Aller au contenu

Tauriers

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Tauriers
Tauriers
Vue du village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Largentière
Intercommunalité Communauté de communes Val de Ligne
Maire
Mandat
Liliane Kolacny
2020-2026
Code postal 07110
Code commune 07318
Démographie
Gentilé Taurierois
Population
municipale
202 hab. (2021 en évolution de +9,78 % par rapport à 2015)
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 33′ 09″ nord, 4° 16′ 53″ est
Altitude Min. 219 m
Max. 503 m
Superficie 4,51 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Aubenas
(banlieue)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Vallon-Pont-d'Arc
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Tauriers
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Tauriers
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Voir sur la carte topographique de l'Ardèche
Tauriers
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Tauriers

Tauriers est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Taurierois.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Situation et description

[modifier | modifier le code]

Tauriers est un village situé à trois kilomètres au nord-ouest de Largentière. D'aspect essentiellement rural, la commune est rattachée à la communauté de communes Val de Ligne.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Tauriers est limitrophe de quatre communes[1], toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :

Rose des vents Joannas Chassiers Rose des vents
N
O    Tauriers    E
S
Sanilhac Largentière

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 227 mm, avec 7,8 jours de précipitations en janvier et 4,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Croix Millet », sur la commune de Prunet à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 590,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est traversé par le Roubreau, petite rivière qui prend sa source au sud de la commune de Joannas avant de rejoindre la Ligne au nord de la commune de Montréal.

Au , Tauriers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubenas, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (78,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (82,2 %), zones urbanisées (14,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[13].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

À l'origine au XIIe siècle, propriété des comtes de Toulouse, le château ainsi que celui de Montréal fut l'occasion de confrontations avec les évêques de Viviers, seigneurs de Largentière[14].

En 1790, Tauriers est détaché de Chassiers. Elle est rattachée à Largentière le , avant de redevenir indépendante le .

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
juin 1995 mars 2001 Brigitte Bauland DVD Gérante d'un négoce de matériaux
mars 2001 mars 2008 Alain Stefanello DVD Chauffeur
mars 2008 mai 2020 Brigitte Bauland DVD Salariée du secteur médical
Suppléante de Fabrice Brun, député LR puis DVD depuis 2017
mai 2020 En cours Liliane Kolacny DVD Secrétaire de mairie

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].

En 2021, la commune comptait 202 habitants[Note 1], en évolution de +9,78 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
242224273253280271249267286
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
288261286288309245236201200
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
20519619413113513412810977
1962 1968 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2021
7390156166176179181196202
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

La communauté catholique et l'église (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse de Saint Joseph en Pays de Ligne, elle-même rattachée au diocèse de Viviers[19].

La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :

Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Aubenas, Privas et la Vallée du Rhône.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Église Saint-Julien-de-Brioude.

A partir du XIIè ou XIIIè siècle, le château de Tauriers faisait partie de la ceinture défensive de Largentière.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]

Tauriers possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), « Communes - Géoportail », sur geoportail.gouv.fr, (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Tauriers et Prunet », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Croix Millet », sur la commune de Prunet - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Croix Millet », sur la commune de Prunet - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 d'Aubenas », sur insee.fr (consulté le ).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Marie-Christine Bailly-Maître, « L'argent au Moyen Âge », Mélanges de l'École française de Rome, vol. 122, no 2,‎ (DOI 10.4000/mefrm.688, lire en ligne, consulté le ). Section « Le cas du Vivarais ».
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. page de présentation de la paroisse Saint Joseph en Pays de Ligne
  20. Village de Tauriers sur le site de l'office de tourisme du Val de Ligne.
  21. Village de Tauriers sur le site ardeche-guide.com.