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Joe Sullivan

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Joe Sullivan
Description de l'image Joe Sullivan, New York, N.Y., ca. Jan. 1947 (William P. Gottlieb 08241).jpg.
Informations générales
Surnom Joe Sullivan
Nom de naissance Joseph Michael Sullivan
Naissance
Chicago Illinois,
Décès (à 64 ans)
San Francisco, Californie
Activité principale pianiste, compositeur de jazz
Genre musical Jazz
Instruments piano
Années actives 19271963

Joseph Michael Sullivan dit Joe Sullivan, né le 1906 à Chicago, mort le à San Francisco, est un pianiste et un compositeur de jazz américain . Très admiré par Boris Vian qui aurait repris son nom pour composer son pseudonyme Vernon Sullivan, il appartient à la grande époque du « dixieland de Chicago »[1]. Sullivan est un musicien blanc qui jouait du jazz noir[2]

Les débuts

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Après des études au conservatoire de Chicago, il fonde en 1923 un quartette qui se produit dans les fêtes. Et dès 1927, il rejoint les musiciens blancs de Chicago tels que Eddie Condon Muggsy Spanier Benny Goodman. En 1931 après avoir participé à des orchestres dit "commerciaux", il part à New York rejoindre leRed McKenzie's Mound City Blowers où il se produit pendant deux ans[3].

L'artiste confirmé

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Après un passage en Californie où il accompagne Bing Crosby, il revient à New York et entre dans l'orchestre de Bob Crosby de 1936 à 1937, mais une grave maladie va l'obliger à arrêter sa carrière pendant deux ans. Lorsqu'il reprend, en 1939, il forme son propre sextette et se produit en 1941 dans des clubs importants comme le Nick's, le Café Society[4] ou le Famous Door, où s'est produit Count Basie en 1938 [5],[3].

À partir de 1946, associé à Meade Lux Lewis, il joue chez Eddie Condon. Dans les années 1950 il est au Hang Over Club de San Francisco [6].

Sa carrière se poursuit jusque dans les années 1960. Il apparaît en 1963 au Festival de Monterey et au Newport Jazz Festival[3].

Sullivan et Vernon Sullivan

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Les amateurs de décryptage onomastique ont cherché l'origine du pseudonyme Vernon Sullivan adopté par Boris Vian. Selon Marc Lapprand, les quatre dernières lettres de Sullivan sont celles de Vian, le V de Vernon est aussi le V de Vian. Mais le prénom Vernon serait un hommage à Paul Vernon, musicien[7] de l'orchestre de Claude Abadie selon Philippe Boggio et Claire Julliard. Sullivan serait un hommage au pianiste Joe Sullivan selon Philippe Boggio[8], Claire Julliard[9] et Marc Lapprand : « Sullivan, célèbre pianiste qui a régulièrement joué en duo avec Meade « Lux » Lewis de 1945 à 1946 à Chicago[10]. » Dans le volume Dans le recueil d'article Écrits sur le jazz, Boris y fait référence deux fois. L'une dans Introduction au be-bop, écrit en anglais par Ross Russel, qu'il traduit dans Jazz hot no 22 du  : « J'ai eu pas mal de grands chocs dans mes quinze dernières années de "« fouinage »" à la recherche de jazz [...] en 1936 avec Louis [...] », et parmi ces chocs, sont cités : « Eddie Condon, Zutty Singleton, Sidney Bechet, Teddy Bunn, Joe Sullivan, Lux (Meade "Lux" Lewis), Muggsy Spanier, Georges Brunis » et d'autres encore[11]. Vian cite encore Joe Sullivan dans une Histoire abrégée du jazz parue dans le livre-disque numéro zéro, chez Philips (33 tours), qui est l'avant-propos de Jazz pour tous[12].

Discographie

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liste incomplète :

  • 1929 Knockin' a jug (interprété par Louis Armstrong)
  • 1933 Honeysuckle rose, Fin Mill Blues
  • 1939 The Love Nest ( Bing Crosby), Singin' the Blues (Lionel Hampton)
  • 1945 Got it and gone (Sidney Bechet)

Bibliographie

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Notes et références

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  1. Frank Ténot dans Clergeat, Carles et Comolli 2011, p. 247
  2. .Chicago a été le refuge des noirs américains qui émigraient vers le Nord pour trouver du travail, et notamment des musiciens de La Nouvelle-Orléans parmi lesquels se trouvaient Louis Armstrong, et bien d'autres, avec lesquels Joe Sullivan a joué - Frank Ténot dans « Clergeat, Carles, Comolli, 2011 », page 247
  3. a b et c Clergeat, Carles et Comolli 2011, p. 1217
  4. y Café Society.
  5. Famous Door
  6. Hang over signifie gueule de bois en argot américain. Hang Over de San Francisco
  7. musicien amateur et dentiste Paul Vernon
  8. Boggio 1995, p. 167
  9. Julliard 2007, p. 128
  10. Lapprand 2006, p. 125
  11. Vian et Rameil 2006, p. 150
  12. Vian et Rameil 2006, p. 592