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Sois belle et tais-toi (film, 1958)

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Sois belle et tais-toi
Description de cette image, également commentée ci-après
Tout commence place Vendôme à Paris...
Réalisation Marc Allégret
Scénario Marc Allégret
William Benjamin
Acteurs principaux
Sociétés de production Films EGE
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie policière
Durée 110 min
Sortie 1958

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Sois belle et tais-toi est un film français de Marc Allégret, sorti en 1958.

Virginie Dumaillet s'échappe pour la troisième fois de la maison de redressement et est poursuivie par la police. Une nuit, une bijouterie de la place Vendôme est cambriolée. Jean, jeune inspecteur de police, recherche les cambrioleurs et rencontre Virginie qu'il prend pour une complice de la bande, elle-même le prenant pour un caïd du milieu. Elle en tombe amoureuse. Apprenant la vérité, et bien que furieuse de s'être trompée, elle accepte Jean en mariage.

Mais le passé de Virginie resurgit. Elle retrouve ses copains Loulou et Pierrot qui font du trafic d'appareils photo pour le compte de Raphaël, qui opère également dans le cambriolage des bijouteries. Elle va les aider à passer la frontière. À l'insu des jeunes gens, Raphaël a caché des bijoux dans l'un des appareils photo. Jean découvre la magouille et croit que sa femme est au courant du trafic de bijoux. Il lui tend un piège, mais, de justesse, la vérité éclate et les véritables cambrioleurs sont arrêtés avec l'aide des deux compères de Virginie.

Fiche technique

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Distribution

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Autour du film

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  • Le film est le 30e du box-office France 1958 avec 1 904 380 entrées.
  • Le titre, repris de la Série noire qui l'avait utilisé en 1954 pour la traduction de Walk the Dark Bridge, de William O'Farrell, est souvent utilisé comme expression dénonçant le sexisme : c'est ainsi le titre du documentaire de Delphine Seyrig, qui fait date dans l'histoire du féminisme. Il est aussi parfois détourné, comme en « Sois jeune et tais-toi » (sous de Gaulle), « Sois blonde ou teins-toi » ou Sois Belge et tais-toi (revue politique parodique belge).
  • Mylène Demongeot[1] : « Film gentil. Film charmant. Comédie bébête qui marchera bien commercialement et m’apporte encore de nouveaux admirateurs, mais film que je n’aurais jamais dû faire. Marc Allégret, qui m’a déjà fait travailler dans Futures Vedettes, réalise, Raymond Eger produit. Ce qui pourrait poser un problème : il est le seul producteur que j’aie jamais giflé… […] Le scénario est de Vadim. Il a été écrit pour Bardot qui n’a pas pu le tourner pour Dieu sait quelle raison, et donc, comme j’ai été cataloguée sa rivale, le rôle tombe sur moi. Paulette Dorisse[2] et Coste[3] me poussent à accepter. Funeste erreur. Mauvais choix. Mais c’est aussi ma faute… […] Et je retrouve Henri Vidal[4], que j’aime beaucoup. Il y aussi Darry Cowl, sa ravissante fiancée Béatrice Altariba, beaucoup de comédiens très bons et deux débutants bien différents chacun dans leur genre : Jean-Paul Belmondo et Alain Delon. […] Sur le film, notre chef opérateur est le grand Armand Thirard, avec son cadreur Louis Née — un tandem de rêve —, des amours d’hommes. Louis est fier de sa ressemblance avec Gabin et ses beaux carreaux bleus ! Titi (Thirard) est une crème qui me fait, avec soin, la plus jolie possible à chaque plan. Maintenant, j’ai une doublure lumière. […] Une fofolle complète que j’aime tout de suite. Nicole Aubuisson dite « Chouquette », une vraie nature, un « titi » parisien, un corps de rêve. Elle est si bien faite qu’elle me doublera à l’image lorsque je cours sur les toits. […] Ah, grande nouveauté pour moi, je découvre que je suis sujette au vertige… Je dois jouer une acrobate funambule et voilà que je suis incapable de monter ne serait-ce qu’à un mètre de hauteur… Même pas à cinquante centimètres ! Allégret sera obligé de creuser un trou profond pour descendre la caméra tout au fond pour arriver à me filmer déambulant sur mon fil comme une vraie pro alors que je suis à dix centimètres du sol. »
  • Lors du tournage, le jeune acteur alors débutant de 23 ans Alain Delon emprunte la Renault 4CV de Pascal Jardin, le second assistant du réalisateur, contre l'avis du propriétaire du véhicule. Dans le tunnel de Saint-Cloud, la voiture empruntée effectue cinq tonneaux[5]. Le véhicule est détruit, et Alain Delon s'en sort avec une cicatrice sous le menton qui devint caractéristique de son physique, contribuant ainsi à son aura.

Notes et références

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  1. Extrait de son autobiographie, Tiroirs secrets, Éditions Le Pré aux clercs, 2001 (ISBN 2842281314).
  2. Son agent de l’époque.
  3. Henri Coste, photographe, son mari de l’époque.
  4. Déjà son partenaire dans Une manche et la belle.
  5. Samuel Blumenfeld, « « Plein Soleil », naissance d’une étoile. », Le Monde,‎ , p. 20 (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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