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Henri Bard

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Henri Bard
Image illustrative de l’article Henri Bard
L'équipe de France victorieuse de la Belgique en 1914. Bard est le deuxième joueur accroupi, entre Lesur et Jourde.
Biographie
Nom Henri Louis Bard
Nationalité Français
Naissance
Lyon 2e
Décès (à 58 ans)
Paris 7e
Poste Milieu de terrain
Parcours professionnel1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1907-1911 Servette FC
1911-1916 RC France
1916-1917 CASG Paris
1917-1918 FC Lyon
1918-1922 CA Paris
1922-1925 RC France
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1913-1923 France 018 0(6)
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve.
2 Matchs officiels.

Henri Bard (né le à Lyon[1] - mort le à Paris) est un joueur international français de football, mais également architecte.

Le jeune Henri Bard en 1913.
Henri Bard capitaine de l'équipe de France demi-finaliste des JO en août 1920.
L'équipe de France demi-finaliste des JO de 1920.

Surnommé « Bébé Cadum » en raison de son visage poupin, Henri Bard s'installe avant-guerre avec ses parents en Suisse et fait ses premiers pas dans le football avec le Servette de Genève. À partir de 1911, le demi-gauche joue dans la capitale française pour le Racing Club de France. Le club ne remporte aucun titre, mais est l'une des équipes parisiennes populaires dans les années 1910, et l'attaquant techniquement adroit attire l'attention très tôt. En février 1913, à l'âge de 20 ans, il est appelé pour la première fois en équipe nationale. La Première Guerre mondiale freine sa carrière sportive, mais Bard joue quelques rencontres avec les « banquiers » du CASG Paris.

Au printemps 1918, Bard atteint avec le FC Lyon la finale de la toute première compétition de coupe nationale, la Coupe Charles Simon, perdue face à l'Olympique. Ensuite, il poursuit sa carrière à Paris, désormais au sein du Cercle Athlétique, est à nouveau sélectionné en équipe nationale et remporte son seul titre majeur. Lors de la victoire du CA Paris contre Le Havre AC (2-1) en Coupe de France de football 1919-1920, Henri Bard est capitaine du CAP et marque les deux buts décisifs.

Concernant sa carrière internationale, Henri Bard affiche 18 sélections (8 en tant que joueur du Racing, 10 au CAP) en équipe de France de football entre février 1913 et octobre 1923 pour 6 buts. Il est 5 fois capitaine. Il s'est écoulé un peu plus de cinq ans entre son troisième et son quatrième match international, en raison du conflit mondial.

Deux de ces rencontres sont non seulement parmi les moments forts de sa carrière, mais sont toujours considérées comme les premières étapes de l'histoire du football français. Lors du tournoi de football des Jeux olympiques d'été de 1920 à Anvers, les Bleus remportent leur première victoire sur l'Italie en compétition officielle en quart de finale ; Henri Bard inscrit l'un des trois buts français. L'autre fait marquant est la première victoire contre les Anglais le 5 mai 1921, le jour du centième anniversaire de la mort de Napoléon.

Son entente avec Jules Dewaquez, Paul Nicolas et Raymond Dubly forme le socle de l'attaque française pendant cinq ans et l'une des meilleurs animations offensives européennes de l'entre-deux-guerres.

Henri Bard est non seulement un sportif mais également un architecte et se voit primé lors d'une exposition universelle. Il est diplômé par le gouvernement français en 1920. Il est le beau-frère de Henry Jenkins, ingénieur attaché à la Banque de Paris et des Pays-Bas[2].

Il collabore notamment avec les architectes Julien Flegenheimer et F. Garella pour construire deux bâtiments d'archives pour la Banque de Paris et des Pays-Bas entre 1929 et 1930 à la rue Laugier à Paris[3].

Il construit également avec ses deux acolytes en 1933 le monumental Palais des Thermes dans le domaine royal d'Ostende en Belgique[4]. On lui doit aussi, en 1948, la construction du lotissement concerté pour l'Association syndicale de reconstruction de l'Ouest du Val-d'Athis à Athis-Mons[5].

Il meurt le en son domicile dans le 7e arrondissement de Paris[6]. Son corps est transporté au cimetière du Père-Lachaise avant une inhumation définitive à Genève [7].

Distinction

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Notes et références

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  1. Archives municipales numérisées de l'état civil de Lyon, acte de naissance no 2/1892/1098, date et lieu du décès mentionnés en marge de l’acte (consulté le 25 janvier 2013)
  2. Dossier S.A.D.G. conservé à la Société française des architectes, Paris.
  3. « Bâtiments d'archives pour une banque », La Technique des travaux,‎ , p. 687-694 ; Marie-Anne Chazelle, « Conserver les archives bancaires », Les Bâtiments d'archives, Livraisons d'histoire de l'architecture, no 10,‎ , p. 29.
  4. Jean Plançon, « Julien Flegenheimer, un architecte au style épuré », .
  5. Service régional de l'inventaire d'Île-de-France. Notice no IA91000481, inventaire topographique, 2001.
  6. Archives de Paris 7e, acte de décès no 142, année 1951 (vue 15/31)
  7. Registre annuel d'inhumation de Paris Père Lachaise en 1951 (page 17/31)
  8. « Fiche de Henri Bard », sur footballdatabase.eu
  9. « Fiche d'Henri Bard », Base Léonore,

Liens externes

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