-l'Évêque

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L'ancien château des seigneurs de Fontaine

Les premiers seigneurs étaient avoués de Leernes puis vers 1182 le premier à porter le titre de seigneur de Fontaines fut Wauthier Ier. Il avait épousé Béatrix de Viesville fille de Raoul et de Pétronille de Rumigny. Il mourut en 1186.

Son fils aîné Wauthier II, avoué de Leernes et seigneur de Fontaines épousa Basilia de Condet fille de Roger et d'Alix de Mons (act. avr. 1204, 1211,1245). Il eut comme fils aîné Wauthier III qui mourut avant son père vers 1235. L'héritage revint à Nicolas, son frère qui fut prêtre, archidiacre à Valenciennes, chanoine de Cambrai puis évêque de Cambrai, chancelier du Saint-Empire romain germanique en 1257, haut avoué de Gilly et seigneur de Fontaines. C'est à partir de ce moment qu'on appela cette ville Fontaine-l'Évêque. Il mourut le . Les armes de tous ces seigneurs furent d'azur à l'aigle d'or béquée et membrée de gueules à la cotice en bande de même.

Il désigna comme héritière, sa sœur Mahaut de Fontaines qui avait épousé Baudouin de Hénin-Liétard fils de Baudouin seigneur de Cuincy et de Marie dame de Hénin. La seigneurie de Fontaine-l'Évêque passe donc dans la famille de Hénin. Ce Baudouin part en croisade avec Louis IX dit saint Louis et pour ce faire vend sa seigneurie de Hénin en 1244 à Robert d'Artois et sa seigneurie de Vitry à l'évêque d'Arras. Il porte comme armes de gueules à la bande d'or. Son fils Baudouin portera les mêmes armes et épousera Isabelle de Hainaut dame de Sebourg, Angre, Fayt, fille de Philippe de Hainaut et de Marie de Strépy (veuve elle se remariera à Arnould d'Audenarde).

Le fils aîné s'appelle aussi Baudouin, est baron de Fontaine-l'Évêque, seigneur de Sebourg et de La Marche, il épousera Mahaut de Luxembourg (fille de Gérard de Durbuy) dont il écartèlera les armes ; il aura donc comme écartelé : en 1 et 4 de gueules à la bande d'or et en 2 et 3 un burelé de 10 pièces d'argent et d'azur au un lion de gueules couronné, armé et lampassé d'or brochant sur le tout. Son cimier fut un lion arrêté de gueules couronné d'or issant d'une couronne de même. Sa capeline fut aux armes de Luxembourg. Il eut quatre enfants dont l'aîné, Baudouin épousa Aliénor d'Apremont fille de Godefroid III et d'Isabelle de Quiévrain. Ses armes furent les mêmes que son père.

Il n'eut pas de fils légitime mais une fille du nom d'Isabelle qui épousa Robert de Condé, seigneur de Belœil et de Morialmé. La seigneurie de Fontaines-l'Évêque passa donc dans cette famille. Il portait comme armes vairé en chevron à deux chevrons de gueules. Son fils Jean de Condé fut baron de Fontaines-l'Évêque, seigneur de Condé, Morialmé, Stambruges, pair de Liège, baron du Saint Empire Romain germanique. Il épousa Marie de Luxembourg-Ligny fille de Guy et de Mahaut de Châtillon.

Il eut un bâtard et deux filles qui furent chanoinesses à Sainte-Waudru à Mons : Éléonore et Catherine qui hérita de sa sœur. Lorsqu'elle mourut, les biens furent partagés en trois parts. C'est Jean II de Hénin-Liétard qui hérite de la seigneurie de Fontaine-l'Évêque pour son héritier Baudouin seigneur de Sebourg et Melent, fils de Gérard de Hénin et d'Isabeau d'Aspremont. La seigneurie de Fontaine-l'Évêque retourne donc dans la famille de Hénin mais la branche des Boussu.

Ni Forchies-la-Marche, ni Leernes ne possédant de blason avant la fusion des communes, la nouvelle entité fut autorisée en 1980 à faire usage des armoiries reconnues en 1898 à l’ancienne ville du même nom. La description en fut toutefois légèrement modifiée. Son origine est le sceau des échevins du lieu[4].
Blasonnement : D’or à l'aigle de sable lampassée et armée[5] de gueules, à une cotice de gueules brochant sur le tout[6].



Politique et administration

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Liste des bourgmestres

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  • Joseph Parée, de 1953 à 1982, (Parti Socialiste).
  • Georges Roviallard, 1988 à 2006, (Parti Socialiste).
  • Philippe Seghin, de 2006 à 2012, (Mouvement Réformateur).
  • Noël Van Kerckhoven, de 2012 à 2018, (Parti Socialiste)
  • Gianni Galluzzo, de 2018 à aujourd'hui, (Parti Socialiste).

Démographie

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Démographie: Avant la fusion des communes

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  • Source: DGS recensements population

Démographie : Commune fusionnée

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En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante :

Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

  • Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier[7]
  • L'église Saint-Vaast (XVIIIe siècle).
    Château de Fontaine-l'Évêque, appelé château Bivort, héberge l'administration communale. Il appartient à la famille Hennin-Liénard jusqu'en 1596 et passe ensuite des Herzelle aux Rodoan. À la fin du XVIIIe siècle le domaine est finalement ruiné. Après de multiple ventes, en 1864, il est racheté par Clément Bivort de la Saudée et en 1946 par la commune de Fontaine[8].
  • Église Saint-Christophe. Construite en brique au XVIIIe siècle et profondément restaurée et modifiée en façade en 1872 par Eugène Carpentier et aussi en 1954 par Simon Brigode. Á la Suite à des dégradations, l'église a été fermée au culte et les offices sont célébrés à la chapelle du château[9]. L'église, classée, est en réfection avec le soutien de la Région wallonne.
  • Chapelle de la Briqueterie. Construite aux XVIIe – XVIIIe siècles est dédiée à Notre-Dame de Bonsecours[10].
  • Cité Chavée. Construite en 1930, conçue par l'architecte M. Duquenne et financée par plusieurs philanthropes dont le principal est Paul Chavée[11].
  • Église Saint-Vaast. Édifice de style classique terminé en 1785 par l'architecte A. Charon, restauré en 1864 et 1933[12]. L'église est désaffectée au culte en juin 1986 à la suite de graves détériorations. La paroisse Saint-Vaast est transférée dans la chapelle de Beaulieusart qui devint église paroissiale Saint-Vaast et Notre-Dame de Grâce[13].
  • Chapelle de Beaulieusart, consacrée en 1955 et agrandie en 1966. Elle devient l'église paroissiale Saint-Vaast et Notre-Dame de Grâce en juin 1986 à la suite de la désaffectation de l'église Saint-Vaast du centre-ville[14].
  • Château de Haussy. Vaste ensemble en style néo-classique édifié en plusieurs étapes au cours du XIXe siècle, sur l'ancien site du couvent des Récollets[15].
  • Chapelle Notre-Dame du Rosaire. Datée de 1714 et insérée dans le pignon d'une petite maison basse[16]. Elle se situe rue Pont Pilette.
  • Le gazomètre de Pierre-Camille Montigny (1827)[17],[18].
  • Le parc Roi Baudouin, près de la salle des fêtes (ancien château de Haussy), montre de très beaux hêtres pourpres et les ruines du couvent des Récollets.
    Église Saint-Christophe de Fontaine-l'Évêque (XVIIIe siècle).
  • Le Musée de la Mine et le Musée du Clou, dans les anciens souterrains du château[19].
  • Le carnaval de Fontaine a lieu à la Laetare, au milieu du Carême. Les Fontainois font le gille, comme à Binche.
  • Le Carnaval de Forchies a lieu le deuxième dimanche qui suit le mardi gras.
  • Le Chaudeau de Wespes, vieille tradition, se déroule le premier week-end de juillet.
  • La Marche de la Vierge de Forchies (défilé en uniforme militaire) a lieu le lundi de Pentecôte. La procession, elle-même, remonte à 1159.

Durant la première partie du XXe siècle, les charbonnages, les tréfileries et les clouteries ont fait la richesse de la ville.

Le Cercle échecs fontainois était un club d'échecs ayant gagné la coupe des interclubs de la FRBE en 2019

Les archives du château de Fontaine l'Evêque sont consultables aux Archives de l'État à Mons.

Personnes célèbres

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  • Nicolas de Fontaines (?-1272) troisième seigneur de Fontaine, devenu évêque de Cambrai en 1248, sous Innocent IV
  • Thomas-Louis Bourgeois (1676-1750), compositeur français né à Fontaine-l'Évêque le
  • François de Haussy (1789-1869), industriel et homme d'affaires, né à Fontaine-l'Évêque le
  • Pierre-Camille Montigny, inventeur, installateur d'un des premiers gazomètres d'Europe, né à Fontaine-l'Évêque le
  • Albert Frère (1926-2018), hommes d'affaires et financier né à Fontaine-l'Évêque le
  • Louis Delattre (1870-1938), médecin et écrivain né à Fontaine-l'Évêque le
  • Édouard de Haussy (1833-1894), homme politique belge né à Fontaine-l'Évêque le .

Notes et références

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  1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 34.
  2. a et b https://statbel.fgov.be/fr/open-data/population-par-secteur-statistique-10
  3. L'histoire de la ville est un résumé tiré de Histoire de la Ville de Fontaine-l'Évêque, de J.A.S. Parée, et de Ville et Seigneurie de Fontaine-l'Évêque, de A.-G. Demanet
  4. Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 353.
  5. Le blasonnement de 1898 était onglée de gueules.
  6. Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 352.
  7. a et b https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Ffly.jiuhuashan.beauty%3A443%2Fhttps%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK
  8. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 294.
  9. Poliart 1999, p. 71.
  10. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 293.
  11. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 299.
  12. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 305.
  13. Poliart 1999, p. 73.
  14. Poliart 1999, p. 75.
  15. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 307.
  16. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 306.
  17. Guy Ittelet, « La seconde vie du gazomètre », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. Claude Vael, Serge Paquier (dir.) et Jean-Pierre Williot (dir.), « Le cadre juridique pour l'exploitation du gaz en Belgique avant 1873 », dans L'industrie du gaz en Europe au XIXe et XXe siècles : L'innovation entre marchés privés et collectivités publiques, Bruxelles, P.I.E.-Peter Lang, coll. « Euroclio / Études et documents » (no 20), , 603 p. (ISBN 978-90-5201-937-6, présentation en ligne, lire en ligne), p. 111.
  19. Les musées de la Mine et du Clou situés en contrebas du Château Bivort sont fermés depuis 2007.

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Bibliographie

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  • Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20 : Wallonie, Hainaut, Arrondissement de Charleroi, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 602 p. (ISBN 2-87009-588-0, lire en ligne)
  • Histoire de la Ville de Fontaine-l'Évêque, J.A.S. Parée, bourgmestre de 1953 à 1982
  • Ville et Seigneurie de Fontaine-l'Évêque, A.-G. Demanet, Éditions Culture et Civilisations, Bruxelles, 1975
  • Fontaine-l'Évêque, ville de Wallonie, Michel Mairiaux, Imprimerie Provinciale, Jumet,1999
  • André Lépine, Les charbonnages du Pays noir en cartes postales anciennes, Cahier du Musée de Cerfontaine n° 503, 100 vues, 1996. — Au début du XXe siècle, le bassin houiller de Charleroi était partagé en 31 concessions
  • Roland Poliart, Fontaine-l'Evêque, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 2-84253-351-8)

Articles connexes

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Liens externes

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